Allergies au pollen : comment faire pour passer un printemps (plus) tranquille ?

La rédaction de Skarlett
22 avril 2024
5 minutes de lecture

Atchoum ! Nez qui coule, éternuement, yeux qui grattent… C’est le printemps, la saison du pollen ! Comme près de 30% de la population, vous êtes allergique au pollen ? Skarlett est là pour vous aider à passer un printemps plus tranquille.

Rouge gorge au printemps

Allergie au pollen : les symptômes

Nous sommes de plus en plus nombreux à être gêné en cette période pourtant plutôt joyeuse du printemps. Et pour cause, comme il fait plus chaud plus longtemps, les arbres sont en fleurs plus longtemps et plus tôt. Mais ce n’est pas tout ! En ville, c’est encore pire à cause de la pollution qui irrite nos voies respiratoires etinteragit avec les particules de pollen. 


Le pollen peut avoir de nombreux effets ennuyeux : 

  • éternuements (parfois nombreux)
  • Nez qui gratte ou qui coule 
  • Yeux rouges qui démangent voir qui pleurent un peu (ne soyez pas triste, il y a des solutions !)

Dans certains cas : 

  • Respiration sifflante ou toux
  • Rhinite allergique ou encore asthme allergique.

Bref, les allergies saisonnières peuvent être une vraie plaie !

Si vous avez ces symptômes, consultez un allergologue qui sera à même de vous dire si c’est bien une allergie au pollen.

Bon à savoir

Certaines plantes sont plus à risques d’allergies que d’autres. Les graminées (comme le blé, l’avoine, le seigle ou l’orge) ; le bouleau principalement dans le nord de la France ; le cyprès, le thuya, le genévrier et d’autres espèces de la même famille, ainsi que l’olivier, essentiellement dans le sud de la France, mais aussi l’aulne, le frêne, le murier à papier, le noisetier, l’armoise, le platane ou encore le plantain… Si vous voyez ces arbres, fuyez !

Jusqu'à quand durent les allergies au pollen ?

Ce dérangement saisonnier début généralement au printemps (entre février et mai), lors de la floraison des arbres, mais d’autres plantes allergènes libèrent leur pollen tout au long de l'été, et ce, jusqu'à la mi-octobre.


Mais pas de panique, nous sommes là pour vous proposer des solutions !

Quels remèdes aux allergies au pollen ?

Les méthodes “mécaniques” 

Pour soulager vos allergies au pollen, vous pouvez commencer par les méthodes simples pour apaiser les symptômes. 

  • Pour les nez encombrés, une première solution serait de vous laver le nez régulièrement avec du spray à l’eau de mer (idée maison : une demi-cuillère à café de sel dans 250 ml d’eau chaude) ou vous rincer les narines avec du sérum physiologique.
  • Pour les yeux qui grattent, vous pouvez calmer les démangeaisons en vous appliquant une compresse d’eau froide ou un sachet de thé humide et froid pendant une dizaine de minutes.


Si vous êtes asthmatique, surtout pensez à votre ventoline.

Les méthodes “classiques, mais efficaces”


Les antihistaminiques sont couramment utilisés pour traiter les symptômes des allergies, y compris les allergies au pollen. Ils sont accessibles sans ordonnance en pharmacie.

Ils agissent en bloquant l'action de l'histamine, une substance chimique produite par le système immunitaire en réponse à l'exposition à un allergène, comme le pollen. 

Ils réduisent les symptômes courants des allergies au pollen. Ils sont disponibles sous forme de comprimés, de sirops, de gouttes oculaires et de sprays nasaux. Attention : ils peuvent entrainer des coups de fatigue, voire des somnolences !


Demandez conseil à votre pharmacien préféré, notamment si vous prenez un autre traitement, car certaines formes peuvent ne pas correspondre à tout le monde.


Pour les symptômes respiratoires plus sévères, des dérivés de la cortisone sont disponibles, mais doivent être prescrit pas votre médecin. 

Les méthodes naturelles

Les plantes et huiles essentielles bénéfiques

Avant de vous tourner vers les antihistaminiques, vous pouvez essayer des remèdes plus naturels comme les plantes ou les huiles essentielles.

Le thym

Le thym agit comme un décongestionnant pour les voies respiratoires, utile en cas de nez bouché. Il peut être consommé en tisane avec une cuillère à café de thym dans 40 cl d'eau bouillante, agrémentée de miel. L'inhalation d'une goutte d'huile essentielle de thym à linalol dans un bol d'eau chaude aide également à déboucher le nez.

L’estragon

L’estragon n’est pas seulement bon dans les plats mijotés, il est aussi efficace pour soulager les symptômes des rhinites allergiques, des crises d'urticaire et des démangeaisons.

Pour utiliser l’estragon, il existe plusieurs possibilités : en application topique sur le plexus solaire ou en infusion (quelques feuilles de romarin dans une tasse d’eau bouillante pendant 10 minutes).

Le romarin

Le romarin aide à calmer l’inflammation des voies respiratoires et qui agit particulièrement sur les oreilles, le nez et la gorge. Il est idéal pour diminuer les symptômes d’allergies, notamment les yeux qui piquent ou qui pleurent. 

Pour bénéficier de ces effets, pas besoin d’en mettre dans tous vos plats, vous pouvez le consommer en infusion ou gélules.

La lavande

L’huile essentielle de lavande n’a pas seulement une odeur très agréable et apaisante, qui peut même vous aider à dormir !


Elle soulage aussi efficacement les soucis respiratoires grâce à ses propriétés décongestionnantes, utiles pour lutter contre le nez bouché, réduire les crises d’éternuements et soulager les voies respiratoires.

Pour profiter de ses vertus, respirez 2 à 3 gouttes d’huile essentielles de lavande sur un mouchoir tout au long de la journée.


Attention, les huiles essentielles ne doivent pas être utilisées à la légère, il faut s’assurer de les diluer correctement, d’effectuer un test sur la peau pour éviter les réactions cutanées, et d’autres allergies ! En cas de possibilité d’interaction médicamenteuse, consultez un professionnel de santé.

Donnez un coup de boost à votre corps !

En parallèle, vous pouvez donner un coup de main votre organisme en lui apportant des aliments qui vont l’aider à se protéger : 

  • La vitamine C pour aider son système alimentaire dans les jus d’agrumes frais par exemple.
  • Le magnésium : ce minéral essentiel est impliqué sur la fonction pulmonaire et la réactivité des bronches. Ils se trouvent naturellement dans les légumes à feuilles vertes (comme les épinards et le chou frisé), les fruits secs (comme les amandes, les noix de cajou et les noix) ou encore les graines (comme les graines de citrouille et de tournesol).


Ceci ne peut être considéré comme un traitement, mais il vaut mieux mettre toutes les chances de votre côté pour passer un printemps tout doux !

L’oligothérapie

Les oligo-éléments sont des minéraux essentiels à l'organisme en très petites quantités pour divers processus physiologiques, tels que le métabolisme, la croissance cellulaire et la fonction immunitaire. 

Sous forme de compléments alimentaires, ils peuvent aider à réguler certains déséquilibres.


Trois oligo-éléments sont intéressants en cas d’allergie au pollen. 

  • Le manganèse : limite la réaction inflammatoire. 
  • Le zinc et le sélénium : atténuent l’inflammation et le stress oxydatif.

En parallèle, on prend de bonnes habitudes !

Quelques bonnes pratiques pour passer entre les mailles de pollen :


  • Aérer quotidiennement son intérieur en fin de journée.
  • Si possible, dormir la fenêtre fermée, surtout si votre lit est proche de celle-ci.
  • Porter des lunettes de soleil en extérieur.
  • Brosser ses cheveux et les laver plus souvent en rentrant.
  • Réduire les déplacements à vélo.
  • Privilégier le séchage du linge à l'intérieur et un lavage régulier de vos vêtements.
  • Pas drôle à entendre, mais faire le ménage plus régulièrement peut également aider.
  • Il existe une controverse autour des purificateurs d’airs, des études contradictoires concluent à une utilité partielle, celui à filtre serait à privilégier.

Avant d’aller vous balader à la campagne, vous pouvez vous renseigner sur les alertes polliniques du RNSA. (Réseau National de Surveillance Aérobiologique)

Toutes ces solutions visent à soulager les symptômes, mais s’ils persistent, peut-être faudra-t-il prendre rendez-vous chez votre médecin ou chez un allergologue qui pourra vous rechercher l’allergène précis qui vous dérange et vous proposer une désensibilisation. Il faut garder à l’esprit que c’est un traitement qui dure sur plusieurs mois.

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