
Prime de départ à la retraite : Combien toucher à son départ ?
La prime de départ à la retraite peut booster vos premiers pas hors du travail. Découvrez qui y a droit, comment elle est calculée et comment l’optimiser sereinement.
Prendre un congé parental, c’est un vrai choix de vie… mais aussi un moment clé pour vos droits à la retraite. Trimestres, majorations, réforme des retraites : pas facile d’y voir clair. Cet article vous aide à faire le point, simplement, sans jargon. Et vous montre comment ne pas passer à côté de vos droits — voire les optimiser.
Le congé parental peut sembler loin, mais il a un vrai impact sur votre retraite. Trimestres, majorations, droits parentaux spécifiques… Si vous avez arrêté ou réduit votre activité pour élever vos enfants, cela change vos droits au moment de partir à la retraite. Et avec la réforme des retraites, certaines règles ont évolué. Pas de panique : on vous explique tout avec clarté et simplicité. Vous saurez enfin où vous en êtes, ce à quoi vous avez droit… et ce que vous pouvez encore faire pour optimiser votre retraite.
Quand on parle de congé parental, la question des trimestres validés pour la retraite est cruciale. Même si ce congé n’est pas ou peu rémunéré, il peut vous permettre de valider jusqu’à 8 trimestres par enfant grâce au dispositif de l’Assurance vieillesse du parent au foyer (AVPF). Ce système est financé par la CAF et permet de continuer à acquérir des droits à la retraite, comme si vous étiez salarié. Mais attention, il faut remplir certaines conditions de ressources et être affilié à la CAF pendant cette période (source : lassuranceretraite.fr).
Ce n’est pas automatique ! Pour bénéficier de l’AVPF et donc de la validation des trimestres, vous devez toucher la PreParE ou une autre prestation familiale, et ne pas dépasser un certain revenu. Si vous élevez seul(e) votre enfant, vous pouvez en profiter plus longtemps. Il est aussi possible de cumuler cette validation avec d’autres majorations pour enfants, comme celle liée à la maternité ou à l’adoption.
Vous avez eu ou élevé des enfants ? Bonne nouvelle : cela peut vous rapporter des trimestres supplémentaires pour la retraite. En plus des trimestres cotisés ou assimilés, la majoration de durée d’assurance pour enfant vous accorde jusqu’à 8 trimestres par enfant : 4 trimestres au titre de la maternité ou de l’adoption, et 4 autres pour l’éducation jusqu’aux 4 ans de l’enfant (source : lassuranceretraite.fr).
Et ce n’est pas réservé aux mamans ! Les papas peuvent également en bénéficier s’ils ont effectivement élevé l’enfant — notamment pour le partage des trimestres d’éducation. Depuis la réforme, le couple peut répartir ces 4 trimestres éducatifs comme bon lui semble avant les 4 ans de l’enfant. Mais attention : passé ce délai, ils sont automatiquement attribués à la mère.
Ce coup de pouce est précieux pour compléter une carrière avec des interruptions ou du temps partiel. Il peut faire la différence entre une retraite à taux plein ou une décote. C’est aussi un bon moyen de compenser les inégalités dans les parcours professionnels.
Quand on parle de retraite, la caisse de retraite, c’est un peu le gardien de vos droits. Elle centralise toutes les informations liées à votre carrière : salaires, périodes travaillées, congés spécifiques comme le congé parental, etc. Et surtout, elle est chargée de valider les trimestres qui serviront à calculer votre future pension.
Le problème, c’est que certaines périodes ne sont pas automatiquement prises en compte, notamment celles non cotisées mais assimilées comme le congé parental ou une période de temps partiel pour s’occuper d’un enfant. Dans ces cas-là, il faut absolument en faire la demande auprès de votre caisse de retraite. Sans cette démarche, vous pourriez perdre des trimestres pourtant acquis.
Il existe plusieurs régimes (CNAV, MSA, CNRACL, etc.), et chacun a ses spécificités. Une bonne coordination entre ces caisses est essentielle pour éviter les erreurs ou les oublis. Selon un rapport de la Cour des comptes, en 2023, près de 11 % des relevés de carrière contenaient des anomalies susceptibles d’impacter le calcul final (source : courdescomptes.fr).
Le congé parental peut sembler invisible sur une fiche de paie, mais il n’est pas sans conséquences sur le montant de votre future pension. Même si vous validez des trimestres via l’AVPF ou les majorations pour enfants, l’absence de revenu cotisé pendant cette période peut impacter le calcul de votre moyenne annuelle de salaire — surtout si vous avez plusieurs enfants ou un congé prolongé.
Pourquoi ? Parce que seules les 25 meilleures années de salaire sont prises en compte dans le calcul de la retraite de base pour les salariés du privé (source : lassuranceretraite.fr). Si des années de congé parental remplacent des années mieux rémunérées, le montant moyen baisse… et la pension avec.
Ceci dit, tout n’est pas perdu. Des solutions existent pour limiter la casse, comme le rachat de trimestres, la reprise d’activité rémunérée avant la retraite, ou encore la surcote. Ces stratégies peuvent compenser les effets d’un congé parental long sur vos revenus futurs.
Le congé parental ne fait pas qu’impacter votre carrière : il ouvre aussi de nouveaux droits à la retraite. Depuis la réforme des retraites de 2023, ce type d’interruption bénéficie d’une reconnaissance renforcée dans le calcul de votre pension. Il est désormais pris en compte pour déterminer l’éligibilité à la retraite anticipée pour carrière longue. Concrètement, un parent ayant interrompu son activité pour élever un enfant peut désormais faire valoir ces années dans son parcours comme périodes validées, si elles répondent aux critères établis (source : legifrance.gouv.fr).
Autre évolution importante : le congé parental fait partie des périodes de suspension spécifiques qui peuvent être retenues pour atteindre les conditions de durée d’assurance requise. Cela permet, dans certains cas, d’éviter une décote sur la pension, notamment si vos dernières années d’activité ont été fréquemment interrompues. Une avancée notable pour celles et ceux qui ont mis leur carrière entre parenthèses pour leur famille.
Si votre carrière a été marquée par des périodes de congé parental ou d’interruption d’activité pour élever vos enfants, le minimum contributif majoré peut être un précieux coup de pouce. À condition de remplir certains critères, il permet d’augmenter le montant de votre pension de retraite, en complément des trimestres validés grâce à l’AVPF.
Le minimum contributif est une aide destinée aux retraités ayant eu de faibles revenus, mais qui ont cotisé assez longtemps pour partir à taux plein. En 2025, ce montant peut atteindre 847,57 € par mois avec la majoration maximale (source : lassuranceretraite.fr). Il est souvent attribué automatiquement, mais sa version majorée s’applique si vous avez cotisé au moins 120 trimestres dans le régime général.
Bonne nouvelle : les trimestres validés au titre du congé parental via l’Assurance vieillesse du parent au foyer peuvent compter dans ce calcul. Même chose pour les trimestres de majoration pour enfant. Cela signifie que le temps consacré à élever vos enfants peut améliorer votre éligibilité à cette aide, et donc votre pension finale.
Attention cependant : ce complément est plafonné en fonction de votre pension totale. Si votre retraite de base et complémentaire dépasse 1 380,16 € en 2025, il peut être réduit (source : service-public.fr). D’où l’intérêt de bien simuler votre situation avec un conseiller !
Depuis la réforme des retraites de 2023, le congé parental est officiellement reconnu comme une période "bénéfique" pour ceux qui visent une retraite anticipée. Avant, seule l’activité professionnelle comptait vraiment dans le calcul des droits pour carrière longue. Aujourd’hui, c’est différent : les périodes de congé parental sont désormais intégrées dans ce calcul, à condition qu’elles soient suffisamment longues et qu’elles aient effectivement interrompu votre activité (source : legifrance.gouv.fr).
Concrètement, cela veut dire quoi ? Si vous avez commencé à travailler jeune, interrompu votre carrière pour élever vos enfants, mais cotisé sans interruption en dehors de ça… vous pouvez partir plus tôt à la retraite. Autrement dit, ce temps passé à la maison ne vous pénalise plus — au contraire ! Il peut vous permettre d’atteindre plus vite le nombre de trimestres nécessaires à un départ anticipé, à taux plein.
Mais attention, toutes les situations ne se valent pas : il faut justifier les périodes auprès de votre caisse, prouver que vous remplissiez les conditions à l’époque (aide reçue, situation financière, etc.), et bien vérifier comment elles s’intègrent dans votre relevé de carrière.
Avec la réforme des retraites de 2023, certaines conditions ont été durcies, d’autres assouplies, surtout pour celles et ceux qui ont eu des parcours de vie entrecoupés par des périodes comme le congé parental. Pour les seniors, tout l’enjeu est de savoir si ces nouveaux critères vous rapprochent… ou vous éloignent de la retraite à taux plein.
Côté renforcements, l’âge légal est passé à 64 ans au lieu de 62, et la durée de cotisation a été augmentée à 43 ans pour partir au taux plein (source : legifrance.gouv.fr). Autant dire que chaque trimestre compte double. Pour les carrières longues, les règles se sont aussi complexifiées et l’identification des bons trimestres est désormais essentielle. D’où l’importance d’un regard expert sur votre relevé de carrière.
Mais il y a aussi des avancées. Si vous avez pris un congé parental, votre période d’interruption peut maintenant être prise en compte pour partir plus tôt, dans le cadre de la retraite anticipée (source : service-public.fr). Une vraie reconnaissance du rôle des parents dans la société ! En plus, certaines prestations comme l’AVPF vous permettent encore de valider des trimestres à domicile. Et ça, ce n’était pas gagné auparavant.
Bonne nouvelle : le congé parental peut désormais compter dans le calcul pour un départ anticipé au titre de la carrière longue. Avant la réforme de 2023, seuls les trimestres cotisés réellement, c’est-à-dire avec un revenu soumis à cotisations, entraient en compte. Aujourd’hui, certaines périodes de congé parental, s’il y a eu interruption complète d’activité, sont intégrées au calcul des 5 trimestres avant la fin de l’année des 20 ans (ou 4 trimestres l’année des 16 ans), nécessaires pour prétendre à un départ anticipé (source : legifrance.gouv.fr).
Mais attention, ce n’est pas automatique. Il faut que la période de congé parental ait été "pleinement justifiée" : cela signifie que vous devez prouver que vous ne travailliez pas, par exemple avec des justificatifs CAF pour la PreParE ou une attestation de votre employeur. Si votre carrière a été interrompue plus de 6 mois d’affilée pour élever un enfant, cette période pourra être considérée équivalente à du travail dans le cadre de la retraite anticipée.
Le nombre de trimestres requis pour partir à la retraite à taux plein dépend désormais de votre année de naissance. Avec la réforme de 2023, il faut entre 166 et 172 trimestres selon les générations. Mais attention : tous les trimestres ne se valent pas. Certains sont cotisés, d’autres assimilés, comme ceux validés pendant un congé parental grâce à l’Assurance vieillesse du parent au foyer (AVPF) (source : lassuranceretraite.fr).
Voici un tableau récapitulatif pour mieux comprendre :
Si vous avez pris un congé parental et que vous souhaitez que cette période soit bien prise en compte dans votre retraite, certains justificatifs sont indispensables. Rien de bien compliqué, mais mieux vaut s'y préparer à l’avance pour éviter les mauvaises surprises au moment du départ à la retraite.
Vous l’aurez compris : congé parental, trimestres validés, majorations et réformes successives ont un impact direct sur votre future pension. Pour ne rien laisser au hasard, Skarlett vous accompagne à chaque étape. Nos experts analysent votre parcours, identifient les droits oubliés et vous aident à optimiser votre retraite. Avec Skarlett, chaque trimestre compte, et votre engagement parental est enfin reconnu à sa juste valeur.
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