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Ticket modérateur : la part cachée des soins que vous payez sans toujours le savoir.
Les retraités frontaliers qui ont travaillé en Suisse doivent faire face à un vrai casse-tête au moment de choisir leur couverture santé. LAMal ou Sécurité sociale française ? Quelles mutuelles sont adaptées à leur situation ? Peut-on cumuler retraite suisse et retraite française ? Ce guide complet vous explique clairement comment protéger votre santé à la retraite, optimiser vos dépenses et choisir une mutuelle senior sans prise de tête. Et bonne nouvelle : Skarlett est là pour vous accompagner dans toutes les étapes !
Un retraité frontalier est une personne qui a travaillé dans un pays voisin — souvent en Suisse — tout en résidant en France, et qui bénéficie aujourd’hui de droits à la retraite dans les deux pays. C’est le cas typique de nombreux retraités vivant en Haute-Savoie, dans le Doubs ou le Pays de Gex. Ce statut particulier implique des choix spécifiques en matière de protection sociale, fiscalité et couverture santé.
À la retraite, plusieurs questions se posent : suis-je encore considéré comme frontalier ? À quelles prestations ai-je droit des deux côtés de la frontière ? Puis-je toucher une retraite suisse ET française ? Réponses : oui, si vous avez cotisé dans les deux pays, vous avez potentiellement droit à un cumul de pensions. Mais attention, cela peut aussi compliquer certaines démarches, notamment pour l’assurance maladie.
Pour pouvoir toucher une retraite aussi bien française que suisse, il faut avoir cotisé dans les deux pays. Cela peut paraître évident, mais mieux vaut le rappeler : pas de cotisation, pas de retraite.
Voici les conditions principales à remplir :
Si vous avez travaillé dans les deux pays, bonne nouvelle : vous pouvez cumuler une retraite française et une retraite suisse.
Pas toujours évident de s’y retrouver entre les systèmes français et suisse, surtout quand on a cotisé dans les deux pays. Voici un tableau clair pour vous aider à y voir plus clair sur les âges légaux de départ en retraite, côté France et côté Suisse.
Le droit d’option, c’est le choix à faire entre deux systèmes de couverture santé lorsque vous êtes un retraité ayant travaillé en Suisse et résidant en France. Il s’applique à celles et ceux qui, comme vous, ont été frontalier et se retrouvent à la retraite avec la question : “Je relève de la LAMal ou de la Sécurité sociale française ?”
Ce choix, vous ne le faites qu’une seule fois dans votre vie, au moment du passage à la retraite, et il est irréversible. En clair, une fois que vous avez pris votre décision, impossible de revenir en arrière. Autant dire qu’il vaut mieux être bien conseillé avant de signer quoi que ce soit.
Concrètement, vous pouvez soit :
En 2024, la LAMal coûte autour de 350 à 500 CHF par mois selon votre caisse et votre situation (source : priminfo.admin.ch). À l’inverse, avec la Sécurité sociale française, votre cotisation sera calculée sur votre revenu fiscal pour s’aligner sur la cotisation subsidiaire de l’assurance maladie, ce qui peut rapidement grimper. Il faut donc bien faire vos calculs !
Skarlett est là pour vous aider à peser le pour et le contre selon votre situation : lieu de résidence, habitudes de soins, revenus, projets de mobilité… Nos experts maîtrisent parfaitement les rouages de ce fameux droit d’option et vous guident pour prendre la meilleure décision pour votre santé et votre budget.
Depuis quelques années, le droit d’option à la retraite fait l’objet d’évolutions importantes, en lien avec les discussions entre la France et la Suisse. Longtemps figé, ce choix unique entre la LAMal et la Sécurité sociale française commence à être repensé, face à la complexité croissante des parcours de vie transfrontaliers.
En 2024, plusieurs associations de retraités frontaliers et parlementaires suisses demandent la remise en question de son caractère irréversible. Pourquoi ? Parce que de plus en plus de seniors souhaitent pouvoir ajuster leur couverture santé avec l’évolution de leur situation personnelle : déménagement, changement de revenus ou dépenses de santé plus élevées. Rien d'officiel pour l’instant, mais les débats sont bien lancés.
Par ailleurs, certains cantons suisses alertent sur le manque de coordination entre les deux régimes. Dans ce contexte, la France et la Suisse envisagent de mieux harmoniser les procédures d’affiliation et de renforcer l’accompagnement des assurés. Le but ? Éviter les erreurs d’option et sécuriser le choix final.
Choisir la LAMal à la retraite, c’est opter pour la sécurité… mais pas toujours pour les économies.
Du côté des avantages, la LAMal permet généralement un très bon niveau de remboursement, notamment si vous continuez à consulter vos spécialistes en Suisse. Vous n’avez pas à avancer les frais chez les prestataires suisses agréés, et vous bénéficiez d’un accès direct à un réseau médical de qualité. Autre point fort : la stabilité. Contrairement à certaines mutuelles françaises qui ajustent leurs tarifs avec l’âge, les primes LAMal ne varient pas selon votre état de santé.
Côté inconvénients maintenant : la principale difficulté réside dans le coût mensuel. En 2024, les primes LAMal pour les retraités français varient en moyenne entre 350 CHF et 500 CHF par mois (source : priminfo.admin.ch), sans compter la complémentaire santé, souvent nécessaire pour être bien remboursé en France. S’ajoute la lenteur administrative constatée dans certains remboursements transfrontaliers, notamment quand vous êtes soigné en France avec une LAMal de base.
La PUMA, c’est un peu la promesse d’un système santé sans galère : vous êtes couvert automatiquement par l’assurance maladie française dès lors que vous résidez de manière stable en France. Et pour les retraités, notamment les anciens frontaliers, c’est souvent une tranquillité d’esprit. Plus besoin de justifier une activité ou des droits ouverts. Vous êtes résident ? Vous êtes assuré. Point.
Les avantages sont clairs : en cas de pépin de santé, vous êtes pris en charge dans le cadre du régime général. Vos soins sont remboursés selon les taux habituels de la sécurité sociale. Vous gardez le même médecin traitant, les mêmes habitudes, et surtout, c’est simple à gérer administrativement. Pas besoin de renvoyer des documents entre la France et la Suisse à chaque consultation.
Côté cotisation, la PUMA est gratuite… pour les personnes sans revenus ou avec une pension modeste. Mais si votre revenu fiscal dépasse un certain seuil (11 601 € en 2024 pour 2022 – source : service-public.fr), vous serez redevable d’une cotisation subsidiaire maladie équivalente à environ 6,5 % de vos revenus après abattement (hors pensions de retraite).
Mais attention : si vous avez encore des soins réguliers en Suisse ou des spécialistes là-bas, la PUMA n’est pas toujours la meilleure option. Vous serez moins bien remboursé pour des soins transfrontaliers, à moins d’avoir une mutuelle complémentaire adaptée. C’est là que le bât peut blesser ! Et si vous touchez une pension AVS seulement, sans résidence principale en France, vous ne pouvez pas en bénéficier.
Vous hésitez encore entre la LAMal (suisse) et la Sécurité sociale française pour votre retraite ? Pas de panique ! On vous a préparé un tableau simple et clair pour comparer ces deux systèmes sur trois critères essentiels : les cotisations, les remboursements et les garanties.
L’objectif : vous aider à prendre une décision éclairée, selon vos besoins de santé, vos revenus et votre mode de vie.
*Cotisations données à titre indicatif pour un senior à la retraite en 2024. Les montants peuvent varier selon les situations individuelles.
La LAMal est souvent plus avantageuse si vous conservez une forte connexion avec le système de soins suisse. En revanche, si vous vivez en France à temps plein et que vous consultez principalement en France, la Sécurité sociale française (PUMA) peut être plus économique… à condition de bien choisir sa mutuelle complémentaire.
Que vous soyez affilié à la LAMal ou à la Sécurité sociale française, certaines dépenses de santé restent totalement à votre charge si vous n’avez pas de mutuelle complémentaire. C’est là que les mauvaises surprises commencent… et que l'addition grimpe vite ! Voici une liste claire des frais que ces régimes de base ne remboursent pas ou très peu :
Arrivé à la retraite, vos dépenses de santé ont tendance à grimper. Et sans une complémentaire santé adaptée, c’est souvent votre budget qui en prend un coup. Hospitalisation, soins dentaires, prothèses auditives ou lunettes : la Sécurité sociale comme la LAMal ne couvrent qu’une partie des frais. Résultat ? Le reste à charge peut atteindre plusieurs milliers d’euros par an si vous n’êtes pas bien couvert.
Une étude montre que les plus de 60 ans dépensent en moyenne 1 187 € de reste à charge par an (source : DREES, Panoramique sur les dépenses de santé). Et ce chiffre grimpe vite si vous avez des traitements réguliers ou des soins en Suisse. Sans bonne mutuelle, chaque consultation ou équipement devient une source d’inquiétude plus qu’un soulagement.
Le vrai risque ? Renoncer à se soigner. Par peur du coût, certains seniors repoussent des soins, avec des conséquences possibles sur leur qualité de vie. En ayant une couverture mal calibrée, vous pourriez payer pour des garanties inutiles… ou inversement, ne pas être remboursé là où vous en avez vraiment besoin.
Passé 60 ans, certains postes de santé deviennent de véritables incontournables : la vue baisse, l’audition faiblit, les dents deviennent plus fragiles… Sans parler des séjours à l’hôpital qui deviennent parfois plus fréquents. Pour les retraités frontaliers, ces besoins sont d’autant plus marqués qu’ils jonglent entre deux systèmes de soins – français et suisse – qui ne couvrent pas tout, surtout pour l’optique, le dentaire, l’auditif et l’hospitalisation.
C’est simple : une couronne dentaire peut vous coûter entre 500 et 2 000 € en France (source : ameli.fr), une paire de lunettes progressives dépasse facilement 600 €, et un appareil auditif moderne peut représenter un reste à charge de plus de 1 000 € si vous sortez du panier 100 % santé. Côté hospitalisation, une chambre individuelle coûte en moyenne 80 € par nuit… rarement remboursée intégralement.
Premier critère : le niveau de remboursement. Toutes les mutuelles ne se valent pas, et certaines proposent des renforts spécifiques pour les soins coûteux désormais plus fréquents après 60 ans (optique, dentaire, auditif, etc.). C’est là que la vigilance est essentielle : un contrat faible sur ces postes peut vite générer plusieurs centaines d’euros de reste à charge tous les ans.
Deuxième critère : les garanties en cas d’hospitalisation. Ce poste est souvent sous-estimé… jusqu’au jour où une hospitalisation survient. Regardez si la mutuelle prend en charge la chambre individuelle, le forfait journalier (20 €/jour en 2024 – source : ameli.fr), les dépassements d’honoraires et, très important, les actes hors nomenclature. Un contrat bien pensé doit couvrir ces frais pour vous éviter les mauvaises surprises.
Dernier point clé : le délai de carence. Certaines mutuelles appliquent un délai avant que certaines garanties n’entrent en jeu. Un point à ne pas négliger, surtout si vous avez des soins prévus ou si votre santé est fragile.
Quand on parle de santé à la retraite, on entend souvent deux noms : mutuelle française et complémentaire suisse. Et si, en apparence, elles semblent jouer le même rôle, leurs différences sont bien réelles… et peuvent peser lourd dans vos dépenses de santé ! Pour faire simple : en France, la mutuelle complète les remboursements de la Sécurité sociale. Elle prend en charge une partie – voire la totalité – du reste à charge (comme les lunettes, les prothèses dentaires ou la chambre individuelle à l’hôpital). En Suisse, la complémentaire santé vient en renfort de la LAMal, qui est obligatoire mais très basique. Elle permet en général d’avoir accès à des prestations plus confortables : chambre privée, médecins hors canton, médecines douces, etc.
La vraie différence ? C’est le mode de tarification et la logique derrière chaque système. En France, le prix de votre mutuelle dépend souvent de votre âge, de vos garanties et de votre lieu de résidence. En Suisse, la complémentaire fonctionne plutôt selon un modèle de “sur-mesure”, avec des franchises, des limites par prestation et des coûts très variables selon votre assureur. Et attention : les remboursements suisses sont rarement valables en France… et inversement !
Pour les retraités frontaliers, cette distinction est cruciale. Si vous avez choisi la LAMal avec des soins réguliers en France, vous aurez besoin d’une mutuelle complémentaire spécifiquement conçue pour les soins français. Si vous êtes à la Sécu, inutile d’investir dans une complémentaire suisse qui ne couvrira pas ce dont vous avez besoin au quotidien.
Skarlett, c’est bien plus qu’un simple comparateur : c’est un véritable allié du quotidien pour les retraités frontaliers. Vous avez travaillé en Suisse, mais vivez désormais en France ? Vous naviguez entre la LAMal, la Sécu, deux retraites, deux fiscalités ? Pas de panique, on s’occupe de tout. Notre priorité : vous faire gagner du temps, de l’argent et de la tranquillité.
Pas de contrats tout faits ou de discours flous : on parle clair, on va droit au but, et surtout, on s’adapte à votre réalité. Que vous soyez rattaché à la LAMal ou à la Sécurité sociale française, chaque détail compte : vos spécialistes, vos dépenses courantes, les petits bobos du quotidien... et même vos déplacements entre France et Suisse.
Avec Skarlett, vous bénéficiez d’un accompagnement humain, accessible et engagé. Un seul référent vous suit pas à pas, vous aide à comparer, à comprendre, à choisir... et même à effectuer les démarches à votre place. Fini le stress des contrats incompréhensibles ou des appels sans réponse. On est là, vraiment là, pour que vous puissiez vivre votre retraite l’esprit léger.
Vous avez des questions ? Des doutes ? L’envie de faire le point sur votre couverture actuelle ? Skarlett est à un coup de fil ou quelques clics. Ensemble, on construit une protection santé qui vous ressemble. Sereinement.
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