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Revenus passifs senior : transformez votre patrimoine en source de revenus réguliers


À la retraite, les pensions seules ne suffisent pas toujours à maintenir votre niveau de vie. Pourtant, votre patrimoine immobilier représente un capital dormant capable de générer des revenus réguliers. Ce guide présente des stratégies simples et adaptées aux seniors pour transformer votre bien en source de revenus passifs sécurisés.

Pourquoi les revenus passifs deviennent essentiels après 60 ans
Combler l'écart entre pension et besoins réels
Le taux de remplacement moyen des retraites françaises tourne autour de 74 % du dernier salaire. Cette baisse mécanique du pouvoir d'achat intervient précisément au moment où les dépenses de santé progressent. Un senior de 70 ans consacre en moyenne 15 % de son budget aux frais médicaux non remboursés, contre 8 % à 50 ans.
Les meilleures options de placement pour seniors permettent de compenser cette perte sans toucher au capital épargné pendant toute une vie professionnelle.
Anticiper la dépendance et les frais de santé
L'espérance de vie en bonne santé atteint 64 ans pour les hommes et 66 ans pour les femmes. Les années qui suivent nécessitent souvent des aménagements coûteux du logement ou le recours à une aide à domicile. Un auxiliaire de vie 4 heures par jour représente 1 200 € mensuels, rarement couverts intégralement par les aides publiques.
Constituer un matelas financier dès 60 ans via des revenus réguliers sécurise votre autonomie future sans peser sur vos proches.
Transmettre un patrimoine vivant à vos héritiers
Au-delà de vos besoins propres, 68 % des retraités propriétaires souhaitent aider financièrement leurs enfants ou petits-enfants. Les revenus passifs vous donnent cette liberté : financer les études supérieures, contribuer à un premier achat immobilier, ou simplement offrir des moments précieux sans culpabilité financière.
La transmission de patrimoine se pense désormais de votre vivant, en accompagnant activement la génération suivante.

Empruntez après 60 ans
Votre patrimoine immobilier : le gisement de revenus le plus sous-exploité
Les Français de plus de 65 ans détiennent 77 % de taux de propriétaires, le plus élevé d'Europe. Cette richesse immobilière reste pourtant largement stérile : la majorité des seniors vivent dans un bien entièrement payé sans en tirer le moindre revenu. Trois mécanismes innovants permettent de changer radicalement cette équation.
Le viager occupé transforme votre maison en rente garantie à vie
Le viager occupé représente la solution la plus élégante pour monétiser son bien tout en y restant. Le fonctionnement repose sur une double transaction : vous recevez un bouquet immédiat (généralement 20 à 40 % de la valeur du bien) puis une rente mensuelle indexée sur l'inflation jusqu'à votre décès.
- Exemple concret : Marguerite, 75 ans, possède une maison à Toulouse évaluée 350 000 €. Elle négocie un bouquet de 70 000 € et une rente mensuelle de 880 € (soit 10 560 € annuels). En 10 ans, elle aura perçu 175 600 € tout en conservant l'usage exclusif de sa propriété.
- Les avantages fiscaux méritent attention : après 70 ans, seuls 30 % de la rente sont imposables. Sur notre exemple, Marguerite ne déclare que 264 € mensuels au fisc. Cette optimisation automatique rend le viager particulièrement attractif pour maximiser votre pouvoir d'achat net.
- Le viager élimine également les charges importantes : taxe foncière, gros travaux et frais de copropriété passent à la charge de l'acquéreur. Votre budget respire enfin.
La vente en nue-propriété débloque un capital massif sans bouger
Le démembrement de propriété sépare l'usufruit (le droit d'habiter) de la nue-propriété (la propriété juridique). Vous vendez la nue-propriété à un investisseur tout en gardant l'usufruit viager. Cette transaction génère un capital substantiel versé comptant, totalement exonéré d'impôts.
Cas pratique : Jean et Françoise, 72 ans, vendent la nue-propriété de leur appartement parisien estimé 600 000 €. Selon les barèmes fiscaux, la nue-propriété représente 40 % de la valeur. Ils empochent donc 240 000 € nets, sans fiscalité ni prélèvements sociaux. Ils continuent d'habiter leur appartement ou peuvent le louer pour créer un revenu locatif supplémentaire.
Cette somme permet trois usages stratégiques : financer un projet de vie (tour du monde, résidence secondaire), aider massivement les enfants, ou placer 100 000 euros intelligemment pour créer d'autres sources de revenus passifs.
La vente en nue-propriété convient particulièrement aux seniors actifs de 65-75 ans qui n'envisagent pas de déménager avant 15-20 ans et privilégient le capital immédiat à la rente mensuelle.
Le prêt viager hypothécaire offre liquidité et flexibilité maximales
Méconnu en France mais plébiscité dans les pays anglo-saxons, le prêt viager hypothécaire fonctionne comme un crédit classique avec une différence fondamentale : aucun remboursement de votre vivant. Vous hypothéquez votre bien pour obtenir un capital (jusqu'à 50 % de sa valeur) versé en une fois ou progressivement.
Simulation réaliste : Robert, 68 ans, propriétaire à Lyon d'une maison de 400 000 €, emprunte 150 000 € via un PVH. Il utilise cet argent pour rénover intégralement sa résidence, financer les études de ses petits-enfants et constituer une réserve de précaution. Le capital et les intérêts composés seront remboursés lors de la succession par la vente du bien.
Le PVH évite toute mensualité écrasante. Il se distingue du viager car vous restez pleinement propriétaire et pouvez même revendre votre bien quand vous le souhaitez (après remboursement du prêt). Cette souplesse séduit les seniors qui veulent garder toutes les options ouvertes.
Les organismes proposant ce dispositif restent sélectifs : seuls les biens en bon état dans des zones recherchées sont éligibles. Pour découvrir les différentes solutions de financement, un diagnostic personnalisé s'impose.

Vous êtes propriétaire ?
Compléter avec des placements financiers adaptés aux seniors
L'immobilier génère des revenus conséquents mais peu liquides. Les placements financiers apportent l'équilibre nécessaire : disponibilité rapide des fonds, rendements réguliers, et transmission facilitée.
L'assurance-vie après 70 ans reste un placement stratégique
Contrairement aux idées reçues, ouvrir ou alimenter une assurance-vie après 70 ans conserve tout son sens. Les fonds en euros garantissent le capital avec des rendements moyens de 2,5 à 3 % en 2025. Cette sécurité totale convient parfaitement aux retraités qui ne peuvent plus se permettre de pertes.
Le véritable atout apparaît à la transmission : les bénéficiaires profitent d'un abattement de 30 500 € par personne sur les versements effectués après vos 70 ans. Au-delà, la fiscalité successorale classique s'applique, mais le capital reste hors succession.
Stratégie concrète : avec 50 000 euros à placer, privilégiez une allocation 80 % fonds euros / 20 % unités de compte prudentes. Vous sécurisez l'essentiel tout en captant un peu de performance. Des retraits programmés annuels de 2 000 à 3 000 € complètent agréablement votre budget sans entamer le capital.
L'assurance vie offre également une clause bénéficiaire modulable à tout moment, contrairement à la donation qui devient irrévocable.
Les SCPI distribuent des revenus locatifs sans contrainte de gestion
Investir dans la pierre-papier via des Sociétés Civiles de Placement Immobilier combine les avantages de l'immobilier (revenus réguliers, protection contre l'inflation) sans ses inconvénients (gestion, vacances locatives, impayés).
Le principe : vous achetez des parts d'une société qui possède et gère un parc immobilier diversifié (bureaux, commerces, logements, entrepôts logistiques). Les loyers collectés sont redistribués trimestriellement aux associés, proportionnellement à leur investissement.
Les taux de distribution moyens atteignent 4 à 5 % par an en 2025. Sur un investissement de 60 000 €, vous percevez environ 2 400 € annuels (200 € mensuels) de revenus complémentaires sans lever le petit doigt. Cette régularité des flux convient idéalement aux retraités recherchant la prévisibilité.
Attention fiscale : ces revenus sont imposés comme des revenus fonciers, avec les prélèvements sociaux de 17,2 %. Un investissement via l'usufruit de SCPI peut optimiser cette dimension selon votre tranche marginale d'imposition.
Les SCPI européennes diversifient géographiquement le risque (Allemagne, Pays-Bas, Espagne) et bénéficient de marchés locatifs solides. Un horizon d'investissement de 8 à 10 ans minimum reste recommandé compte tenu de la liquidité parfois limitée de ces supports.
Adapter votre stratégie selon votre âge et vos objectifs
L'âge redéfinit radicalement vos priorités financières. Un sexagénaire dynamique n'a pas les mêmes besoins qu'un octogénaire. Chaque décennie impose ses ajustements.
Entre 60 et 70 ans : équilibrer sécurité et optimisation fiscale
Cette décennie charnière vous laisse du temps. L'objectif consiste à structurer une architecture patrimoniale pérenne tout en profitant de votre mobilité et autonomie pour voyager, entreprendre des projets personnels.
Allocation recommandée :
- 40 % en solutions immobilières (envisager une vente en nue-propriété partielle si vous possédez plusieurs biens)
- 35 % en assurance-vie fonds euros sécurisés
- 15 % en SCPI pour les revenus réguliers
- 10 % en liquidités (Livret A, LDDS) pour les imprévus
Profitez de cette période pour préparer sereinement votre retraite et optimiser l'optimisation fiscale de votre patrimoine avant que les contraintes de santé ne s'imposent.
Après 70 ans : privilégier la génération de flux réguliers
Les revenus mensuels priment désormais sur la valorisation à long terme. Le viager occupé devient particulièrement pertinent car la rente viagère sécurise un complément fixe jusqu'à la fin, indexé automatiquement sur l'inflation.
Mix idéal à 75 ans :
- 50 % via viager occupé (rente mensuelle garantie)
- 30 % en assurance-vie avec retraits programmés
- 15 % en SCPI à taux de distribution élevé
- 5 % en liquidités immédiates
Les outils de calcul de retraite vous permettent d'évaluer précisément l'écart entre vos pensions et vos besoins mensuels réels, puis de calibrer les revenus passifs nécessaires pour le combler.
Après 80 ans : maximiser liquidité et simplifier la transmission
Au-delà de 80 ans, la simplicité devient primordiale. Vos placements doivent rester liquides, accessibles instantanément en cas d'urgence médicale, et facilement transmissibles sans complexité administrative.
Le prêt viager hypothécaire perd de son intérêt (durée de vie résiduelle plus courte). En revanche, si vous n'avez pas encore opté pour le viager, il reste temps : même à 85 ans, une rente viagère garantit des revenus substantiels grâce au coefficient d'âge très avantageux.
Répartition conseillée à 82 ans :
- 60 % en assurance-vie (retrait aisé pour les héritiers)
- 25 % en comptes bancaires rémunérés
- 15 % en rente viagère si non souscrite précédemment
Simplifiez également vos investissements : liquider les SCPI dont la revente prend 6 à 9 mois permet de sécuriser des liquidités immédiates et d'éviter à vos héritiers des démarches fastidieuses.

Vous êtes propriétaire ?
Les 4 erreurs fatales qui ruinent votre stratégie de revenus passifs
Dilapider son capital dans des placements risqués
Après 60 ans, préserver votre capital prime sur sa croissance agressive. Pourtant, certains seniors tombent dans le piège des promesses de rendements mirobolants : cryptomonnaies, start-ups technologiques, produits structurés complexes.
Règle d'or : au-delà de 65 ans, aucun placement ne devrait pouvoir vous faire perdre plus de 10 % de votre capital total. La capacité à récupérer d'une grosse perte financière s'amenuise avec l'âge. Un retraité de 70 ans n'a plus 20 ans devant lui pour reconstituer un patrimoine dilapidé.
Les actions individuelles ou fonds actions agressifs exposent à des volatilités de 20 à 40 %. Même si historiquement rentables sur 15 ans, un krach mal timé juste avant que vous n'ayez besoin de liquidités peut détruire votre sécurité financière.
Négliger l'impact fiscal sur vos revenus complémentaires
Chaque euro de revenu passif n'est pas égal devant le fisc. Une rente viagère à 75 ans n'est imposée qu'à 30 %, alors que des revenus locatifs subissent la fiscalité complète (TMI + prélèvements sociaux 17,2 %).
Exemple chiffré d'optimisation : Monsieur D. perçoit 15 000 € annuels de revenus locatifs. Avec une TMI à 30 %, il paie 7 080 € d'impôts et prélèvements (47 % de ponction). S'il avait opté pour un viager générant la même somme, seuls 4 500 € seraient imposables, ramenant sa fiscalité à 2 124 € (économie de 4 956 € par an).
Sur 15 ans, cette différence représente 74 340 € gardés dans votre poche plutôt que reversés à l'administration fiscale. Une optimisation préalable via un expert en gestion patrimoniale devient rapidement rentable.
Bloquer toute sa trésorerie sans réserve de précaution
Les imprévus s'invitent toujours au pire moment : réparation urgente de la toiture, appareil dentaire non remboursé, aide financière d'urgence à un enfant en difficulté. Sans matelas de sécurité, vous êtes contraint de liquider en catastrophe des placements, souvent au pire moment et avec des pénalités.
Montant de réserve recommandé : conservez toujours l'équivalent de 6 à 12 mois de dépenses courantes sur des comptes parfaitement liquides (Livret A, comptes courants rémunérés). Pour un train de vie à 2 500 € mensuels, maintenez 15 000 à 30 000 € disponibles immédiatement.
Cette réserve vous permet d'attendre sereinement les versements trimestriels des SCPI ou les retraits programmés d'assurance-vie sans stress financier entre-temps.
Oublier de planifier la transmission de son vivant
La transmission subie (au décès) coûte beaucoup plus cher que la transmission organisée. Les droits de succession en ligne directe démarrent à 20 % au-delà de 100 000 € par enfant, et grimpent jusqu'à 45 % pour les grosses successions.
Organiser des donations tous les 15 ans (durée de renouvellement de l'abattement de 100 000 €) divise votre facture fiscale par deux ou trois. La vente en nue-propriété constitue également une donation déguisée fiscalement avantageuse : vos enfants rachètent la nue-propriété à prix réduit et récupèrent la pleine propriété à votre décès sans droits supplémentaires.
Tableau comparatif des solutions de revenus passifs pour seniors
Comment Skarlett transforme votre patrimoine en revenus durables
Face à la complexité des dispositifs, à la diversité des solutions et aux enjeux financiers considérables, l'accompagnement par des experts spécialisés fait toute la différence. Skarlett se positionne comme le partenaire référence des seniors propriétaires pour monétiser intelligemment leur patrimoine immobilier.
Un diagnostic patrimonial complet et personnalisé
Chaque situation est unique. Votre âge, votre état de santé, la localisation de votre bien, votre situation familiale et vos objectifs de vie dessinent un profil spécifique qui appelle une solution sur-mesure. Nos conseillers analysent l'ensemble de ces paramètres pour vous recommander le dispositif optimal.
Le processus en 3 étapes :
- Entretien approfondi : nous cartographions votre patrimoine global, vos revenus actuels, vos besoins mensuels et vos projets à 5-10 ans.
- Simulation multi-scénarios : nous modélisons plusieurs options (viager, nue-propriété, PVH) avec calculs financiers précis, impact fiscal détaillé et projection sur 15-20 ans.
- Recommandation argumentée : nous vous présentons la solution maximisant vos revenus nets tout en préservant vos intérêts et ceux de vos héritiers.
Estimation professionnelle et mise en relation qualifiée
L'évaluation de votre bien conditionne directement le montant des revenus générés. Sous-évaluer votre propriété vous fait perdre des milliers d'euros de rente ou de capital. Une expertise rigoureuse par un professionnel certifié garantit le juste prix.
Skarlett dispose d'un réseau national d'acheteurs sérieux et solvables (investisseurs institutionnels, family offices, particuliers fortunés) recherchant activement des biens en viager ou nue-propriété. Cette mise en relation ciblée accélère considérablement la concrétisation de votre projet, souvent finalisé en 6 à 10 semaines.
Accompagnement juridique et sécurisation totale
Les transactions viagères ou de démembrement impliquent des actes notariés complexes. Notre équipe vous accompagne jusqu'à la signature chez le notaire, vérifie chaque clause du compromis et de l'acte authentique, et s'assure que vos droits restent intégralement protégés.
Nous coordonnons également les diagnostics obligatoires, l'assurance décès-invalidité de l'acquéreur (pour le viager), et toutes les formalités administratives qui peuvent rebuter les seniors peu familiers avec ces démarches.
Un engagement transparence totale : aucun frais caché, honoraires clairement affichés dès le départ, et liberté totale de votre part de renoncer au projet à tout moment avant signature définitive.
Agissez maintenant pour sécuriser votre avenir financier
Votre patrimoine immobilier représente une richesse considérable qui sommeille. Chaque année passée sans le faire travailler constitue un manque à gagner de plusieurs milliers d'euros. Les solutions de revenus passifs pour seniors ont mûri : sécurisées juridiquement, optimisées fiscalement, et adaptées à tous les profils.
Que vous recherchiez une rente viagère mensuelle pour compléter durablement votre pension, un capital immédiat pour réaliser vos projets ou aider vos proches, ou une combinaison équilibrée des deux, les dispositifs existent et fonctionnent remarquablement.
Ne laissez plus votre bien immobilier rester stérile. Contactez dès aujourd'hui un conseiller Skarlett pour une étude personnalisée et gratuite de votre situation. Découvrez concrètement combien votre patrimoine peut vous rapporter chaque mois, et transformez vos années de retraite en période d'épanouissement financier serein.

Vous êtes propriétaire ?
Vos questions fréquentes
Peut-on vraiment obtenir des revenus passifs importants après 70 ans ?
Absolument. Un couple de 75 ans propriétaire d'une maison de 400 000 € peut générer une rente viagère de 1 200 à 1 500 € mensuels via le viager, ou débloquer 150 000 à 180 000 € de capital via la vente en nue-propriété. Ces montants transforment radicalement le quotidien.
Les solutions immobilières sont-elles réversibles ?
Le viager et la vente en nue-propriété sont des ventes définitives juridiquement irrévocables. C'est pourquoi l'accompagnement par un expert et une mûre réflexion s'imposent. Le prêt viager hypothécaire offre plus de souplesse : vous pouvez rembourser et récupérer votre bien si votre situation évolue.
Quelle garantie que l'acquéreur paiera la rente viagère ?
L'acte de vente contient une clause résolutoire : si l'acquéreur cesse de payer la rente, le bien vous revient automatiquement tout en conservant les sommes déjà perçues. Le privilège du vendeur inscrit chez le notaire garantit également cette protection juridique maximale.
Quels sont les deux régimes actuels de défiscalisation immobilière en 2025 ?
Depuis la fin du dispositif Pinel au 31 décembre 2024, deux grandes catégories dominent la défiscalisation immobilière : la location meublée non professionnelle (LMNP) avec ses deux régimes fiscaux (micro-BIC et réel), et les dispositifs centrés sur l'ancien (Denormandie pour les zones à revitaliser, Malraux pour le patrimoine historique, et déficit foncier pour les travaux de rénovation). Le LMNP permet d'amortir fiscalement le bien et le mobilier, réduisant drastiquement l'imposition sur les loyers. Le déficit foncier autorise la déduction jusqu'à 10 700 € annuels sur le revenu global (21 400 € temporairement pour les rénovations énergétiques jusqu'en 2025). Ces mécanismes s'adressent à des profils différents selon l'investissement envisagé.
Comment puis-je être défiscalisé en 2026 ?
Pour défiscaliser efficacement en 2026, plusieurs stratégies coexistent selon votre patrimoine. Si vous achetez un bien destiné à la location meublée, optez pour le statut LMNP au régime réel : vous déduisez charges et intérêts d'emprunt tout en amortissant le bien sur 25-30 ans, ce qui peut neutraliser totalement l'impôt sur les loyers pendant des années. Pour l'immobilier ancien, le dispositif Denormandie offre une réduction d'impôt de 12 à 21 % du prix du bien sur 6 à 12 ans si vous rénovez un logement dans une commune éligible. Le déficit foncier reste pertinent pour les propriétaires fortement imposés réalisant d'importants travaux : les dépenses excédant les loyers se déduisent du revenu global. Enfin, les dispositifs patrimoniaux (Malraux, Monuments Historiques) conviennent aux contribuables ayant une capacité d'investissement élevée et une fiscalité lourde.
Quelle est la déduction fiscale pour un investissement immobilier ?
Le montant de la déduction fiscale varie considérablement selon le dispositif choisi. En LMNP au régime réel, aucune limite de déduction n'existe : vous amortissez le bien (généralement 2 à 4 % de sa valeur annuellement) et déduisez toutes vos charges réelles (travaux, intérêts, assurances, frais de gestion). Sur un bien de 200 000 €, l'amortissement représente 5 000 à 8 000 € par an non imposables pendant 25 ans. Avec le déficit foncier, les travaux de rénovation se déduisent dans la limite de 10 700 € annuels sur le revenu global, le surplus étant reportable sur 10 ans. Le dispositif Denormandie accorde une réduction d'impôt calculée sur le prix du bien plafonné à 300 000 € : 12 % pour 6 ans (soit 36 000 € maximum), 18 % pour 9 ans (54 000 €) ou 21 % pour 12 ans (63 000 €). La loi Malraux va plus loin avec 22 à 30 % de réduction sur le montant des travaux, sans plafonnement des niches fiscales.
Quel est le plus avantageux : micro-foncier ou régime réel ?
Le régime réel devient systématiquement plus avantageux dès que vos charges dépassent 30 % de vos revenus locatifs annuels. Avec le micro-foncier, vous bénéficiez d'un abattement forfaitaire de 30 % (limite à 15 000 € de loyers annuels) sans justificatifs, mais aucune charge réelle n'est déductible. Au régime réel, vous déduisez intégralement travaux, intérêts d'emprunt, taxe foncière, assurances et frais de gestion. Si vos charges atteignent 5 000 € pour 12 000 € de loyers, le micro-foncier vous impose sur 8 400 € tandis que le réel vous impose sur seulement 7 000 €. L'écart se creuse massivement en cas de gros travaux : avec 15 000 € de rénovation la première année, le réel génère un déficit foncier déductible du revenu global, alors que le micro-foncier ignore totalement ces dépenses. Le réel engage pour 3 ans minimum mais offre une optimisation fiscale bien supérieure pour les propriétaires réalisant des travaux ou empruntant.
Faut-il informer ses enfants avant de vendre en viager ?
Juridiquement, non. Vous restez libre de vos décisions patrimoniales. Humainement, la transparence familiale évite les conflits futurs et permet d'expliquer votre démarche. Beaucoup d'enfants comprennent et soutiennent ce choix qui améliore concrètement le quotidien de leurs parents.
Les revenus passifs impactent-ils le montant des aides sociales ?
Certaines aides sous conditions de ressources (ASPA, APA) intègrent vos revenus globaux dans leur calcul. Une simulation préalable détermine si les revenus passifs générés dépassent largement la perte éventuelle d'aides, ce qui est généralement le cas. Les conseillers Skarlett intègrent systématiquement cette dimension dans leurs recommandations.

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