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Quels sont les délais pour déclarer un sinistre d’assurance habitation ?

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La rédaction de SkarlettPublication: 23 mai 2025Modification: 23 mai 2025

Vous venez de subir un dégât des eaux, un incendie ou une effraction dans votre logement ? Pas de panique. Mais n’attendez pas trop non plus ! En assurance habitation, chaque sinistre doit être déclaré dans des délais bien précis. Sinon, vous risquez de perdre votre droit à être indemnisé. Que dit la loi ? Quelles sont les exceptions ? Quels sont les bons réflexes à adopter ? Voici tout ce qu’il faut savoir pour agir dans les temps, sereinement et efficacement.

Quels sont les délais pour déclarer un sinistre d’assurance habitation ?

Délais légaux selon le type de sinistre

Les délais de déclaration changent en fonction du type de sinistre pour votre assurance habitation. Et ce n’est pas pour vous embêter, c’est simplement parce que chaque situation demande une gestion différente. Pour un dégât des eaux, un vol ou un incendie, la loi fixe des délais clairs (article L113-2 du Code des assurances), que votre assureur ne manquera pas de vérifier !

En cas de vol ou tentative de vol, vous avez 2 jours ouvrés pour le signaler à votre assurance, après avoir déposé une plainte. Si c’est un incendie, un dégât des eaux ou tout autre sinistre “classique” (bris de glace, tempête, etc.), vous disposez de 5 jours ouvrés. Enfin, en cas de catastrophe naturelle reconnue par un arrêté ministériel, vous avez 10 jours à compter de sa publication au Journal officiel.

Oui, c’est rapide, mais c’est justement pour permettre à votre assurance d’agir vite (et bien). Pensez aussi à conserver toutes les preuves : photos, factures, témoignages… Plus votre dossier est complet, plus l’indemnisation pourra aller vite.

À partir de quand commence le délai de déclaration ?

Le délai de déclaration d’un sinistre pour l’assurance habitation commence dès que vous en avez connaissance. Autrement dit, ce n’est pas forcément le jour exact où le sinistre se produit, mais plutôt le moment où vous le constatez. Par exemple, si vous découvrez un dégât des eaux en rentrant de vacances, c’est le jour de votre retour qui fait foi.

Attention, les assureurs peuvent demander des justificatifs prouvant la date à laquelle vous avez réellement pris connaissance du problème. Il peut s’agir d’un rapport d’intervention d’un plombier, d’un dépôt de plainte, ou encore d’échanges de mails avec votre syndic ou vos voisins. Plus vous êtes transparent et rapide, plus cela joue en votre faveur.

Pourquoi ce timing est-il important ? Parce qu’en dépassant le délai légal, votre assurance peut refuser de vous indemniser. Et ça, c’est franchement rageant… Surtout quand on a déjà assez de tracas à gérer dans ces moments-là !

Délais de déclaration à respecter

Quand on parle de sinistre et d’assurance habitation, chaque situation a ses petites spécificités. Au-delà des cas les plus courants, il existe d’autres événements pas si rares… et qui ont eux aussi leurs propres délais ! Voici une liste pratique des délais de déclaration à connaître pour éviter toute mauvaise surprise.

  • Infestation de parasites (punaises de lit, mérule...) : sous 5 jours ouvrés, si votre contrat couvre ce type de dommage (et c’est de plus en plus fréquent !).
  • Cambriolage découvert sur le tard : dans les 2 jours ouvrés à compter de la découverte, avec dépôt de plainte obligatoire.
  • Dommage électrique (foudre, surtension) : 5 jours ouvrés, comme pour les dégâts des eaux.
  • Sinistre lié à la responsabilité civile (par exemple, un pot de fleurs qui tombe de votre balcon et cause des dégâts) : dès que vous êtes informé, déclaration sous 5 jours ouvrés également.
  • Sinistre en résidence secondaire non occupée : dès que le gardien, un voisin ou vous-même en prenez connaissance. Le compteur part à ce moment-là également.

Gardez en tête que certains assureurs peuvent imposer des délais plus courts que ceux prévus par la loi, selon les contrats.

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Comment faire une déclaration de sinistre correctement ?

Une fois le sinistre assurance habitation constaté, place à l’étape cruciale : la déclaration. Pour que votre dossier soit pris en charge rapidement, certaines informations sont tout simplement incontournables à communiquer à votre assureur.

Commencez par expliquer précisément les circonstances du sinistre : date, heure, lieu exact, origine supposée si vous la connaissez (infiltration, court-circuit, effraction...). Soyez factuel et clair. Ensuite, détaillez les dommages causés : objets touchés, murs ou sols détériorés, appareils hors service… Pensez à joindre des photos ou vidéos, ainsi que des factures d’achat ou devis de réparation, si vous en avez.

Il vous faut aussi indiquer les coordonnées des tiers impliqués, s’il y en a (voisin, syndic, locataire…). Et si une plainte a été déposée, joignez la copie du dépôt. En résumé, plus votre dossier est complet, plus l’évaluation sera rapide… et le remboursement plus fluide.

Documents à fournir pour appuyer votre déclaration

Pour que votre déclaration de sinistre assurance habitation soit traitée dans les meilleures conditions, il est essentiel de réunir les bons documents. Ce sont eux qui permettent à votre assureur d’analyser la situation et d’estimer le montant de l’indemnisation. Autrement dit, plus votre dossier est solide, plus le remboursement arrivera vite (et dans de bonnes conditions) !

Voici une liste des pièces à préparer dans la plupart des cas :

  • Un descriptif détaillé du sinistre : circonstances, date et heure, origine supposée, et lieux concernés.
  • Des preuves visuelles : photos ou vidéos des dégâts, prises dès que possible après les faits.
  • Les factures d’achat : pour prouver la valeur des objets endommagés ou volés. À défaut, des devis de remplacement ou de réparation peuvent aussi être joints.
  • Un dépôt de plainte (dans les cas de vol, vandalisme, effraction) : attention, ce document est souvent indispensable.
  • Un constat amiable (par exemple en cas de dégât des eaux entre voisins).
  • Une attestation de témoin ou un rapport d’expert si l’intervention d’un professionnel (plombier, électricien…) a été nécessaire.

Certains contrats peuvent demander d'autres pièces spécifiques, d'où l'importance de vérifier votre contrat ou d'être bien accompagné.

Moyens possibles pour déclarer un sinistre (téléphone, courrier, espace client…)

Dès qu’un sinistre assurance habitation survient, pas besoin de paniquer : plusieurs solutions pratiques existent pour le déclarer rapidement. À vous de choisir celle qui vous convient le mieux, selon vos habitudes ou ce qui est le plus simple pour vous.

Le premier réflexe, c’est souvent le téléphone. Un simple appel à votre assureur vous permet d’ouvrir un dossier, poser vos questions et obtenir les premières consignes. Pratique quand on préfère le contact humain !

Vous êtes plus à l’aise avec les lettres ? Pas de souci : il est tout à fait possible d’envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception, qui reste une méthode sûre et souvent demandée pour que la déclaration soit officiellement prise en compte. Pensez à bien y joindre toutes les pièces justificatives évoquées plus haut.

Et pour les adeptes du numérique ou les enfants qui vous dépannent : l'espace client en ligne est souvent accessible 24h/24. En quelques clics, vous pouvez télécharger photos, documents et faire votre déclaration sans bouger de chez vous. Un vrai confort, surtout si vous êtes en déplacement ou que vous n’avez pas envie d’attendre au téléphone.

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Que se passe-t-il en cas de retard ou d'oubli de déclaration ?

Conséquences possibles sur l’indemnisation

Quand un sinistre assurance habitation est mal ou tardivement déclaré, l’assurance peut appliquer des sanctions. Et ce n’est pas juste une tape sur les doigts… Votre indemnisation peut carrément être diminuée, voire refusée, selon les cas. En clair : plus on tarde, plus on risque de perdre gros.

En cas de retard dans la déclaration, l’assureur peut estimer que ce manquement lui a porté préjudice. Et dans ce cas, comme le permet l’article L113-2 du Code des assurances, il peut réduire le montant du remboursement, proportionnellement au dommage causé par le retard.

Pire encore, si l’assurance démontre que ce délai non respecté a empêché toute vérification, ou que le dossier semble suspect (ex : incohérence sur les dates, preuves insuffisantes), elle peut rejeter totalement la demande d’indemnisation. Un vrai coup dur, surtout quand on compte sur cette aide pour réparer ou remplacer.

Il y a aussi le cas des fausses déclarations (volontaires ou non), qui peuvent annuler toute prise en charge. D’où l’importance d’être exact, honnête et précis dans votre déclaration… et de garder toutes les preuves.

Exceptions ou délais prolongés en cas de force majeure

Pas de panique si un imprévu vous empêche de déclarer votre sinistre dans les temps. La loi prévoit des cas exceptionnels : on parle alors de force majeure. Il s’agit d’événements imprévisibles, irrésistibles et indépendants de votre volonté (article 1218 du Code civil). Une hospitalisation soudaine, une évacuation après une catastrophe naturelle ou même un coma peuvent, par exemple, justifier un délai prolongé.

Dans ces cas-là, votre assurance ne peut pas vous sanctionner automatiquement. Mais encore faut-il fournir des justificatifs solides. Certificat médical, attestation des secours ou rapport d’expert permettent de prouver que vous n’aviez tout simplement pas la possibilité de déclarer dans les délais habituels.

Que faire si on a déclaré hors délai ?

Vous avez dépassé le délai de déclaration pour un sinistre ? Pas de panique, tout n’est pas forcément perdu. La première chose à faire : contactez immédiatement votre assurance pour expliquer les raisons du retard. Si vous avez été hospitalisé, en déplacement ou confronté à un imprévu sérieux, vous pouvez faire valoir la force majeure (article 1218 du Code civil), à condition de fournir des justificatifs solides comme un certificat médical ou une attestation officielle.

Si votre retard est mineur, certains assureurs peuvent faire preuve de tolérance, surtout si vous avez un bon historique client. Plus que jamais, la clarté et l’honnêteté sont vos meilleurs atouts. Appuyez toujours votre dossier avec des preuves factuelles : photos, courriels, factures datées… Même si l’assurance reste libre d’accepter ou non, un dossier bien préparé maximise vos chances.

Et si vous êtes perdu dans la paperasse ou les échanges délicats avec l’assureur, Skarlett est là pour vous aider. Nos conseillers sont là pour négocier avec votre assurance, défendre vos intérêts et tenter d'obtenir une solution équitable, même hors des délais. Parce qu’après 60 ans, votre assurance doit rimer avec sérénité, pas galère.

Délais d’expertise et d’indemnisation après un sinistre habitation

Quand intervient l’expert en assurance ?

Après avoir déclaré un sinistre à votre assurance habitation (dégât des eaux, cambriolage, incendie…), il est fréquent que l’assurance missionne un expert. Sa mission ? Évaluer les dégâts, estimer le montant des réparations et vérifier que les circonstances correspondent bien à ce qui a été déclaré.

En général, l’expert intervient dans les jours qui suivent la déclaration, surtout si les dommages sont importants. C’est lui qui va juger de l’état du logement ou des biens abîmés, souvent en venant directement sur place. Il peut aussi s’appuyer sur des photos, des factures ou des devis que vous fournissez. Cette étape est cruciale, car c’est sur la base de son rapport que l’assurance décide de son indemnisation.

L'expertise n’est pas automatique : pour les petits sinistres ou montants peu élevés, l’assureur peut se contenter des justificatifs transmis par courrier ou en ligne. Mais dans les cas plus complexes, l'expert est quasi indispensable. Il permet d’éviter les litiges et d’assurer une évaluation juste… pour vous comme pour l’assureur.

Et parce que ce rendez-vous peut parfois être stressant, Skarlett vous accompagne aussi dans cette phase. On vous aide à préparer tous les éléments attendus, à bien formuler vos observations et à défendre vos droits si besoin lors de la discussion avec l’expert. Un vrai plus quand on ne souhaite pas naviguer seul dans les démarches.

Délais moyens d’indemnisation selon le type de sinistre

Une fois le sinistre déclaré et les pièces justificatives envoyées, se pose la grande question : quand vais-je recevoir mon indemnisation ? La réponse dépend surtout du type de sinistre rencontré, mais aussi du montant des dégâts et du traitement du dossier par l’assureur.

Dans les faits, les délais d’indemnisation varient en moyenne de 10 jours à plusieurs semaines. Pour un dégât des eaux classique (peinture abîmée, infiltration légère), la plupart des assurances versent l’indemnisation dans les 15 à 30 jours après réception du rapport d’expertise ou des justificatifs suffisants. En cas de vol, si aucun expert n’est requis, l’indemnisation peut être versée en moins de 10 jours après acceptation du dossier.

En revanche, pour des sinistres plus complexes comme un incendie total ou un sinistre touchant une copropriété, il faut parfois attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Le temps d’organiser l’expertise, de vérifier les devis et, dans certains cas, de gérer les responsabilités partagées.

Voici un aperçu des délais moyens actuellement constatés :

Type de sinistreDélai moyen d’indemnisation
Dégât des eaux simple15 à 30 jours
Vol ou tentative de vol (sans tierce intervention)7 à 15 jours
Incendie (partiel)3 à 6 semaines
Catastrophe naturelle1 à 3 mois après arrêté ministériel
Dégât majeur avec expertise lourdeJusqu’à 3 mois

Cas courants où l’indemnisation peut être retardée

Malgré une déclaration dans les temps, il arrive que l'indemnisation d’un sinistre prenne plus que prévu. Plusieurs situations peuvent expliquer ce délai, et certaines sont malheureusement assez fréquentes, surtout lorsqu’on gère cela seul. Voici une liste claire pour y voir plus net… et éviter les mauvaises surprises.

  • Dossier incomplet : absence de factures, manque de photos ou documents imprécis. Sans ces éléments, l’assureur ne peut pas finaliser son évaluation.
  • Expertise longue ou contestée : dans les cas complexes (incendies étendus, litiges entre voisins...), l'expertise peut être repoussée ou faire l’objet de désaccords à clarifier avant versement de l’indemnisation.
  • Responsabilité partagée : en cas de dégât impliquant des tiers (copropriété, logement voisin), les allers-retours entre assureurs peuvent faire traîner le règlement.
  • Absence de devis ou de réparations : si vous n’avez pas encore demandé de devis ou engagé de réparations, certaines assurances attendent ces éléments pour valider leur remboursement.
  • Problèmes bancaires ou administratifs : une erreur dans vos coordonnées bancaires ou un changement d’adresse non signalé peut bloquer le virement.

Quand on a plus de 60 ans, gérer ce genre de contretemps est souvent source de stress inutile. C'est pourquoi nos experts vous accompagnent dans le montage du dossier, prennent le relais auprès de l’assureur et accélèrent les démarches dès qu’un grain de sable se présente. Avec Skarlett, ce sont toujours des solutions, pas des complications.

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