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Depuis avril 2025, des milliers d’anciens fonctionnaires font face à des erreurs de versement de leur pension de retraite. En cause : l’implémentation d’un nouveau logiciel de paiement par la Direction générale des finances publiques (DGFIP), qui a engendré des dysfonctionnements majeurs.
La mise en place du nouveau système informatique a entraîné des anomalies dans le calcul et le versement des pensions. Certains retraités ont constaté des montants inférieurs à ceux attendus, tandis que d'autres n'ont tout simplement pas reçu leur pension du mois d'avril. Selon les informations rapportées, environ 800 anciens agents de l'État n'ont pas perçu leur pension en avril, et plusieurs milliers d'autres ont été affectés par des erreurs de montant.
Les dysfonctionnements ne se limitent pas à des retards de paiement. Des erreurs dans le calcul des taux de Contribution Sociale Généralisée (CSG) ont également été signalées, entraînant des prélèvements excessifs et des pensions amputées. Ces erreurs ont été attribuées aux anomalies du nouveau logiciel mis en place.
Face à ces problèmes, les retraités se sont tournés vers les services compétents pour obtenir des explications. Cependant, la communication a été jugée insuffisante. Les centres de gestion des retraites n'ont pas été informés en temps utile des anomalies, les laissant démunis face aux nombreuses sollicitations des pensionnés.
Au total, entre 25 000 et 30 000 dossiers de retraite sont actuellement en retard de traitement à l'échelle nationale. La CNAV a pris l'engagement de réduire ce nombre à 19 000 d'ici 2027, ce qui implique de traiter 6 000 dossiers supplémentaires. Cependant, la résorption de ces retards s'annonce complexe et nécessite des efforts considérables.
Pour les retraités concernés, ces dysfonctionnements ont des répercussions financières importantes. L'absence de pension ou la perception d'un montant erroné peut entraîner des difficultés pour subvenir aux besoins quotidiens. Les syndicats, tels que Solidaires Finances Publiques, ont demandé la mise en place d'acomptes pour pallier ces manquements.
La modernisation des systèmes de paiement des pensions, bien que nécessaire, doit être accompagnée de mesures garantissant la fiabilité des outils déployés. Les erreurs constatées soulignent l'importance d'une phase de test rigoureuse et d'une communication efficace entre les différents services impliqués.
Les autorités ont assuré que des mesures correctives sont en cours pour remédier aux dysfonctionnements. Cependant, la confiance des retraités a été ébranlée, et il est essentiel de rétablir un service fiable et transparent pour garantir le versement des pensions dans les délais impartis.
En conclusion, la mise en place du nouveau logiciel de paiement des pensions a mis en lumière les défis liés à la modernisation des systèmes informatiques dans le secteur public. Il est impératif de tirer les leçons de ces incidents pour éviter que de tels désagréments ne se reproduisent à l'avenir.
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