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La licitation : solution efficace pour sortir d'une indivision

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La rédaction de SkarlettPublication: 22 avril 2025Modification: 5 mai 2025

Un héritage à plusieurs, un bien en commun, et soudain… blocage. La licitation permet de vendre ce bien indivis, que ce soit à l’amiable ou par décision du juge, pour enfin tourner la page. Elle s'impose quand l'entente devient impossible, après une succession ou un divorce.
On vous guide à travers ses avantages, ses étapes, ses pièges à éviter. Quels documents rassembler ? Combien de temps ça prend ? Et que faire si l’un refuse de vendre ?
Ce guide complet vous aide à comprendre vos droits et à agir sereinement.

La licitation : solution efficace pour sortir d'une indivision

Qu'est-ce que la licitation dans une succession ?

La licitation est la vente d'un bien détenu en commun (en indivision), lorsque les personnes concernées ne souhaitent plus ou ne peuvent plus le gérer ensemble. Cette situation survient fréquemment après une succession : les héritiers héritent ensemble d'un bien, mais l'un d'eux veut récupérer sa part ou vendre, tandis que les autres préfèrent conserver le bien.

Dans ces cas, la licitation permet de trancher. Le bien est vendu, soit à l'un des indivisaires (vente amiable), soit aux enchères (si un accord n'est pas trouvé, le tribunal décide). Le produit de la vente est ensuite partagé entre les héritiers, selon leurs droits respectifs.

C'est une solution qui peut sembler technique, mais qui reste souvent la plus simple pour débloquer une situation gelée.

Dans quels cas peut-on y avoir recours ?

La licitation devient une véritable solution quand l'indivision devient source de tension ou d'impasse. Cela arrive souvent après une succession : plusieurs héritiers héritent ensemble d'un bien, mais n'ont pas le même projet. L'un veut vendre, l'autre non. Personne ne veut ou ne peut racheter la part de l'autre.

Elle peut aussi intervenir lors d'un divorce, quand les ex-conjoints possèdent un bien en commun et ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le sort du logement. Dans d'autres cas, c'est une mésentente durable entre co-indivisaires qui pousse à agir, parfois après des années d'inaction qui figent la situation.

Dès que l'un des indivisaires souhaite récupérer la valeur de sa part sans pouvoir l'obtenir autrement, la licitation s'impose. C'est un mécanisme juridique puissant pour rétablir la liberté de chacun, préserver ses droits et permettre une liquidation équitable, qu'elle soit amiable ou décidée par le juge.

Différence entre licitation et partage à l'amiable

Il n'est pas toujours facile de distinguer licitation et partage à l'amiable. Ces deux solutions répondent à une même problématique : comment sortir d'une indivision, généralement après une succession. La véritable différence réside dans le degré d'accord entre les héritiers.

Le partage à l'amiable dépend d'un consensus : tous les co-indivisaires s'accordent sur la manière de répartir les biens ou sur la vente. Rien ne passe par le tribunal. C'est rapide, économique, et cela évite les conflits.

La licitation intervient souvent quand cet accord est impossible. Si l'un des héritiers refuse le partage ou bloque la vente, alors il faut envisager la licitation judiciaire. C'est le juge qui prend la main. Le bien peut être vendu aux enchères, et le produit est ensuite réparti entre les co-indivisaires selon leurs droits.

En résumé, le partage à l'amiable joue la carte de l'entente. La licitation intervient quand la négociation échoue.

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Pourquoi et quand faire une licitation ?

Les situations courantes : indivisions post-succession, divorces, désaccords

Dans bien des cas, l'indivision devient un vrai casse-tête dès qu'un changement de vie survient. C'est le cas notamment après un décès : les héritiers se retrouvent à partager un bien, sans toujours s'entendre sur la suite. En France, selon le ministère de la Justice, plus de 110 000 successions restent bloquées chaque année à cause de conflits d'indivision.

Autre situation fréquente : le divorce. Deux ex-conjoints conservent un bien en commun mais ne parviennent pas à trancher. Soit la vente est impossible faute d'accord, soit l'un ne peut pas racheter la part de l'autre. Cela engendre des conflits, des blocages et une perte de valeur du bien.

Enfin, il y a les désaccords familiaux persistants, parfois anciens et jamais vraiment résolus. Souvent, le bien en indivision reste vacant ou mal entretenu, faute de décision collective.

Quels signes montrent qu'une licitation devient nécessaire ?

Certains signes ne trompent pas : quand la discussion tourne au ralenti, voire au conflit, autour d'un bien en indivision, il est peut-être temps d'envisager une licitation. Le premier signal est l'absence d'accord récurrent. Si, malgré plusieurs tentatives, les co-indivisaires n'arrivent pas à se mettre d'accord pour vendre, conserver ou gérer le bien, la situation est bloquée.

Un autre scénario courant : le bien n'est plus entretenu, laissé à l'abandon ou occupé sans l'accord de tous. Cela entraîne des tensions, une perte de valeur, et parfois même des frais partagés injustement (impôts locaux, charges, travaux, etc.). Enfin, si un indivisaire commence à évoquer une action en justice, ou s'il refuse systématiquement toute proposition de compromis, la possibilité d'une licitation judiciaire devient probable.

Avantages et inconvénients : une solution radicale mais efficace

Opter pour une licitation peut sembler excessif au premier abord, mais dans certains cas, c'est le seul moyen de sortir proprement d'une impasse. Son principal atout ? Elle permet de mettre fin à une indivision source de tensions, et surtout de récupérer la valeur de sa part sans attendre des années.

  • Côté bénéfices, la licitation offre une sortie claire, décidée (par accord ou par la justice), et équitable. Elle garantit aussi la protection des intérêts financiers de chacun. La vente du bien permet à chaque indivisaire de récupérer ce qui lui revient, sans dépendre des volontés des autres.
  • Mais la licitation a aussi ses inconvénients. Si elle est menée devant le tribunal, elle peut être plus longue et générer des frais (notaires, avocats, experts...). Elle peut également être vécue comme conflictuelle, surtout si l'un des membres n'y est pas favorable. Et lors d'une vente aux enchères, il existe un risque de voir le bien partir à un prix inférieur à sa valeur réelle.
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Déroulement d'une procédure de licitation

Les étapes globales d'une procédure de licitation

La procédure de licitation, qu'elle soit amiable ou judiciaire, suit des étapes essentielles pour garantir une sortie d'indivision dans les règles.

Première étape : identifier le blocage au sein de l'indivision. Si l'un des co-indivisaires veut vendre et que les autres refusent, on entre dans un contexte propice à la licitation.

Ensuite, place à la tentative de vente amiable. C'est la solution la plus rapide. Tous les indivisaires peuvent décider de vendre ensemble ou l'un d'eux peut racheter les parts des autres. Si l'accord est impossible, on passe à la phase judiciaire.

Dans le cadre judiciaire, il faut saisir le tribunal judiciaire compétent par acte d'avocat. Le juge analyse la situation et, en l'absence d'opposition valable, autorise la mise en vente du bien.

Le bien est alors vendu aux enchères publiques. La mise à prix est fixée par le tribunal, souvent sur la base d'une expertise. Le produit de la vente est ensuite partagé selon les quotes-parts de chaque indivisaire.

Tout au long du processus, des délais de procédure peuvent s'ajouter. Selon les cas, une licitation judiciaire peut prendre de 6 mois à 2 ans.

Documents nécessaires pour démarrer une licitation

Pour entamer une procédure de licitation en toute sérénité, il est essentiel de réunir certains documents clés :

  • L'acte de notoriété : il établit la liste des héritiers et leurs droits sur le bien indivis
  • Le titre de propriété du bien
  • Les copies des pièces d'identité de tous les indivisaires
  • Le relevé de propriété (ou extrait cadastral)
  • Les attestations fiscales : taxe foncière, taxe d'habitation, éventuels arriérés
  • Une estimation du bien par un agent immobilier ou un notaire
  • Le cas échéant, les preuves de désaccord : échanges de courriers, refus écrits, procès-verbaux de réunions

Rôle et obligations des indivisaires concernés

Quand un bien est en indivision, chaque indivisaire n'est pas seulement propriétaire d'une part : il a aussi des droits, mais surtout des devoirs. Les décisions importantes concernant le bien doivent être prises à la majorité ou à l'unanimité, selon leur nature.

Être indivisaire implique également de participer aux charges : taxes foncières, frais d'entretien, assurance... Chacun doit contribuer au prorata de sa part. Si l'un décide d'assumer seul certaines dépenses, il peut en demander le remboursement ultérieurement.

Un autre point important : aucun indivisaire ne peut exploiter seul le bien (y habiter ou le louer) sans l'accord des autres. S'il le fait, il doit une indemnité d'occupation. Ces règles visent à éviter les abus, mais elles créent souvent des tensions quand les relations se dégradent.

En cas de blocage, chacun a le droit de demander à sortir de l'indivision. C'est là que la licitation devient une option.

Délais moyens d'une procédure de licitation

La durée d'une procédure de licitation varie considérablement selon la complexité de la situation et la voie choisie. En moyenne, une licitation amiable peut être bouclée en 3 à 6 mois si le dialogue est fluide et que tous les documents sont prêts dès le départ.

À l'inverse, une licitation judiciaire prend plus de temps, généralement entre 12 et 18 mois, parfois plus si le dossier est contesté ou si le bien est difficile à vendre. Le temps de saisir le tribunal, de désigner un expert pour évaluer le bien, d'organiser la vente aux enchères, puis de répartir le produit de la vente... les étapes peuvent s'étirer.

Ces délais peuvent encore s'allonger en cas d'appel ou de difficulté administrative.

Les différentes formes de licitation

La licitation amiable : quand l'entente est encore possible

Si vous êtes plusieurs à détenir un bien suite à une succession ou un divorce, la licitation amiable est souvent la solution la plus douce et la plus rapide. Elle permet de sortir de l'indivision sans passer par le tribunal, à condition que tout le monde soit d'accord. Le principe ? Vendre ensemble le bien indivis, ou laisser l'un des co-indivisaires racheter les parts des autres.

C'est un choix qui privilégie l'écoute, le bon sens et le dialogue. En évitant la voie judiciaire, on gagne du temps (souvent 3 à 6 mois seulement pour conclure l'affaire) et on garde la main sur le prix de vente, souvent plus avantageux qu'une vente aux enchères.

Pour que les choses se fassent dans les règles, un cadre professionnel est indispensable : estimation du bien, rédaction d'un accord, suivi de la vente, partage du produit...

La licitation judiciaire : en cas de blocage entre héritiers

Quand les héritiers ne parviennent pas à s'entendre sur le sort d'un bien en indivision, la licitation judiciaire devient parfois la seule porte de sortie. Cette procédure permet à l'un des co-indivisaires de saisir le tribunal pour provoquer la vente du bien, même contre l'avis des autres. C'est une solution radicale, mais efficace pour débloquer une situation figée.

Le juge autorisera alors la vente du bien aux enchères publiques. Le prix de départ est fixé par une expertise, et chacun récupère sa part selon sa quote-part. Cette démarche peut sembler lourde et impressionnante, mais elle est là pour protéger les droits de chacun dans les cas de conflits persistants.

Comparaison entre licitation amiable et judiciaire

Voici un tableau comparatif pour mieux comprendre les différences entre licitation amiable et judiciaire :

CritèresLicitation amiableLicitation judiciaire
Accord entre indivisairesOui, tous les co-indivisaires sont d'accord pour vendre ou se racheter mutuellement leurs partsNon, désaccord persistant ou refus de vendre de certains indivisaires
Intervention du tribunalPas nécessaireOui, sur saisine d'un indivisaire
Délais moyensEnviron 3 à 6 moisDe 12 à 18 mois, voire plus selon les recours
Frais Moindres : frais de notaire et d'estimationPlus lourds : frais de justice, avocat, vente aux enchères
Maîtrise du prix de venteOui, le prix est fixé librement en fonction du marchéNon, le prix dépend des enchères publiques et peut être inférieur
Contexte idéalVolonté de dialogue et de compromisBlocage total, tensions fortes ou conflit ouvert

Quels biens peuvent faire l'objet d'une licitation ?

Biens immobiliers, mobiliers, terrains, comptes bancaires

Il n'y a pas que les maisons ou appartements qui peuvent être concernés par une licitation. En réalité, tous les biens détenus en indivision peuvent faire l'objet de ce type de procédure, incluant :

  • Biens immobiliers comme un logement familial ou une résidence secondaire
  • Terrains, qu'ils soient constructibles ou non
  • Biens mobiliers – meubles, objets de valeur, œuvres d'art, véhicules
  • Actifs financiers comme les comptes bancaires partagés, portefeuilles d'actions ou contrats d'assurance-vie

Selon un rapport du ministère de la Justice, 70% des litiges successoraux concernent des biens autres qu'immobiliers.

Particularités selon la nature du bien

Chaque bien en indivision a ses spécificités, influençant le déroulement d'une licitation. Un appartement, une maison ou un terrain n'auront pas les mêmes contraintes qu'un bien mobilier ou un actif financier. Pour un bien immobilier, il faut souvent prévoir une estimation, un diagnostic, voire des travaux préalables. Un terrain non constructible peut susciter moins d'intérêt à la revente, allongeant les délais.

Avec les biens mobiliers (meubles anciens, œuvres d'art...), la question se complique : leur valeur est parfois subjective et difficile à estimer sans expert. Leur partage peut générer des tensions, surtout avec une forte valeur sentimentale.

Pour les avoirs financiers (comptes joints, livrets d'épargne, investissements), certains produits ne peuvent pas être simplement "partagés" et nécessitent des démarches spécifiques avec les banques ou assureurs, pouvant ralentir la procédure.

Cas spécifiques

Certains biens en indivision nécessitent des ajustements particuliers lors d'une licitation :

  • Résidence principale occupée par un co-indivisaire : le droit au logement est protégé, surtout pour le conjoint survivant
  • Indivision avec usufruit : la licitation ne peut pas se faire sans l'accord de toutes les parties
  • Indivision incluant une personne protégée (tutelle, curatelle) : les démarches nécessitent l'autorisation du juge des tutelles
  • Bien à usage mixte (habitation et professionnel) : des démarches spécifiques sont nécessaires
  • Bien situé à l'étranger : les démarches peuvent relever du droit local
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Qui peut demander une licitation et à quelles conditions ?

Droits des héritiers et des indivisaires

Être héritier ou indivisaire implique des droits concrets sur le bien concerné. Chaque indivisaire détient une quote-part qu'il peut vendre, donner ou hypothéquer, mais toujours avec un cadre légal. Il ne peut pas imposer une vente seul, mais peut provoquer une licitation si la situation est bloquée. Nul n'est obligé de rester en indivision contre son gré.

Les héritiers ont aussi le droit de gérer le bien (avec l'accord majoritaire ou unanime selon les décisions), de demander des comptes aux autres co-indivisaires, ou de réclamer une indemnité d'occupation si l'un d'eux occupe le bien sans autorisation. Ils ont le droit de défendre leur part et leur intérêt dans le cadre d'une licitation.

Cas où un copropriétaire minoritaire peut initier la procédure

Même un copropriétaire minoritaire peut agir. Même un seul copropriétaire peut provoquer une licitation, dès lors qu'il souhaite sortir de l'indivision. La loi est claire : nul ne peut être contraint de rester en indivision (article 815 du Code civil). Que vous déteniez 10%, 30% ou 49% du bien, vous avez le droit de demander la vente, même si les autres ne sont pas d'accord.

Dans ce cas, vous pouvez engager une licitation judiciaire et saisir le tribunal. C'est particulièrement utile si les autres indivisaires bloquent toute décision, refusent de vendre ou d'entretenir le bien. Le juge prendra en compte la situation et, s'il estime que la sortie de l'indivision est légitime, il autorisera la vente, même contre l'avis de la majorité.

Recours possibles face à une licitation en cours

Si vous apprenez qu'une procédure de licitation est lancée sur un bien dont vous êtes co-indivisaire et que vous n'êtes pas d'accord, vous avez des moyens d'agir. Vous pouvez présenter une opposition ou un recours, surtout si la vente met en péril vos droits ou ne respecte pas les conditions légales.

Dans le cadre d'une licitation judiciaire, vous pouvez contester la mise à prix si elle est manifestement sous-évaluée, ou produire un contre-rapport d'expertise. Vous pouvez aussi faire valoir un droit de priorité pour racheter le bien vous-même.

En cas de litige plus complexe – par exemple, si vous occupez le logement, ou si un usufruitier est concerné – la loi prévoit des protections spécifiques. Il est possible de solliciter des délais, des compensations ou des conditions particulières de vente.

Montant et frais d'une licitation

Assiette de calcul : valeur du bien, frais de notaire, frais de justice

Pour comprendre ce que coûte une licitation, il faut connaître l'assiette de calcul. En général, tout part de la valeur du bien indivis, qui sert de base au calcul des frais de notaire, de justice, et des droits de partage.

Les frais de notaire varient selon la nature de la licitation. Pour une licitation amiable, les notaires calculent leurs émoluments en pourcentage de la valeur (souvent entre 1 à 2%). S'ajoutent les frais de débours (publication, formalités) et les droits d'enregistrement, généralement de 2,5% du montant partagé.

Pour une licitation judiciaire, comptez les frais de justice : avocat (entre 1 500€ et 3 000€), huissier, expertise immobilière (souvent entre 800€ et 1 500€) et coûts liés à la vente aux enchères. Ces frais sont généralement avancés par celui qui initie la procédure, mais peuvent être répartis entre les co-indivisaires.

Estimations de coûts pour une licitation amiable ou judiciaire

Voici un tableau estimatif des frais à prévoir :

DépensesLicitation amiableLicitation judiciaire
Frais de notaire1 à 2% de la valeur du bien1 à 2%, si vente finalisée chez le notaire
Frais d'avocatNon obligatoire1 500 à 3 000€ selon le dossier
Frais d'expertise 300 à 800€ selon le bien800 à 1 500€ (expert nommé par le juge)
Frais de publication / formalités100 à 300€300 à 600€ (vente judiciaire, enchères)
Frais d'huissierÉventuels (200 à 400€ si nécessaire)Obligatoires : 300 à 800€
Frais de partage2,5% du montant partagé2,5% également
Temps estimé3 à 6 mois12 à 18 mois, voire plus

La licitation amiable reste la voie la plus fluide et économique quand l'entente est possible. En revanche, la licitation judiciaire nécessite plus de temps et de ressources mais permet de résoudre les situations bloquées.

Frais partagés entre héritiers

Dans le cadre d'une succession, certains frais sont automatiquement partagés entre les héritiers, en fonction de leur quote-part dans l'indivision : frais d'entretien du bien (charges de copropriété, réparations urgentes, assurance), et taxes comme la taxe foncière ou la taxe d'habitation.

Lors d'une licitation, les frais de notaire, expertises immobilières, frais de publicité légale ou frais de justice sont également à partager, sauf si un héritier initie seul la procédure – il peut alors les avancer mais en demander le remboursement ultérieurement.

Les droits de partage s'élèvent à 2,5% de la valeur des biens partagés. Chaque héritier paie selon sa part. Si le bien génère des revenus (loyers), les charges liées à sa gestion sont aussi réparties équitablement.

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Alternatives à la procédure de licitation

Donation de parts, vente amiable, rachat par un héritier

Sortir d'une indivision n'implique pas toujours un passage en justice. Il existe des solutions plus douces et personnalisées :

  • La donation de parts peut être une stratégie de transmission souple et peu coûteuse, notamment entre parents et enfants, grâce à des abattements fiscaux renouvelables tous les 15 ans
  • La vente amiable ou le rachat de parts quand l'un des co-indivisaires souhaite conserver le bien

Ces options évitent les tensions, permettent de mieux contrôler le prix de vente et permettent une sortie rapide, sans passer devant le tribunal.

Sortir de l'indivision par convention

Quand la convivialité l'emporte sur le conflit, il est possible de rester en indivision tout en la cadrant grâce à une convention d'indivision. Ce document juridique permet aux co-indivisaires de fixer les règles : qui s'occupe de quoi, comment sont prises les décisions, comment sont gérées les dépenses, et pour combien de temps.

La convention peut être conclue pour 5 ans renouvelables ou même pour une durée indéterminée si tous sont d'accord. Elle est rédigée par un notaire, et chacun y trouve son compte : les règles sont fixées noir sur blanc, les obligations sont partagées, et l'on peut prévoir les conditions de sortie si l'un souhaite vendre plus tard. C'est une solution simple, souple, et parfaitement légale. En prime, elle évite les lourdes procédures et les frais élevés d'une licitation.

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