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Démembrement de propriété : ce que l’IFI ne vous dit pas (mais que vous devez absolument savoir)

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La rédaction de SkarlettPublication: 19 mai 2025Modification: 20 mai 2025

Transmettre son patrimoine de son vivant, tout en continuant à en profiter : c’est le principe du démembrement de propriété, un outil prisé par les retraités pour organiser leur succession. Mais attention, ce montage peut avoir des conséquences fiscales inattendues.
Notamment à l’IFI (impôt sur la fortune immobilière), où l’usufruitier – même s’il a déjà transmis la nue-propriété à ses enfants – reste considéré comme pleinement propriétaire. Résultat : c’est lui, et lui seul, qui est redevable de l’impôt. Une réalité souvent méconnue… qui mérite d’être bien comprise avant toute décision.

Démembrement de propriété : ce que l’IFI ne vous dit pas (mais que vous devez absolument savoir)

Démembrement, usufruit, donation : ce qu’il faut savoir

Quand un bien immobilier est démembré, sa propriété est répartie entre l’usufruitier (qui en a l’usage ou touche les loyers) et le nu-propriétaire (qui en récupérera pleinement la propriété plus tard). Ce montage patrimonial est courant chez les retraités, notamment pour anticiper une succession. Mais attention : à l’IFI, c’est l’usufruitier qui supporte l’intégralité de l’imposition, comme s’il était propriétaire à 100 % du bien.

Les nus-propriétaires, eux, ne déclarent rien à ce titre. Ce principe, prévu par la loi, peut parfois surprendre, surtout lorsqu'on a transmis l’essentiel de la valeur du bien à ses enfants. Malgré cela, le bien reste taxé dans le patrimoine de celui qui en a la jouissance… et donc sur qui pèse l’IFI éventuel.

Il existe néanmoins quelques exceptions. Dans certains cas de démembrement résultant d’une succession ou d’un divorce, l’impôt peut être partagé différemment. Ce sont des situations spécifiques, souvent complexes, où l'accompagnement d’un spécialiste peut faire toute la différence — surtout quand il s’agit d’optimiser votre fiscalité sans prendre de risques.


Quels sont les cas particuliers d’imposition de l’usufruitier ?

Dans certains cas, l’usufruitier peut se retrouver dans une situation d’imposition plus complexe ou inattendue. Par exemple, lorsqu’il détient un usufruit temporaire (généralement dans le cadre d’un arrangement familial ou d’une stratégie patrimoniale), il est malgré tout considéré comme redevable de l’IFI sur la part entière du bien, pendant toute la durée de l’usufruit. Idem en cas d’usufruit successoral : si vous avez hérité de l’usufruit suite au décès de votre conjoint, le fisc vous considérera comme propriétaire à part entière pour l’IFI, même si vous partagez la propriété avec vos enfants en nue-propriété.

Autre cas sensible : lorsque l’usufruitier ne perçoit aucun revenu tiré du bien (parce que le bien est occupé gratuitement par un proche, par exemple). Même dans ce cas-là, aucun abattement n’est prévu automatiquement. Le bien reste intégralement imposable, qu’il génère des loyers ou non.

Il existe aussi des montages via des sociétés civiles (SCI) où l'usufruitier ne détient que des parts sociales en usufruit. Là encore, le traitement fiscal dépend de la structuration du démembrement et peut ouvrir des pistes d’optimisation, mais attention aux pièges.

Donation temporaire d’usufruit : une stratégie fiscale efficace ?

La donation temporaire d’usufruit est une solution souvent méconnue, mais redoutablement efficace pour alléger votre impôt sur la fortune immobilière (IFI)… tout en faisant une bonne action. L’idée ? Transférer temporairement à une personne morale, comme une association ou un enfant majeur, l’usufruit d’un bien immobilier dont vous êtes propriétaire. Pendant la durée fixée (souvent entre 3 et 10 ans), vous renoncez aux revenus du bien… mais aussi à sa taxation à l’IFI.

Et ce n’est pas tout : comme vous ne percevez plus les loyers, ces revenus n’entrent plus dans votre impôt sur le revenu non plus.

Résultat : double optimisation fiscale. En prime, cela peut financer les études d’un petit-enfant, soutenir une cause qui vous tient à cœur, ou encore aider un proche ponctuellement, sans pour autant lui transmettre définitivement le bien.

Mais attention, cette opération doit être bien cadrée avec un notaire pour être valable aux yeux de l’administration fiscale. Et elle n’est pertinente que si elle s’inscrit dans une démarche réfléchie de gestion de patrimoine. 

Que faut-il déclarer ? Immobilier, parts, sociétés…

Quand vous préparez votre déclaration IFI, il ne s’agit pas seulement de lister vos maisons ou appartements. L’administration fiscale attend un inventaire complet de tous les biens et droits immobiliers que vous possédez, directement ou indirectement. Cela comprend par exemple vos résidences principales et secondaires, vos biens mis en location, les terrains constructibles ou agricoles non exploités professionnellement, ainsi que les bâtiments vacants.

Mais ce n’est pas tout. Vous devez aussi déclarer la valeur de vos parts de sociétés (comme une SCI ou une SCPI), dans la mesure où ces parts représentent une propriété sur des biens immobiliers. Même si vous n’êtes pas directement propriétaire d’un appartement, si votre société détient de l’immobilier, vous êtes concerné par l’IFI pour la partie vous revenant.

Et attention aux biens à l’étranger : si vous êtes résident fiscal français, l’IFI s’applique à votre patrimoine immobilier mondial. Une villa familiale au Portugal ou une maison de vacances en Espagne doivent aussi être déclarées, sous peine de redressement fiscal. Même logique pour les droits immobiliers comme l’usufruit, l’ ou la nue-propriété si vous en bénéficiez.

Placements immobiliers à déclarer (SCI, SCPI, OPCI…)

Certains investissements immobiliers ne se voient pas directement, mais ils comptent tout autant dans le calcul de votre IFI. Alors pas question de les oublier ! Voici une liste claire des placements à déclarer. Cela concerne notamment les parts de SCI (Société Civile Immobilière), les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) et les OPCI (Organismes de Placement Collectif Immobilier).

  • SCI : si vous détenez une SCI qui possède un ou plusieurs biens immobiliers, vous devez déclarer la part de leur valeur équivalente à votre quote-part dans la société. Même si vous ne touchez pas de loyers, ces biens restent dans votre patrimoine imposable à l’IFI.
  • SCPI : leur fonctionnement est souvent plus passif, mais elles restent des placements à base immobilière. Vous devez déclarer la valeur représentative des biens immobiliers détenus via la SCPI, généralement renseignée dans l’état IFI fourni annuellement par la société de gestion.
  • OPCI : plus diversifiées, elles investissent en partie dans de l’immobilier. Même système : seule la partie liée aux actifs immobiliers doit être déclarée, ce qui nécessite de consulter les documents transmis par l'organisme.

Bon à savoir

Certains placements immobiliers “logés” dans des contrats d’assurance-vie n’entre pas dans l’assiette taxable, à condition qu’ils soient en unité de compte et ne donnent pas accès directement aux actifs. Là encore, l’analyse fine de la situation est essentielle.

Quels titres de société représentatifs d’immobilier entrent dans le calcul ?

Quand on parle d’IFI, il ne faut pas se limiter aux biens en nom propre. Les titres de société représentant de l’immobilier sont aussi pris en compte dans le calcul, dès lors qu’ils traduisent une détention indirecte de biens immobiliers. Cela concerne principalement les parts de SCI (Société Civile Immobilière) non professionnelles, mais aussi certaines SCPI ou OPCI, selon la composition de leurs actifs.

Le principe est simple : si la société détient des immeubles, alors la valeur de votre participation dans cette société est intégrée à votre patrimoine taxable… à proportion de la quote-part immobilière. Et ici, peu importe que vous perceviez un revenu ou non, ou que le bien soit loué ou occupé : c’est la structure de détention qui prime. Autre exemple : vous possédez des parts dans une holding familiale qui détient elle-même des SCI ? Là encore, l’IFI se penche sur la chaîne de détention pour récupérer la part immobilière qui vous revient.

À noter

Les sociétés opérationnelles (commerciales, artisanales…) qui détiennent de l’immobilier nécessaire à leur activité peuvent, dans certains cas, être exclues du calcul. Mais le diable est dans les détails !

IFI et location meublée ou location gérée : comment cela fonctionne ?

Vous louez un logement en meublé ou vous avez confié sa gestion à un professionnel ? Bonne nouvelle : cela peut avoir un vrai impact sur votre IFI. En effet, selon le statut choisi (LMNP ou LMP), le bien peut, dans certains cas, être exonéré partiellement ou totalement de l'Impôt sur la Fortune Immobilière.

Le point essentiel à retenir ? Si vous êtes Loueur en Meublé Professionnel (LMP) — c’est-à-dire si vous percevez plus de 23 000 € par an de loyers meublés et que cela représente votre activité principale — alors le bien concerné peut sortir de votre patrimoine taxable. À l’inverse, si vous êtes en LMNP (non professionnel), le bien reste imposable à l'IFI. Mais certaines charges, comme les emprunts ou travaux en cours, pourront être déduites.

Si votre bien est confié à une société de gestion (résidences seniors, EHPAD, appartements hôteliers…), on parle souvent de location meublée gérée. Là aussi, tout dépend de votre statut fiscal : être considéré comme professionnel ou non professionnel, change la donne. Ces biens peuvent rester pleinement taxables... ou, dans le meilleur des cas, bénéficier d’une exonération s'ils sont considérés comme utilisés dans le cadre d'une activité commerciale réelle.

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IFI et fiscalité : calcul, tranches et paiement

Le calcul de l’IFI peut sembler complexe, mais pas d’inquiétude, on vous explique tout simplement. Une fois la valeur nette de votre patrimoine immobilier déterminée (valeurs vénales – dettes déductibles), c’est un barème progressif par tranches qui s’applique, un peu comme pour l’impôt sur le revenu. Pas de panique : vous n’êtes pas taxé sur l’ensemble dès que vous dépassez 1,3 million €.

Concrètement, l’imposition commence à partir de 800 000 €. Entre 1,3 M € et 1,4 M €, une décote permet de lisser l’entrée dans l’impôt. Ensuite, les tranches s’enchaînent : 0,5 %, 0,7 %, jusqu’à 1,5 % pour les patrimoines les plus importants. Seule la partie du patrimoine qui dépasse chaque seuil est concernée par la tranche suivante.

Voici un petit aperçu simplifié du barème :

Tranche de patrimoine net taxableTaux applicable
Jusqu’à 800 000 €0 %
De 800 001 € à 1 300 000 €0,5 %
De 1 300 001 € à 2 570 000 €0,7 %
De 2 570 001 € à 5 000 000 €1 %
De 5 000 001 € à 10 000 000 €1,25 %
Au-delà de 10 000 000 €1,5 %

Il existe aussi un mécanisme de plafonnement : votre IFI + impôt sur le revenu ne peut pas excéder 75 % de vos revenus. Ce plafond peut réduire, voire annuler l’impôt dans certains cas. Pratique quand on a peu de revenus mais un gros patrimoine ! 

Décotes et abattements applicables

Quand il s'agit d'optimiser son IFI, chaque euro compte. Et bonne nouvelle : plusieurs décotes et abattements peuvent alléger la note. Voici une liste simple et claire des dispositifs à connaître pour ne pas payer plus que nécessaire.

  • Décote pour patrimoine entre 1,3 et 1,4 million € : Si votre patrimoine taxable est compris dans cette tranche, une décote automatique est appliquée pour que vous ne soyez pas pénalisé dès les premiers euros dépassant le seuil. Le calcul se fait selon une formule fixée par la loi, et peut parfois réduire significativement votre IFI.
  • Abattement de 30 % sur la résidence principale : C’est le plus connu, mais aussi le plus avantageux ! Si vous occupez votre logement à titre de résidence principale, vous bénéficiez automatiquement d’un abattement de 30 % sur sa valeur vénale. Un bon coup de pouce, surtout si ce bien représente une part importante de votre patrimoine.
  • Déduction des dettes : Crédit immobilier, travaux, impôts fonciers à payer… Ces dettes peuvent être déduites de la valeur brute de vos biens, à condition d’être en lien direct avec les logements imposables. Bien souvent, cela permet de passer sous la barre fatidique de 1,3 million.
  • Exonération des biens professionnels : Si vous possédez un local ou un bien utilisé dans le cadre réel d’une activité professionnelle — même à la retraite en cas de LMNP professionnel —, il peut sortir totalement de l’IFI.
  • Biens ruraux ou loués à long terme : Dans certaines conditions, les logements ruraux ou en bail à long terme peuvent bénéficier d’exonérations partielles (75 % de leur valeur parfois). Cela dépend du type de bien mais aussi du bail signé.

Bien entendu, ces décotes et abattements doivent être appliqués en respectant les règles précises de l’administration fiscale.

Déduction des dettes : que peut-on soustraire ?

Bonne nouvelle : toutes les dettes liées à vos biens immobiliers ne sont pas laissées au vestiaire quand il s’agit de calculer votre IFI. Certaines peuvent être intégralement déduites de votre patrimoine taxable, à condition qu’elles soient directement liées à un bien immobilier imposable. Cela comprend notamment les emprunts en cours pour l’achat, la rénovation ou l’entretien d’un bien, les dépenses de travaux engagées mais pas encore réglées, ou encore les impôts locaux dus (comme la taxe foncière) au 1er janvier de l’année d’imposition.

Les dettes doivent répondre à des conditions précises : elles doivent exister au 1er janvier, être certaines dans leur montant, et être à la charge personnelle du contribuable. Attention donc : un prêt contracté par une société dont vous détenez des parts ne sera pas forcément déductible à titre personnel, sauf si vous vous êtes porté caution ou garant. De la même manière, les emprunts in fine sont soumis à des règles spécifiques — seule leur part “amortie fictivement” peut parfois être prise en compte.

Déduire les dettes peut, dans certains cas, vous faire passer sous le seuil de 1,3 million d’euros… et donc vous exempter totalement d’IFI. 

IFI et transmission du patrimoine

Quelles sont les règles fiscales en cas de succession ?

Quand on parle de succession, les questions fiscales arrivent vite sur la table. Et pour cause : au décès, les héritiers doivent s’acquitter de droits de succession, calculés selon le montant transmis et le lien de parenté. Plus le lien est éloigné, plus c’est coûteux. Entre parents et enfants, il existe heureusement un abattement de 100 000 € par parent et par enfant : en dessous, rien à payer. Mais au-delà, les tranches montent vite… jusqu’à 45 %.

Et l’immobilier dans tout ça ? Il pèse souvent lourd dans la succession. Une maison de famille, un appartement en location, parfois plusieurs biens dans une SCI… autant d’actifs qui, s’ils ne sont pas préparés à l’avance, peuvent alourdir fortement la facture. Surtout qu’ils sont évalués à leur valeur vénale au jour du décès, en lien direct avec le marché.

Heureusement, des stratégies existent pour anticiper et alléger les droits. Donation de son vivant, démembrement de propriété, assurance-vie, pacte Dutreil pour les entreprises familiales… Chacune a ses avantages, mais doit être adaptée à votre situation. Et mieux vaut s’y prendre tôt : plus on prévoit, moins on subit.

Comment anticiper l’IFI lors d’une donation ou d’un héritage ?

Transmettre son patrimoine, c’est un beau geste. Mais ça peut aussi rimer avec impôt, surtout lorsque ce patrimoine comprend plusieurs biens immobiliers. L’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) peut vite refaire surface au moment d’une donation ou d’un héritage, si la valeur des biens dépasse 1,3 million d’euros.

Une des stratégies les plus efficaces ? La donation en démembrement de propriété. Vous donnez la nue-propriété à vos enfants tout en gardant l’usufruit, ce qui vous permet de continuer à percevoir les loyers ou d’habiter le logement. Fiscalement, seule la valeur en usufruit entre dans votre IFI, ce qui fait baisser mécaniquement votre patrimoine taxable.

Autre technique gagnante : l’anticipation par donation échelonnée. En donnant par tranches tous les 15 ans, vous profitez plusieurs fois des abattements fiscaux. Moins de biens à votre nom = moins d’IFI à payer ! Et si vous héritez d’un bien en indivision ? Pensez à le faire évaluer avec soin. Une mauvaise estimation peut vous faire franchir le seuil sans que vous vous en rendiez compte.

IFI et indivision entre héritiers : qui paye quoi ?

Quand on hérite d’un bien immobilier à plusieurs, on entre dans ce qu’on appelle une indivision. Autrement dit, chacun possède une part du bien, sans que cette part ne soit matérialisée (pas de “chambre à vous” ou de coin du jardin réservé !). Sur le papier, c’est simple. Mais côté IFI ? C’est une autre histoire.

Si la valeur nette de votre part dans le bien hérité fait franchir le seuil de 1,3 million d’euros de patrimoine immobilier, vous êtes redevable de l'IFI. Et ce, même si le bien appartient à plusieurs personnes. L’impôt ne se calcule pas sur le bien entier, mais sur votre quote-part personnelle. Chaque héritier déclare donc sa part à l’IFI… en fonction de ses autres actifs immobiliers.

Mais attention : une indivision mal gérée peut vite compliquer les calculs. Si le bien est loué, qui encaisse les loyers ? Qui paye les charges ? Si vous n’avez pas encore partagé le bien ou vendu votre part, vous êtes toujours considéré comme propriétaire. Et donc, votre part reste dans votre patrimoine taxable.

Optimiser l’impôt sur la fortune immobilière (IFI)

L’impôt sur la fortune immobilière (IFI) concerne les patrimoines immobiliers nets dépassant 1,3 million d’euros. Pour beaucoup de seniors, ce seuil est vite atteint avec un ou deux biens bien situés. Pourtant, il existe des solutions simples pour en réduire le montant légalement.

Par exemple, intégrer ses biens dans une SCI permet souvent de valoriser différemment les parts sociales détenues. Et mieux encore, en démembrant les parts (en séparant l’usufruit et la nue-propriété), seule la valeur de l’usufruit est intégrée dans le patrimoine de l’usufruitier pour le calcul de l’IFI (source : article 885 G du CGI). Cela peut faire une grande différence.

Autre astuce : certaines dettes peuvent être déduites de l’assiette taxable à l’IFI. Mais attention, là aussi, il y a des règles bien précises à respecter. Il ne suffit pas simplement d’avoir un crédit en cours : encore faut-il que le prêt soit réellement affecté à l’immobilier imposable.

En résumé, revoir la structure de détention de vos biens, jouer sur le démembrement, ou encore anticiper certaines donations peut avoir un impact direct sur votre IFI. Et ce, sans perdre le contrôle de votre patrimoine ou vos revenus.

Conserver des revenus locatifs et un pouvoir de décision

Vous pensez devoir choisir entre transmettre votre patrimoine et garder une source de revenus ? Bonne nouvelle : avec le démembrement de parts sociales en SCI, vous n’avez pas à trancher. En conservant l’usufruit des parts, vous continuez à percevoir les loyers et avez encore votre mot à dire dans la gestion immobilière. C’est une solution équilibrée, qui permet de rester acteur de son patrimoine, même après l’avoir partiellement transmis à ses proches.

En tant qu’associé usufruitier, vous conservez un réel pouvoir de décision sur les grandes orientations de la SCI. Vous êtes consulté pour les travaux, les renouvellements de baux, et bien sûr, vous bénéficiez de revenus réguliers qui peuvent compléter votre retraite ou financer des projets personnels. De quoi renforcer votre autonomie financière tout en préparant l’avenir.

Et ce n’est pas qu’une question de confort : ce montage vous protège aussi. En cas de coup dur ou d’imprévu, vous restez sur le devant de la scène. Vous conservez une voix dans les décisions importantes de la SCI, avec des droits bien définis. C’est une vraie sécurité, que beaucoup de seniors recherchent aujourd’hui.

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Quand et comment remplir la déclaration IFI ?

La déclaration de l'IFI se fait au printemps, en même temps que votre déclaration de revenus. Vous n’avez pas besoin d’un formulaire séparé : l’IFI se déclare directement via le formulaire n°2042-IFI, intégré dans votre déclaration fiscale en ligne ou papier. Si vous dépassez le seuil de 1,3 million d’euros de patrimoine immobilier net au 1ᵉʳ janvier de l’année, il faut cocher la case correspondante sur votre déclaration de revenus et remplir les annexes dédiées.

Concrètement, il s'agit d'indiquer la valeur vénale de chacun de vos biens, les abattements ou exonérations possibles (comme l’abattement de 30 % sur la résidence principale), et les dettes déductibles (emprunts, impôts fonciers…). L’ensemble doit être cohérent et justifiable : le fisc peut vous demander des justificatifs. D’où l’intérêt d’avoir une estimation fiable à jour… et d’être bien accompagné.

Vous êtes plutôt papier ? Attention au calendrier : les dates limites diffèrent selon les départements. Et si vous passez par la version en ligne (recommandé), vous bénéficiez souvent d’un petit délai supplémentaire.

Quels documents faut-il préparer ?

Avant de remplir votre déclaration IFI, il est essentiel de rassembler tous les documents nécessaires. Cela permet d’éviter les erreurs, les oublis… et les mauvaises surprises avec le fisc ! Une bonne organisation, c’est déjà une belle part du travail accompli.

Voici les pièces à avoir sous la main :

  • Actes de propriété : indispensables pour justifier la valeur, la date d'acquisition et la nature juridique de vos biens.
  • Estimation des biens : avis de valeur, estimation d’un agent immobilier, ou comparatif de biens similaires vendus récemment (surtout si votre bien est atypique).
  • Tableaux d’amortissement de prêts : pour déduire les dettes liées à vos biens immobiliers, vous devez présenter l’échéancier de vos crédits en cours au 1ᵉʳ janvier.
  • Justificatifs de travaux ou taxes foncières : utiles pour déduire certaines charges (factures, devis signés, avis d'imposition).
  • Documents des sociétés civiles (SCI, SCPI…) : si vous détenez des parts, conservez les états IFI fournis par les sociétés de gestion, ainsi que les statuts ou bilans.
  • Relevés bancaires des contrats d’assurance-vie en unités de compte : pour vérifier leur exclusion éventuelle de l’IFI.

Conseil malin : regroupez tous ces documents dès janvier. Comme ça, vous serez tranquille au moment de la déclaration au printemps.

Erreurs fréquentes à éviter dans sa déclaration

Remplir sa déclaration IFI peut vite devenir un casse-tête, surtout si vous avez accumulé différentes formes de patrimoine au fil des ans. Pour vous éviter des sueurs froides (ou une mauvaise surprise), voici une liste des erreurs à ne pas commettre.

  • Oublier certains biens : une résidence secondaire en indivision, un appartement reçu en héritage ou un terrain à l’étranger… Tout doit être déclaré s’il entre dans l’assiette taxable.
  • Mal estimer ses biens : sous-évaluer un bien peut entraîner un redressement fiscal. À l’inverse, une estimation trop généreuse vous coûtera plus cher. Visez juste !
  • Ignorer les dettes déductibles : emprunts, travaux, taxe foncière… De nombreux frais sont déductibles si vous pensez à les indiquer correctement.
  • Confondre usufruit et nue-propriété : ce n’est pas parce que vous avez donné un bien en nue-propriété à vos enfants que vous êtes exempté d’IFI. Si vous avez l’usufruit, vous devez déclarer le bien dans son intégralité.
  • Omettre la quote-part dans une SCI : si vous détenez des parts dans une SCI, même modestes, elles doivent être intégrées à votre patrimoine immobilier imposable à hauteur de votre participation.
  • Ignorer les exonérations possibles : résidence principale, biens professionnels, biens ruraux… Ne pas appliquer les abattements autorisés, c’est parfois payer plus que nécessaire.

Quelles sont les pénalités en cas d’erreur ou d’oubli ?

L’IFI, ce n’est pas seulement une question de calculs… C’est aussi une affaire de vigilance ! Une erreur de déclaration ou un oubli de bien immobilier peut entraîner des conséquences non négligeables. Et oui, même une petite inexactitude peut vite coûter cher. L'administration fiscale ne laisse rien passer, surtout quand il est question de patrimoine.

En cas d’, vous risquez une majoration de 40 % sur le montant dû. Et si l’administration considère qu’il y a fraude ou manœuvre délibérée, cette majoration peut grimper à 80 %. Sans compter les intérêts de retard (0,20 % par mois) qui viennent s’ajouter. Bref, mieux vaut éviter le faux pas.

Et si vous avez tout simplement oublié de déclarer votre IFI ? Là encore, des pénalités sont prévues. Que ce soit un oubli total ou une erreur sur la valeur d’un bien ou d’une quote-part de SCI, le fisc peut revenir sur votre situation jusqu’à six ans en arrière. Un ajustement rétroactif qui peut faire très mal à votre budget retraite…

Le bon réflexe ?

Être bien accompagné pour déclarer juste, et dans les délais. Les experts Skarlett sont justement là pour ça. On vous aide à solder vos doutes, corriger les erreurs et anticiper les risques, en toute simplicité. Parce que mieux vaut prévenir que fiscaliser !

Comment Skarlett simplifie votre déclaration IFI ?

Fini le casse-tête fiscal : avec Skarlett, déclarer votre IFI devient un jeu d’enfant. Nos conseillers vous accompagnent pas à pas pour identifier les biens à déclarer, valoriser votre patrimoine au juste prix, et appliquer toutes les exonérations et abattements possibles. Analyse complète de votre situation, vérification des documents, explications claires... on s’occupe de tout, et surtout, on vous traduit le fisc en langage simple.

Pas besoin d’entrer dans les détails techniques ou de passer des heures sur les formulaires : Skarlett prend tout en main, y compris la déclaration en ligne. Et pour ceux qui le souhaitent, on peut même s’occuper de la résiliation ou de la mise à jour de votre ancienne déclaration. Vous restez maître de votre patrimoine, mais libéré des corvées administratives.

Le petit plus ?

Nos experts vous aident aussi à optimiser votre fiscalité. Grâce à une vision globale de votre situation, ils repèrent les bons leviers pour alléger votre impôt, sans rien perdre en sécurité ou en revenus. Parce qu’après 60 ans, gérer son patrimoine, c’est aussi se faire accompagner intelligemment… et profiter enfin de son temps libre, l’esprit tranquille.

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Et si vous pouviez savoir, en un clin d’œil, où se cachent les dangers fiscaux dans votre patrimoine ? Et surtout, comment les éviter ? Grâce aux outils intelligents de Skarlett, c’est désormais possible. En analysant vos biens immobiliers, vos placements et votre situation familiale, nos experts identifient les éléments qui peuvent alourdir votre IFI sans que vous le sachiez. Trop souvent, un petit oubli ou une mauvaise évaluation peut coûter cher… Mais avec nous, tout est passé au crible, sans stress.

Mais ce n’est pas tout ! Ce diagnostic ne sert pas qu’à éviter les erreurs : il repère aussi les leviers d’optimisation. Par exemple, un bien partiellement exonérable, un montage à réorganiser, une donation à envisager ou même une stratégie d’assurance-vie à affiner. Chaque option est étudiée pour vous permettre de réduire votre facture fiscale, légalement et intelligemment.

Grâce à notre technologie et à l’œil expert de nos conseillers, chaque détail compte. Et ça change tout : vous avez une vision claire, actualisée et personnalisée de votre situation. En bonus ? Vous gagnez du temps, vous dormez mieux… et vous gardez la main sur votre avenir financier.

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