
Succession d’un compte bancaire : comment protéger au mieux votre conjoint survivant ?
Succession bancaire : découvrez les droits cachés du conjoint survivant (et comment éviter les pièges qui coûtent cher).


Au-delà des solutions classiques, les seniors peuvent recourir à des stratégies fiscales souvent méconnues pour alléger durablement leur fiscalité tout en préservant la maîtrise de leur patrimoine. Passé 60 ans, l’enjeu n’est plus seulement de transmettre, mais de structurer intelligemment son capital pour conjuguer revenus, protection et transmission.

La fiscalité française fonctionne par paliers, créant des effets de seuil parfois brutaux pour les retraités. Franchir certains montants de revenus peut déclencher une cascade d'impositions supplémentaires. Un revenu fiscal de référence dépassant de quelques centaines d'euros un seuil pouvant basculer un senior dans une tranche supérieure de CSG (de 3,8 % à 8,3 %), supprimer des exonérations locales ou réduire certaines aides sociales.
Les principaux seuils à surveiller en 2025 :
Anticiper ces seuils permet d'actionner des leviers fiscaux avant qu'il ne soit trop tard. Un senior de 68 ans proche du seuil IFI a intérêt à alléger son patrimoine immobilier imposable dès maintenant plutôt qu'à 75 ans.
Les abattements fiscaux se renouvellent selon des cycles précis. Exploiter stratégiquement ces cycles permet de démultiplier les exonérations. L'abattement parent-enfant de 100 000 euros se renouvelle tous les 15 ans. Un senior de 60 ans peut donc théoriquement effectuer trois donations successives avant 90 ans, transmettant ainsi 300 000 euros par enfant sans fiscalité.
Cette capitalisation temporelle fonctionne comme un compte à rebours fiscal :
Le calendrier fiscal devient un outil de planification patrimoniale. Plutôt que de donner une somme importante en une fois, fractionner les donations dans le temps maximise les avantages fiscaux. Un couple avec deux enfants peut transmettre 1,2 million d'euros sur deux cycles de 15 ans sans payer un euro de droits.
Certains retraités vont plus loin en utilisant la technique du "don Sarkozy" : 31 865 euros peuvent être donnés en espèces tous les 15 ans à chaque enfant ou petit-enfant majeur, cumulable avec l'abattement classique. Un couple de grands-parents avec quatre petits-enfants peut transmettre 255 000 euros supplémentaires via ce dispositif méconnu.
De nombreux seniors se retrouvent "prisonniers" d'un patrimoine immobilier important mais peu liquide, générant une fiscalité lourde. La résidence principale et une résidence secondaire représentent parfois 80 % du patrimoine, créant plusieurs problèmes fiscaux : taxe foncière croissante, IFI au-delà de 1,3 million d'euros, succession complexe et coûteuse.
L'arbitrage patrimonial consiste à réallouer progressivement son patrimoine vers des actifs plus efficients fiscalement. Vendre un bien immobilier pour réinvestir dans des solutions mieux adaptées aux seniors permet souvent d'optimiser revenus et fiscalité simultanément.
Stratégies d'arbitrage efficaces :
Cette restructuration permet également de préparer une transmission moins conflictuelle : partager des liquidités entre plusieurs enfants s'avère bien plus simple que diviser un patrimoine immobilier.
Technique méconnue : impliquer fiscalement la génération suivante avant la transmission complète. Certains montages permettent d'associer progressivement les enfants au patrimoine familial, répartissant ainsi la charge fiscale future.
La création d'une SCI familiale illustre parfaitement cette stratégie. Les parents apportent un bien immobilier locatif, les enfants souscrivent une petite part du capital. Les revenus locatifs sont répartis proportionnellement, diluant ainsi l'imposition sur plusieurs foyers fiscaux. Les parents donnent ensuite régulièrement des parts sociales (plus divisibles qu'un bien en direct), profitant des abattements tous les 15 ans.
Autre exemple : le compte-titres partagé. Un parent peut ouvrir un compte-titres avec usufruit pour lui et nue-propriété pour ses enfants. Les revenus (dividendes, intérêts) sont imposés chez l'usufruitier, mais la plus-value à la revente est répartie selon les quote-parts. Cette technique permet d'optimiser la fiscalité des plus-values tout en préparant la transmission.
Le Plan Épargne Retraite offre également un fractionnement temporel : déduction fiscale immédiate des versements puis imposition diluée lors des sorties en rente, généralement à un taux plus faible qu'en phase d'activité.
Beaucoup de seniors détiennent des actifs "dormants" : œuvres d'art, collections, bijoux, métaux précieux. Ces biens ne génèrent aucun revenu et peuvent être soumis à l'IFI (pour les objets d'art de valeur exceptionnelle). Leur valorisation fiscale lors de la succession peut créer des surprises désagréables.
La stratégie de valorisation progressive consiste à :
Pour les collections importantes, le recours au don aux musées permet une déduction fiscale de 66 % de la valeur du bien tout en bénéficiant parfois d'un droit de visite ou d'exposition. Cette solution combine philanthropie et optimisation fiscale.

Protéger son conjoint est légitime, mais une surprotection peut générer une double imposition pénalisante pour les enfants. Lorsque l'intégralité du patrimoine revient au conjoint survivant au premier décès, la fiscalité est reportée intégralement sur le second décès. Les enfants se retrouvent alors à payer des droits de succession calculés sur un patrimoine qui a souvent augmenté entre-temps.
Prenons un exemple concret : un couple possède un patrimoine de 800 000 euros. Si tout revient au conjoint survivant (exonéré fiscalement), puis aux deux enfants au second décès, ces derniers paieront environ 120 000 euros de droits après abattements. En revanche, avec une planification équilibrée intégrant des donations progressives et une répartition dès le premier décès, la facture fiscale totale peut descendre sous 60 000 euros.
Le piège de l'attribution intégrale en communauté universelle : cette solution maximale de protection conjugale concentre toute la fiscalité sur une seule génération et un seul moment. Les enfants subissent alors une imposition brutale sans avoir pu bénéficier des abattements successifs.
Le cantonnement permet au conjoint survivant de renoncer partiellement à ses droits successoraux au profit des enfants, tout en gardant ce dont il a réellement besoin. Cette technique offre une flexibilité post-décès exceptionnelle mais reste largement sous-utilisée.
Concrètement, le conjoint peut décider dans les six mois suivant le décès de "cantonner" son émolument sur certains biens spécifiques plutôt que de recevoir tout ou partie de la succession. Il choisit par exemple de recevoir uniquement la résidence principale en usufruit et un compte d'épargne, laissant le reste aux enfants directement.
Avantages du cantonnement :
Cette technique nécessite une clause spécifique dans la donation entre époux ou le testament, autorisant explicitement le cantonnement. Sans cette autorisation, le conjoint ne peut pas y recourir.
Les seniors ayant un patrimoine professionnel ou des parts sociales font face à un défi spécifique : comment protéger le conjoint sans entraver la continuité de l'entreprise familiale ? La clause commerciale inversée offre une solution innovante.
Traditionnellement, les clauses commerciales écartent le conjoint de la succession des parts sociales pour éviter qu'un tiers entre dans l'entreprise. La clause inversée fait l'opposé : elle garantit au conjoint des revenus sans lui imposer la gestion active de l'entreprise.
Mécanismes possibles :
Cette approche évite la situation où le conjoint survivant se retrouve actionnaire majoritaire d'une entreprise qu'il ne souhaite pas gérer, tout en préservant ses besoins financiers.

Le principal obstacle à l'optimisation fiscale n'est pas technique mais psychologique. De nombreux seniors refusent toute donation significative par peur de manquer d'argent ou de perdre le contrôle. Cette peur, souvent irrationnelle au regard de leur patrimoine réel, leur coûte des dizaines de milliers d'euros.
Prenons le cas d'un couple de 68 ans possédant 1,2 million d'euros de patrimoine et 4 000 euros de revenus mensuels. Ils refusent toute donation par crainte de manquer alors qu'ils épargnent 1 500 euros chaque mois. À leur décès, leurs enfants paieront environ 180 000 euros de droits qui auraient pu être économisés par des donations progressives.
Stratégies pour surmonter ce biais :
Le recours à un complément de revenus via la monétisation immobilière permet parfois de débloquer cette situation : disposer de liquidités rassure et facilite ensuite les donations.
La procrastination fiscale est un fléau silencieux. Chaque année de retard dans la structuration patrimoniale coûte en opportunités fiscales perdues. Un senior de 62 ans qui reporte à 70 ans sa première donation perd 8 années d'optimisation et réduit ses chances de bénéficier d'un second cycle d'abattements.
Les conséquences chiffrées du report :
Le "bon moment" n'existe pas. Il faut agir avec les informations disponibles aujourd'hui plutôt que d'attendre une hypothétique situation parfaite qui ne viendra jamais. L'optimisation fiscale est un processus itératif qui s'ajuste au fil du temps.
Vouloir traiter ses enfants "équitablement" pousse parfois à des décisions fiscalement désastreuses. L'équité ne signifie pas nécessairement l'égalité stricte, surtout quand les situations des enfants diffèrent (revenus, situation familiale, besoins).
Erreur classique : refuser de donner à un enfant qui en a besoin maintenant (achat résidence principale) en attendant de pouvoir donner la même chose aux autres "plus tard". Résultat : perte des avantages fiscaux immédiats, et parfois impossibilité de donner autant que prévu si la santé ou le patrimoine évoluent défavorablement.
Approche optimale :
Un enfant qui reçoit 80 000 euros à 35 ans pour acheter son logement bénéficie davantage qu'un frère recevant 100 000 euros à 55 ans quand sa situation est déjà stable. L'équité doit intégrer la valeur temps de l'argent.
La rente viagère reste un outil méconnu d'optimisation fiscale pour les seniors. Vendre un bien immobilier contre une rente viagère permet de transférer le risque de longévité tout en bénéficiant d'une fiscalité allégée. Seule une fraction de la rente est imposable (entre 30 % et 70 % selon l'âge), contrairement aux revenus locatifs imposés intégralement.
Avantages fiscaux de la rente viagère :
Cette technique convient particulièrement aux seniors sans héritiers directs ou souhaitant maximiser leurs revenus viagers plutôt que de transmettre un patrimoine immobilier.
Technique sophistiquée : faire "porter" temporairement un bien immobilier par les enfants avant de le récupérer. Cette stratégie contre-intuitive permet d'optimiser la fiscalité lors de grandes transformations patrimoniales.
Scénario type : un senior possède un immeuble de rapport nécessitant d'importants travaux de rénovation (150 000 euros). Plutôt que de supporter ces travaux et leur fiscalité, il donne la nue-propriété aux enfants qui, devenus propriétaires à terme, financent et déduisent les travaux de leurs revenus fonciers propres. Le senior conserve l'usufruit et les loyers actuels.
Avantages multiples :
Attention : ce montage nécessite un accompagnement juridique précis pour éviter tout risque de requalification fiscale.
Le quasi-usufruit est une variante du démembrement classique portant sur des actifs consommables (liquidités, titres financiers). L'usufruitier peut disposer librement des actifs mais doit restituer leur équivalent en valeur au terme de l'usufruit.
Application intelligente pour l'optimisation fiscale : un senior place 500 000 euros sur un contrat d'assurance vie démembré en quasi-usufruit pour son conjoint et nue-propriété pour ses enfants. Le conjoint peut utiliser les fonds selon ses besoins (retraits, arbitrages) mais les enfants récupèrent à terme un capital équivalent revalorisé.
Particularité fiscale : les retraits effectués par l'usufruitier sont imposés chez lui, tandis que les plus-values s'accumulent dans le capital destiné aux nus-propriétaires. Cette asymétrie fiscale permet d'optimiser selon les tranches d'imposition respectives.
Le quasi-usufruit sur titres financiers offre également des opportunités : l'usufruitier peut procéder à des arbitrages, percevoir les dividendes et intérêts, tout en permettant aux nus-propriétaires de bénéficier de la valorisation à long terme du portefeuille.
La fiscalité locale varie considérablement selon les communes et départements. Un senior possédant plusieurs biens immobiliers peut optimiser en concentrant son patrimoine dans des zones à fiscalité avantageuse ou en arbitrant vers des territoires plus cléments.
Écarts de taxation significatifs :
Stratégie applicable : un Parisien propriétaire d'un appartement dans le 7ème arrondissement (taxe foncière très élevée) peut vendre pour acquérir dans une commune périphérique où la taxation est 40 % inférieure. L'économie annuelle sur 20 ans peut financer une donation substantielle aux enfants.
Cette optimisation géographique s'applique aussi aux résidences secondaires : privilégier les départements appliquant le taux minimal de droits de mutation (3,80 %) pour les futures transmissions.

En tant que courtier spécialisé dans les solutions patrimoniales pour seniors, Skarlett comprend que chaque situation mérite une approche sur mesure. L'optimisation fiscale ne se résume pas à appliquer des recettes toutes faites, mais nécessite une analyse approfondie de votre situation personnelle.
Notre accompagnement se distingue par une approche globale :
Skarlett vous aide notamment à évaluer si la monétisation de votre patrimoine immobilier peut créer des opportunités fiscales : libérer des liquidités permet souvent de réaliser des donations plus tôt, maximisant ainsi les avantages fiscaux sur le long terme.
Contactez nos conseillers pour un premier échange sans engagement et découvrez les leviers d'optimisation adaptés à votre situation patrimoniale.
La loi de finances 2025 a étendu le crédit d'impôt pour l'emploi à domicile aux personnes non imposables, créant une opportunité pour les seniors aux revenus modestes. Même sans impôt dû, un crédit est désormais versé pour les dépenses d'aide à la personne, d'adaptation du logement et certains équipements médicaux.
Montant du crédit : 50 % des dépenses engagées dans la limite de 12 000 euros par an (majoré de 1 500 euros par personne à charge de plus de 65 ans). Un senior dépensant 10 000 euros annuels en aide à domicile récupère ainsi 5 000 euros, même s'il n'est pas imposable.
Cette mesure transforme radicalement l'économie du maintien à domicile : les services autrefois réservés aux foyers imposés deviennent accessibles à tous. L'impact sur l'optimisation patrimoniale est indirect mais réel : réduire ses dépenses courantes permet de conserver davantage de capital transmissible.
Les seuils de revenu fiscal de référence conditionnant le taux de CSG sur les pensions ont été indexés sur l'inflation en 2025. Cette revalorisation crée des opportunités de pilotage fiscal fin pour les seniors proches des seuils.
Seuils RFR 2025 (pour une part fiscale) :
Stratégie de pilotage : un senior dont le RFR oscille autour de 16 000 euros peut arbitrer entre revenus imposables et non imposables pour rester sous le seuil du taux normal. Privilégier les plus-values sur assurance vie (partiellement exonérées après 8 ans) plutôt que des retraits de PER (intégralement imposables) permet de franchir le seuil à la baisse.
Économie potentielle : passer du taux normal (8,3 %) au taux médian (6,6 %) sur une pension de 30 000 euros génère 510 euros d'économie annuelle, soit 10 200 euros sur 20 ans.
Le législateur a clarifié en 2025 les règles d'abattement pour les donations aux petits-enfants, créant une opportunité méconnue de "saut de génération" fiscalement avantageux.
Abattements applicables en 2025 :
Pour un couple de quatre grands-parents avec trois petits-enfants : potentiel de transmission de 764 760 euros sur 15 ans sans fiscalité. Cette stratégie présente plusieurs avantages :
Le saut de génération nécessite toutefois l'accord des enfants (parents des petits-enfants) pour éviter les tensions familiales. Pour plus de détails sur les abattements, consultez le site officiel du gouvernement.

Contrairement aux idées reçues, souscrire une assurance vie après 60 ou même 70 ans présente de nombreux avantages :
Quelques recommandations pour une souscription sereine :
Astuce Skarlett : Pour une utilisation optimale à la retraite, nous vous recommandons notre guide pratique sur comment bien utiliser son assurance vie à la retraite.
La sécurité de votre épargne repose sur la santé financière de la compagnie d'assurance :
Chez Skarlett, nous travaillons exclusivement avec des compagnies d'assurance de premier plan, notées A- minimum, pour garantir la sécurité de votre épargne.
Délai total moyen : 5 à 7 jours ouvrés
Ce délai peut être légèrement rallongé en cas de pièces manquantes ou de vérifications complémentaires, notamment pour les montants importants soumis aux obligations de lutte contre le blanchiment.
Toute personne physique peut souscrire une assurance vie, sous réserve de quelques conditions :
Capacité juridique :
Vos questions fréquentes
Quels sont les meilleurs placements pour un senior après 70 ans ?
Après 70 ans, privilégiez la sécurité et la liquidité. Les fonds en euros d'assurance vie garantissent le capital tout en générant un rendement régulier. Les SCPI offrent des revenus complémentaires sans contrainte de gestion. Les obligations souveraines présentent un excellent rapport sécurité-rendement. Conservez une part en livrets réglementés pour les besoins de trésorerie. Consultez notre page sur les meilleurs placements senior pour un comparatif détaillé.
Quels sont les avantages fiscaux pour les personnes âgées de 70 ans ?
À 70 ans, vous bénéficiez d'un abattement spécifique sur les pensions de retraite de 10 %. L'exonération de taxe foncière devient possible sous conditions de ressources. Les versements sur assurance vie après 70 ans profitent d'un abattement de 30 500 euros pour la transmission. Le démembrement de propriété offre des valorisations fiscales avantageuses avec 30 % pour l'usufruit et 70 % pour la nue-propriété.
Où est-il conseillé de placer son argent après 80 ans ?
Après 80 ans, la préservation du capital prime sur la performance. Les livrets réglementés (Livret A, LDDS) garantissent disponibilité et sécurité totale. Les fonds en euros d'assurance vie conjuguent sécurité et fiscalité avantageuse pour la transmission. Un compte à terme peut générer des intérêts supérieurs sans risque. Évitez les placements complexes ou à long terme et privilégiez la simplicité de gestion.
Quel abattement fiscal pour les retraités ?
Les retraités bénéficient d'un abattement automatique de 10 % sur leurs pensions, avec un minimum de 442 euros et un maximum de 4 321 euros par an. Pour les donations, l'abattement parent-enfant s'élève à 100 000 euros tous les 15 ans. En matière de succession, le conjoint survivant est totalement exonéré de droits. Les personnes âgées modestes peuvent obtenir une exonération de taxe foncière selon leur revenu fiscal de référence.
Comment réduire les droits de succession pour mes enfants ?
Plusieurs leviers permettent de réduire les droits de succession. Réalisez des donations tous les 15 ans pour profiter du renouvellement des abattements. Utilisez le démembrement de propriété pour diminuer la base taxable. Alimentez une assurance vie avant 70 ans pour optimiser l'abattement de 152 500 euros par bénéficiaire. Combinez ces dispositifs dans une stratégie globale pour maximiser la transmission nette d'impôt.
Le démembrement est-il toujours intéressant après 80 ans ?
Le démembrement conserve son intérêt après 80 ans, mais son efficacité fiscale diminue. À cet âge, l'usufruit ne représente plus que 20 % de la valeur du bien, la nue-propriété montant à 80 %. Les droits de donation restent donc élevés. Le démembrement temporaire peut constituer une alternative plus intéressante, car sa valorisation ne dépend pas de l'âge mais de la durée choisie.
Comment protéger mon conjoint sans désavantager mes enfants ?
La clause bénéficiaire démembrée d'assurance vie offre une solution équilibrée. Votre conjoint reçoit l'usufruit et dispose des fonds pour ses besoins, tandis que vos enfants obtiennent la nue-propriété. La donation au dernier vivant améliore les droits légaux du conjoint sans spolier les enfants. Le démembrement avec réversion d'usufruit permet au conjoint de jouir des biens avant leur transmission intégrale aux enfants.
Quelle est la différence entre optimisation et évasion fiscale ?
L'optimisation fiscale utilise légalement les dispositifs prévus par la loi pour réduire sa charge fiscale. Elle s'appuie sur des textes officiels et respecte l'esprit du législateur. L'évasion fiscale consiste à contourner artificiellement la loi par des montages abusifs. La fraude fiscale implique une dissimulation volontaire de revenus ou de patrimoine. Seule l'optimisation légale doit guider votre stratégie patrimoniale.


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