
Courtiers ou banques : quelle option choisir pour votre prêt ?
Guide complet sur le rôle du courtier, ses services, sa rémunération et ses relations avec les établissements bancaires pour vous aider à faire le meilleur choix.
Transmettre ses économies à ses proches représente une préoccupation majeure après 60 ans. Le cadre fiscal de la transmission évolue régulièrement, et comprendre les mécanismes actuels permet d'éviter une imposition excessive sur les capitaux transmis.
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Beaucoup confondent ces deux notions, pourtant distinctes. Le patrimoine désigne l'ensemble des biens détenus : résidence principale, comptes bancaires, objets de valeur, véhicules. Il représente une photographie globale de votre richesse à un instant précis.
Un placement, lui, constitue une partie spécifique du patrimoine. Il s'agit d'une action concrète visant à faire fructifier de l'argent : livret d'épargne, contrat d'assurance-vie, parts de SCPI ou actions en bourse. Le placement génère des revenus ou des plus-values dans une logique d'investissement.
Cette distinction prend tout son sens dans la transmission. Léguer son patrimoine immobilier nécessite des démarches notariales complexes. Transmettre des placements financiers offre davantage de souplesse et d'options fiscales avantageuses.
S'occuper de la transmission avant 70 ans offre un double avantage sur le plan fiscal. Les abattements se renouvellent tous les 15 ans, permettant une stratégie échelonnée. Certaines exonérations s'appliquent uniquement aux versements effectués avant cet âge charnière.
Attendre le dernier moment expose vos héritiers à une fiscalité plus lourde. Une planification réfléchie réduit les droits de succession et facilite le partage entre bénéficiaires. Elle évite également les conflits familiaux potentiels lors du règlement successoral.
Tableau comparatif : Transmission avant et après 70 ans
L'assurance-vie trône au sommet des placements préférés notamment grâce à ses atouts fiscaux en matière de transmission de capital. Ce contrat permet de désigner librement ses bénéficiaires, sans contrainte successorale classique.
Pour les versements effectués avant 70 ans, chaque bénéficiaire profite d'un abattement personnel de 152 500 €. Au-delà, la taxation reste modérée à 20%, puis 31,25% après 700 000 €. Ce régime est autonome du droit des successions classique.
Les versements après 70 ans bénéficient d'un abattement global de 30 500 € partagé entre tous les bénéficiaires. En revanche, les intérêts générés restent totalement exonérés, quel que soit leur montant. Cette caractéristique justifie de maintenir des versements même après cet âge.
Le démembrement de SCPI consiste à séparer la nue-propriété et l'usufruit des parts. Cette technique avancée permet de transmettre progressivement son capital tout en conservant les revenus locatifs jusqu'au décès.
Le mécanisme fonctionne ainsi : vous donnez la nue-propriété à vos enfants tout en gardant l'usufruit. Vous continuez à percevoir les dividendes trimestriels. Au moment du décès, les enfants obtiendront la pleine propriété des parts de SCPI sans payer de frais de succession.
La valorisation de la nue-propriété dépend de l'âge de l'usufruitier selon un barème fiscal. Un donateur de 75 ans transmet une nue-propriété évaluée à 70% de la valeur totale. Cela permet d'utiliser efficacement les abattements de 100 000 € par enfant.
Le PER combine épargne-retraite et transmission. Les versements déductibles fiscalement pendant la phase active génèrent un capital disponible à la retraite. En cas de décès avant la liquidation, le capital revient aux bénéficiaires désignés.
Le PER permet d'anticiper son départ à la retraite et d'assurer un patrimoine une fois l'activité terminée. La fiscalité successorale appliquée dépend de l'âge au moment des versements, avec des règles spécifiques selon la situation.
Contrairement à l'assurance-vie, le PER impose des contraintes de sortie plus strictes. Il convient particulièrement aux actifs seniors qui souhaitent réduire leur imposition actuelle tout en préparant une transmission.
Ces placements sécurisés constituent une base stable dans une stratégie de transmission. Les fonds en euros garantissent le capital investi, avec un rendement moyen de 2 à 3%. Les obligations souveraines offrent une alternative comparable avec une rémunération régulière.
Leur liquidité facilite la gestion successorale. Les héritiers récupèrent rapidement les fonds sans procédure complexe. La fiscalité successorale classique s'applique, mais ces placements n'alourdissent pas la succession avec des frais de gestion importants.
Depuis 2025, il est possible de transmettre jusqu'à 100 000 € par donateur et 300 000 € par bénéficiaire en exonération de droits de mutation si les fonds servent à acheter un logement neuf ou à réaliser des travaux de rénovation énergétique.
Les abattements classiques se cumulent avec cette nouvelle exonération temporaire valable jusqu'en 2026. Chaque parent dispose d'un abattement de 100 000 € par enfant, renouvelable tous les 15 ans. Un couple peut donc transmettre 200 000 € à chaque enfant sans fiscalité.
Le don familial d'argent ajoute 31 865 € supplémentaires par parent, sous conditions : le donateur doit avoir moins de 80 ans et le bénéficiaire être majeur. Ces dispositifs se combinent pour optimiser la transmission des placements financiers.
Tableau des abattements applicables en 2025
Au-delà des abattements, un barème progressif s'applique sur la part taxable. Pour les transmissions en ligne directe (parents-enfants), les taux varient de 5% à 45% selon le montant.
Cette progressivité explique l'intérêt de fractionner les transmissions dans le temps. Plusieurs donations espacées de 15 ans permettent de renouveler les abattements et de rester dans les tranches basses.
Pour approfondir le sujet, lisez notre article sur la fiscalité de l'assurance-vie.
La donation-partage permet de répartir vos biens de manière définitive entre vos enfants. Elle fige la valeur des placements au jour de la donation, évitant toute contestation ultérieure lors de la succession.
La donation simple, elle, n'organise pas le partage. La valeur du placement sera réévaluée au décès pour établir la masse successorale. Cette réévaluation peut créer des déséquilibres si certains placements ont fortement progressé.
La donation-partage évite la formation d'une indivision successorale conflictuelle et réduit les risques de contestation ultérieure entre héritiers. Elle convient particulièrement aux familles souhaitant clarifier la répartition de leur vivant.
Le démembrement viager est fréquemment employé comme moyen de protection et de transfert patrimonial. Cette solution garantit un revenu stable à l'usufruitier jusqu'à la fin de sa vie, tandis que les héritiers profitent d'une transmission avantageuse.
La valorisation évolue selon l'âge de l'usufruitier. Plus l'usufruitier est âgé, plus la valeur de la nue-propriété augmente. Un donateur de 82 ans transmet une nue-propriété valorisée à 70% de la pleine propriété, permettant d'optimiser les abattements disponibles.
Cette technique fonctionne particulièrement bien avec les SCPI, qui génèrent des revenus réguliers sans gestion locative. L'usufruitier perçoit les dividendes trimestriels pendant toute la durée du démembrement.
Une stratégie efficace consiste à utiliser simultanément plusieurs outils. L'assurance-vie couvre les gros montants grâce à ses abattements généreux. Les donations régulières permettent de transmettre progressivement d'autres placements en utilisant les abattements renouvelables.
Exemple concret : un couple de 68 ans possède 500 000 € de placements. Ils versent 300 000 € sur une assurance-vie en désignant leurs deux enfants bénéficiaires. Les 200 000 € restants font l'objet d'une donation-partage en nue-propriété de parts de SCPI.
Résultat : les 300 000 € d'assurance-vie bénéficient de l'abattement de 152 500 € par enfant. La donation de nue-propriété valorisée à 120 000 € (60% de 200 000 €) reste sous les abattements de 100 000 € par parent. Transmission optimisée sans fiscalité.
Cette technique avancée consiste à démembrer la clause bénéficiaire de l'assurance-vie. Au décès, l'usufruit revient au conjoint survivant tandis que la nue-propriété échoit aux enfants.
Le conjoint conserve ainsi la jouissance des capitaux ou perçoit les revenus générés. Les enfants deviennent pleins propriétaires au décès du second parent, sans nouvelle taxation. Cette solution protège le conjoint tout en organisant la transmission vers la génération suivante.
La rédaction de cette clause nécessite l'accompagnement d'un professionnel. Une formulation inadéquate peut créer des difficultés d'application ou des conséquences fiscales non anticipées.
Beaucoup oublient de réviser leurs clauses bénéficiaires après des événements familiaux majeurs. Divorce, remariage, naissance ou décès modifient la structure familiale. Une clause obsolète peut diriger les capitaux vers des personnes non souhaitées.
Vérifiez vos contrats au moins tous les trois ans. Assurez-vous que les bénéficiaires désignés correspondent toujours à vos volontés. Une clause mal rédigée génère parfois des situations conflictuelles difficiles à résoudre.
La rédaction « mes héritiers » manque de précision. Privilégiez la désignation nominative de chaque bénéficiaire avec leur quote-part respective. Intégrez des clauses de substitution en cas de prédécès d'un bénéficiaire.
Dans un climat fiscal incertain, anticiper ces donations pourrait s'avérer judicieux pour profiter des conditions actuelles avant d'éventuels durcissements législatifs. Une transmission improvisée expose les héritiers à une imposition maximale.
Calculez systématiquement l'impact fiscal avant toute opération. Comparez différents scénarios pour identifier la solution la plus avantageuse. Un don de 150 000 € peut coûter 0 € avec une bonne planification ou 10 000 € sans optimisation.
L'échelonnement des transmissions sur plusieurs années exploite le renouvellement des abattements. Deux donations de 100 000 € espacées de 15 ans ne coûtent rien fiscalement. Une donation unique de 200 000 € génère environ 16 000 € de droits.
Transmettre uniquement de l'assurance-vie ou uniquement des SCPI limite les options fiscales disponibles. La diversification permet d'optimiser chaque type de placement selon ses avantages spécifiques.
L'assurance-vie convient pour les gros montants grâce à ses abattements individuels par bénéficiaire. Les SCPI en démembrement génèrent des revenus immédiats pour le donateur. Les livrets et fonds en euros apportent de la liquidité facilement accessible.
Découvrez comment mettre en place une stratégie avec notre guide sur la diversification de l'épargne pour seniors.
Un conseiller patrimonial propose des stratégies adaptées au profil du donateur : optimisation fiscale, choix des contrats, arbitrage entre pleine propriété et démembrement. Son expertise permet d'éviter les erreurs coûteuses.
Il réalise un audit complet de votre situation : âge, composition familiale, nature des placements détenus. À partir de cette analyse, il préconise les solutions les mieux adaptées à vos objectifs de transmission.
Son accompagnement inclut la mise en œuvre concrète : rédaction des clauses bénéficiaires, organisation des donations notariées, suivi dans le temps. Cette assistance professionnelle sécurise juridiquement vos démarches.
Skarlett accompagne les seniors dans l'optimisation de leurs placements et leur transmission. Nos conseillers analysent votre situation globale pour proposer des solutions personnalisées adaptées à vos besoins spécifiques.
Nous vous aidons à choisir les meilleurs supports de placement selon votre âge et vos objectifs. Notre approche intègre systématiquement la dimension successorale pour anticiper la transmission dans les meilleures conditions fiscales.
Contactez nos experts pour bénéficier d'un accompagnement sur mesure. Ensemble, construisons une stratégie de transmission efficace qui protège vos proches tout en minimisant la fiscalité.
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Vos questions fréquentes
Peut-on transmettre ses placements sans droits de succession ?
Oui, en utilisant les abattements disponibles et les outils fiscaux appropriés. L'assurance-vie offre 152 500 € d'exonération par bénéficiaire pour les versements avant 70 ans. Les donations respectant les abattements de 100 000 € par parent et par enfant tous les 15 ans échappent également à la fiscalité.
À partir de quel âge faut-il commencer à organiser la transmission ?
L'idéal se situe entre 60 et 65 ans. Cela laisse suffisamment de temps pour mettre en place une stratégie échelonnée et profiter pleinement des abattements avant le cap des 70 ans. Toutefois, il n'est jamais trop tard pour optimiser, même après 80 ans.
Quelle différence entre donation et succession pour les placements ?
La donation intervient de votre vivant et permet d'organiser la transmission selon vos souhaits. Elle bénéficie d'abattements renouvelables tous les 15 ans. La succession survient au décès et suit les règles légales de dévolution, avec une fiscalité potentiellement plus lourde sans anticipation.
Comment choisir les bénéficiaires de son assurance-vie ?
Désignez nominativement chaque bénéficiaire avec sa quote-part. Intégrez des clauses de substitution en cas de prédécès. Pour protéger le conjoint, envisagez le démembrement de la clause. Évitez les formulations vagues comme « mes héritiers » qui génèrent des ambiguïtés.
Les versements après 70 ans sur l'assurance-vie sont-ils intéressants ?
Oui, même si l'abattement diminue à 30 500 € pour tous les bénéficiaires. Les intérêts générés restent totalement exonérés quel que soit leur montant. Sur une période de 15 ans, ces gains non imposés représentent un avantage substantiel.
Faut-il privilégier la donation ou attendre la succession ?
La donation offre davantage d'avantages fiscaux grâce aux abattements renouvelables et à la possibilité de démembrement. Elle permet aussi de voir vos proches profiter des fonds de votre vivant et d'éviter les conflits successoraux. L'anticipation reste toujours préférable à l'attente.
Comment transmettre des SCPI efficacement ?
Le démembrement viager constitue la solution optimale. Vous conservez les revenus locatifs jusqu'à votre décès tandis que vos enfants deviennent nus-propriétaires. Au décès, ils récupèrent la pleine propriété sans droits de succession supplémentaires, dans la limite des abattements utilisés.
Quels risques si je ne prépare pas la transmission ?
Vos héritiers subiront une fiscalité maximale sur l'ensemble des placements transmis. Les délais de règlement s'allongent, bloquant parfois les fonds pendant plusieurs mois. Des conflits familiaux peuvent émerger sur la répartition. L'absence de clause bénéficiaire sur l'assurance-vie fait entrer les capitaux dans la succession classique.
Puis-je modifier mes donations une fois réalisées ?
Non, une donation est irrévocable par principe. Vous ne pouvez plus récupérer les biens ou placements donnés. Seules exceptions : l'ingratitude grave du donataire ou la naissance d'un enfant après la donation. D'où l'importance de bien réfléchir avant d'agir.
Combien coûte l'accompagnement d'un professionnel ?
Les honoraires varient selon la complexité de votre situation. Un conseiller en gestion de patrimoine facture généralement entre 1 500 € et 3 000 € pour une stratégie complète de transmission. Le notaire perçoit des émoluments réglementés sur les donations, environ 1% à 2% de la valeur transmise. Ces coûts sont largement compensés par les économies fiscales réalisées.
Pour allez plus loin

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