
Usufruit et taxe foncière : qui doit payer ? Une clarification qui peut vraiment vous simplifier la vie
On vous explique tout sur les spécificités de la taxe foncière pour les biens détenus en nue-propriété.
La succession peut parfois sembler compliquée. Pourtant, certaines solutions simples, comme donner 1/4 du bien en pleine propriété et 3/4 en usufruit, peuvent vraiment protéger vos proches. Vous vous demandez ce que cela signifie ? On vous explique tout pas à pas.
La donation au dernier vivant (ou donation entre époux) est un acte notarié qui permet d’augmenter la part d’héritage du conjoint survivant au moment du décès, par rapport à ce que prévoit la loi.
Sans cette disposition, la loi fixe une part successorale parfois insuffisante pour maintenir le niveau de vie du conjoint.
Pour en savoir plus sur les règles légales, vous pouvez consulter la fiche officielle Service-Public.fr – Comment faire une donation au dernier vivant ?.
Tableau – Part du conjoint survivant selon la situation familiale
Obligatoire pour rédiger et enregistrer l’acte.
L’acte est inscrit au Fichier central des dispositions de dernières volontés.
En général, entre 150 € et 300 €, selon la complexité.
Au moment du décès, le conjoint survivant choisit l’option qui lui convient le mieux.
La donation au dernier vivant a un impact fort sur la transmission mais aussi sur la fiscalité.
Depuis la loi TEPA de 2007, le conjoint survivant est totalement exonéré de droits de succession.
Peu importe la valeur des biens transmis via la donation : aucun impôt n’est dû par le conjoint.
Si le conjoint choisit l’usufruit, il ne paie pas d’impôt sur la valeur transmise, mais :
Si le conjoint choisit la nue-propriété :
Si le conjoint choisit la pleine propriété, il reste exonéré de droits de succession, mais il sera concerné par :
💡 Dans une succession, séparer l’usufruit et la nue-propriété permet souvent de protéger le conjoint survivant tout en transmettant aux enfants.
Les enfants restent redevables de leurs droits de succession sur la part qu’ils reçoivent. La donation au dernier vivant ne les exonère pas.
Même si l’exonération est totale pour le conjoint, il est utile d’anticiper la fiscalité qui pèsera sur les enfants, surtout en cas de patrimoine immobilier important.
La donation au dernier vivant n’est pas la seule solution pour protéger un conjoint. Selon votre situation familiale, patrimoniale et vos objectifs, d’autres dispositifs peuvent être envisagés.
Permet de léguer des biens spécifiques ou la quotité disponible au conjoint. Plus souple que la donation, mais offre moins de droits.
L'assurance-vie est un outil de transmission hors succession : le conjoint bénéficiaire perçoit le capital directement, avec une fiscalité avantageuse (exonération totale si le bénéficiaire est le conjoint).
Le viager permet de vendre un bien en échange d’une rente à vie. Le conjoint survivant peut continuer à percevoir cette rente.
Le prêt viager hypothécaire libère des liquidités en mettant un bien immobilier en garantie, tout en conservant son usage.
Passer en communauté universelle avec clause d’attribution intégrale permet au conjoint survivant d’hériter automatiquement de tout le patrimoine commun.
Tableau – Comparatif des principales alternatives
📌 Chaque situation est unique. Nos conseillers vous aident à choisir la meilleure stratégie pour protéger votre conjoint et préparer votre succession sereinement.
Vos questions
La donation au dernier vivant est-elle obligatoire pour protéger son conjoint ?
Non. Sans donation au dernier vivant, le conjoint survivant hérite déjà d’une partie de la succession (¼ en pleine propriété ou la totalité en usufruit, selon la présence d’enfants).
Mais avec la donation, il dispose de plus de choix et peut recevoir une part plus importante, ce qui est particulièrement utile en présence d’enfants d’un premier lit.
Peut-on faire une donation au dernier vivant si on n’est pas mariés ?
Non. La donation au dernier vivant est réservée aux couples mariés.
Les couples pacsés ou en concubinage doivent passer par d’autres outils (testament, assurance-vie, etc.) pour protéger leur partenaire.
Est-ce que la donation au dernier vivant prive les enfants de leurs droits ?
Non. Les enfants restent héritiers réservataires et conservent une part minimale de l’héritage (réserve héréditaire).
La donation permet simplement de réduire la part disponible pour les enfants au profit du conjoint.
La donation au dernier vivant est-elle révocable ?
Oui. Chaque époux peut la révoquer à tout moment, même sans informer l’autre.
La révocation se fait par acte notarié et prend effet immédiatement.
Peut-on cumuler donation au dernier vivant et testament ?
Oui, c’est même recommandé.
La donation fixe les droits du conjoint dans le cadre légal, tandis que le testament peut préciser des volontés particulières (legs d’un bien précis, dispositions sur la quotité disponible…).
Quels biens sont concernés par la donation au dernier vivant ?
Tous les biens appartenant au défunt au moment de son décès, qu’ils soient en pleine propriété ou en indivision avec le conjoint.
Elle peut concerner aussi bien les biens immobiliers que financiers.
Que se passe-t-il si le conjoint survivant choisit l’usufruit ?
Il pourra vivre dans le logement ou percevoir les revenus des biens (loyers, intérêts, dividendes…) mais devra en assurer l’entretien et payer certaines charges (taxes, réparations courantes).
Les enfants hériteront de la pleine propriété au décès du conjoint survivant.
Que se passe-t-il en cas de famille recomposée ?
La donation au dernier vivant est particulièrement utile :
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