
Découvert bancaire : la réforme 2026 qui va bousculer vos habitudes financières
En 2026, le découvert bancaire sera strictement encadré en France pour mieux protéger les 23 millions de Français exposés au surendettement.
Bonne nouvelle ! Le Plan Épargne Retraite ne sera pas automatiquement clôturé au moment du départ à la retraite. Les titulaires conservent la liberté de garder leur épargne investie et de transmettre leur capital selon leur stratégie patrimoniale.

Ce matin-là, en commission des finances, un amendement socialiste passe presque inaperçu. Son objectif : obliger tous les détenteurs de PER à liquider leur plan dès qu'ils atteignent l'âge légal de départ à la retraite. Une révolution qui remettait en cause six ans d'habitudes depuis la création du PER par la loi Pacte en 2019.
Jusqu'à présent, vous pouviez conserver votre PER indéfiniment après votre retraite. Continuer à verser, faire fructifier votre capital, choisir le moment optimal pour le débloquer, ou même ne jamais le toucher pour le transmettre à vos héritiers dans des conditions fiscales avantageuses. Cette liberté faisait du PER bien plus qu'un simple produit retraite : un véritable outil de gestion patrimoniale.
L'amendement proposait de mettre fin à cette souplesse. Le député socialiste Philippe Brun martelait son argument : "Le plan épargne retraite, c'est pour préparer sa retraite, pas pour faire un héritage à ses enfants". Éric Coquerel, président LFI de la commission des finances, enfonçait le clou : "En quoi est-ce justifiable qu'il n'y ait pas d'impôt sur le capital transmis ?"
Cette attaque frontale contre le PER ne sortait pas de nulle part. Deux rapports accablants avaient préparé le terrain. En 2024, la Cour des comptes et une mission parlementaire menée par Charles de Courson (Liot) et Félicie Gérard (Horizons) pointaient du doigt un "détournement" massif du dispositif.
Leurs constats : le PER était devenu "un produit d'épargne à vie" selon les rapporteurs parlementaires. Les chiffres donnaient le vertige : 125 milliards d'euros d'encours en 2025, une croissance de 60% par an depuis 2020, et une dépense fiscale estimée entre 1,2 et 1,5 milliard d'euros annuels.
Le mécanisme pointé du doigt ? Vous déduisez vos versements de votre revenu imposable pendant votre vie active (économie d'impôt immédiate). Si vous décédez sans avoir liquidé votre PER, le capital transmis à vos héritiers échappe totalement à l'impôt sur le revenu. Charles de Courson résumait brutalement : "Pas un sou à payer" pour les héritiers.
Découvrez comment optimiser votre Plan Épargne Retraite face aux évolutions réglementaires.

Le 20 octobre 2025, une proposition passe presque inaperçue : obliger tous les détenteurs de PER à le liquider dès l’âge de la retraite.
Si elle avait été adoptée, vous auriez perdu la liberté de conserver votre épargne pour la faire fructifier ou la transmettre.
Depuis sa création en 2019, le Plan Épargne Retraite (PER) permet de :
En un mot, le PER n’était pas seulement un produit retraite — c’était un véritable outil de gestion et de transmission patrimoniale.
Ces derniers mois, plusieurs rapports ont pointé du doigt un usage plus patrimonial que retraite du PER.
Les chiffres sont impressionnants :
Le reproche principal : le PER serait devenu un placement à vie, permettant de déduire ses versements tout en transmettant un capital faiblement fiscalisé.
Finalement, la mesure a été abandonnée.
Aucune obligation de clôture ne sera imposée au départ à la retraite.
Les épargnants conservent leur liberté de gestion et tous les avantages fiscaux du dispositif.
Votre PER reste ouvert, flexible et fiscalement avantageux, même après la retraite.
Vous pouvez continuer à investir, choisir votre mode de sortie, et transmettre dans les meilleures conditions.
Pour comprendre les enjeux du débat, il faut saisir pourquoi le PER est devenu un outil de transmission aussi prisé. La réponse tient en deux mécanismes fiscaux redoutablement efficaces.
Tous les PER ne se valent pas en matière de transmission. La distinction entre PER assurantiel et PER bancaire est cruciale.
Profil : Cadre supérieur, 55 ans, marié, 2 enfants. PER assurantiel de 200 000€ constitué avec versements déductibles. TMI à 41% pendant la vie active.
Scénario 1 - Décès à 68 ans (avant 70 ans) :
Scénario 2 - Liquidation à 64 ans puis décès à 80 ans :
L'économie fiscale en conservant le PER jusqu'au décès peut atteindre 80 000€ dans cet exemple.
Consultez nos stratégies d'optimisation fiscale du patrimoine senior.

Le match est plus équilibré qu'il n'y paraît. L'assurance-vie garde l'avantage sur la durée, mais le PER excelle sur certains profils.
La stratégie gagnante ? Combiner les deux. Le PER pour optimiser la fiscalité pendant la vie active et transmettre avant 70 ans. L'assurance vie pour la flexibilité et les versements après 70 ans. L'allocation dépend de votre âge et de votre TMI.
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