
Conclave des retraites : ce que vous allez perdre (ou gagner) dès 2026
Découvrez ce que vous allez réellement gagner ou perdre, on fait le point.
En 2026, le gouvernement de François Bayrou installe une « année blanche », signe d’une rigueur budgétaire inédite. Ce gel des prestations, des revenus et des barèmes est un tournant fort pour les finances publiques et individuelles. Décryptage de ce que vous ne verrez définitivement plus augmenter.
En 2026, les pensions de retraite seront maintenues au niveau de 2025, sans aucune indexation sur l’inflation. Simplifié, un retraité percevant 1 500 € net par mois l’an passé touchera… 1 500 € en 2026, malgré la hausse probable du coût de la vie. Concrètement, le pouvoir d’achat des seniors diminuera, accentuant les difficultés pour les plus modestes.
Tous les bénéficiaires d’aides sociales verront leur montant figé pour l’année complète. RSA, APL, allocations familiales, allocations chômage : aucun ajustement, même partiel, n’est prévu. Une mesure qui pourrait pénaliser les familles modestes et les demandeurs d’emploi si le niveau général des prix poursuit sa tendance haussière.
Les tranches de l’impôt sur le revenu, la CSG et la CRDS resteront inchangées en 2026, tout comme tous les dispositifs d’ajustement liés au coût de la vie.
Résultat : en cas de légère indexation des salaires ou des revenus fonciers, de nombreuses personnes pourraient basculer dans une tranche supérieure ou voir leur imposition augmenter mécaniquement sans bénéfice réel.
Aucun ministère ne bénéficiera d’une revalorisation générale ou catégorielle : les salaires des agents publics resteront au niveau de 2025. Après plusieurs années de gel, ce blocage pourrait peser sur la motivation et la capacité d’attraction du secteur public — déjà sous tension. Un défi pour l’efficacité des services.
Le gouvernement entend réaliser près de 44 milliards d’euros d’économies, en gelant les dépenses courantes, afin de contenir la progression des coûts de la Sécurité sociale et du budget de l’État. François Bayrou évoque un effort collectif pour économiser 7 milliards uniquement grâce à cette mesure.
Objectif : maintenir la stabilité financière du pays, tout en évitant un creusement du déficit.
La Banque de France propose deux fois par an les taux du Livret A et du LEP, en calculant la moyenne de l’inflation (hors tabac) et le taux € STER (interbancaire euro). Lorsque le gouvernement juge la situation exceptionnelle (comme la protection des ménages modestes), il peut déroger à la formule, comme avec le LEP à 2,7 %.
Les acteurs du logement bénéficient d’un financement plus favorable, avec une économie d’environ 1 milliard €.
Cette règle s’applique à « toutes les catégories de Français » : retraités, salariés, chômeurs, agents publics.
Face à ce gel généralisé, les inégalités se creuseront : les ménages modestes, moins capables d’anticiper, seront les premiers affectés. À l’inverse, les plus aisés, souvent peu dépendants des prestations sociales, ressentiront moins les effets.
Oui, si l’inflation persiste, 2026 promet d’être une année de rigueur financière pour beaucoup. Toutefois, ce gel est présenté comme temporaire : exceptionnel, « ancré dans un cycle économique incertain ». Cela n’exclut pas une possible revalorisation en 2027, si la trajectoire budgétaire s’améliore.
Cette « année blanche 2026 » fixée par François Bayrou marque un moment fort de sobriété dans la gestion publique.
Suspense : pourra-t-elle rétablir les finances nationales sans affaiblir durablement le pouvoir d’achat des Français ? À suivre de près l’évolution des indicateurs économiques et sociaux dans les prochains mois.
Je veux les clés pour une retraite dorée !
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