
Retraités de la fonction publique : comment bien choisir votre mutuelle santé ?
Ancien fonctionnaire ? Profitez d’avantages cachés sur votre mutuelle santé que la plupart ignorent !


Vous partez bientôt à la retraite ?
Bonne nouvelle : la loi Évin vous permet de conserver votre mutuelle d’entreprise après votre départ, sans questionnaire de santé ni coupure de garanties.
Mais attention, ce maintien obéit à des règles précises et comporte quelques limites qu’il vaut mieux connaître avant de choisir.

Adoptée le 31 décembre 1989, la loi Évin (article 4 de la loi n°89-1009) encadre la continuité de la couverture santé des salariés après la fin de leur activité.
Concrètement, elle impose aux assureurs de proposer le maintien de la mutuelle collective aux anciens salariés partant à la retraite.
Ce dispositif permet donc de conserver les garanties dont vous bénéficiez en tant que salarié, sans interruption de couverture ni conditions médicales nouvelles.
👉 Consultez notre guide des démarches pratiques pour activer votre portabilité.
Pour bénéficier du maintien de votre mutuelle d’entreprise grâce à la loi Évin, vous devez :
⚠️ Si vous ne formulez pas votre demande dans le délai imparti, vous perdez définitivement votre droit au maintien.
La loi Évin offre plusieurs bénéfices non négligeables pour les nouveaux retraités :
Aucune condition médicale n’est exigée : pas de questionnaire, pas de sélection selon l’état de santé.
Vous gardez exactement les mêmes garanties qu’en activité, même si vous souffrez de pathologies chroniques ou de traitements coûteux.
Les frais de prothèses, implants ou soins dentaires restent couverts dans les mêmes conditions que votre ancienne mutuelle collective.
C’est un point fort, car les besoins dentaires augmentent souvent avec l’âge.
Verres progressifs, montures, lentilles : votre niveau de remboursement reste identique.
Un vrai atout face au coût élevé des équipements optiques pour seniors.
Appareillages auditifs, hospitalisation longue durée ou chambre individuelle : ces postes souvent coûteux sont maintenus avec un bon niveau de remboursement.
Si votre contrat collectif prévoyait des remboursements pour l’ostéopathie, la chiropraxie ou d’autres médecines alternatives, ils sont conservés sous le régime Évin.
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À la retraite, l’entreprise ne prend plus en charge une partie de la cotisation.
Cependant, la loi Évin prévoit un plafonnement progressif pour éviter les hausses brutales.
Prenons un salarié payant 40 € par mois en activité (sur une cotisation totale de 80 € : moitié employeur, moitié salarié).
À la retraite :
Ce mécanisme rend la transition financière plus douce, même si la mutuelle devient plus chère à long terme.

La loi Évin protège aussi d’autres bénéficiaires :
Même si la loi Évin sécurise la continuité des soins, elle présente trois limites importantes à ne pas ignorer.
Vous disposez de 6 mois après la fin de votre contrat pour adresser votre demande à l’assureur.
Passé ce délai, la possibilité de maintien est perdue, sans recours.
Sans participation de l’employeur, la mutuelle peut devenir coûteuse au fil des années, surtout pour les petits revenus.
Vous ne pouvez pas étendre le contrat à un nouveau conjoint ou enfant après votre départ.
Le contrat Évin reste strictement personnel.
La loi Évin assure une continuité rassurante, mais n’est pas toujours la plus avantageuse financièrement.
👉 Si votre ancien contrat était très complet, la loi Évin reste une excellente transition.
Mais sur le long terme, une mutuelle senior personnalisée peut offrir un meilleur rapport garanties/prix.

La loi Évin reste un dispositif protecteur pour les nouveaux retraités : elle garantit une continuité de soins sans exclusion médicale, avec un cadre tarifaire encadré.
Mais elle n’est pas toujours la solution la plus économique à long terme.
👉 Avant de choisir, comparez le coût réel sur 3 ans et les garanties proposées par une mutuelle senior spécialisée.
Vos questions fréquentes
Puis-je conserver ma mutuelle d’entreprise à vie ?
Oui, tant que vous continuez à payer vos cotisations. Il n’y a pas de limite d’âge imposée.
Dois-je faire un examen médical pour rester couvert ?
Non, aucune condition médicale ni questionnaire n’est exigé.
Que se passe-t-il si je rate le délai de 6 mois ?
Vous perdez définitivement le droit au maintien Évin. Vous devrez alors souscrire une mutuelle senior individuelle.
Mon conjoint peut-il continuer à être couvert ?
Oui, s’il était déjà ayant droit sur votre contrat, et pour une durée maximale d’un an.
Le tarif de ma mutuelle va-t-il augmenter rapidement ?
Oui, de manière encadrée : +50 %, puis +75 %, puis +100 % au maximum sur trois ans.
Puis-je changer de mutuelle après avoir choisi le maintien Évin ?
Oui, à tout moment grâce à la résiliation infra-annuelle, en comparant avec d’autres offres plus adaptées.
Puis-je ajouter un nouveau bénéficiaire ?
Non, le contrat Évin ne peut pas être étendu à de nouveaux ayants droit après la retraite.
Est-ce cumulable avec une surcomplémentaire santé ?
Oui, c’est même recommandé pour améliorer vos remboursements sur les postes coûteux (dentaire, optique, audition).
Que faire si ma mutuelle refuse le maintien ?
Elle en a l’obligation légale. En cas de refus, vous pouvez saisir le médiateur de l’assurance.
Est-ce que la loi Évin s’applique si j’ai été licencié avant la retraite ?
Non, dans ce cas, c’est la portabilité de la mutuelle (pendant 12 mois maximum) qui s’applique.


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