Retraite Fonction Publique

Préparez votre retraite sereinement grâce à une meilleure compréhension du régime des fonctionnaires

Optimisez votre départ à la retraite en comprenant enfin les règles propres aux fonctionnaires : âge, calcul, bonifications, pension... tout est expliqué simplement.

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Retraite des fonctionnaires

Comprenez et optimisez vos droits spécifiques.

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Un régime à part : Bénéficiez d’un système de retraite aux règles propres, basé sur votre traitement indiciaire.

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Bonifications incluses : Profitez de dispositifs avantageux comme les bonifications pour enfants ou services actifs.

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Départ maîtrisé : Préparez votre départ en toute sérénité grâce à des outils de simulation adaptés à votre statut.

Retraite des fonctionnaires

Retraite à l’étranger

Travail ou retraite à l’étranger : anticipez les impacts.

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Années valorisées : Vos périodes travaillées hors de France peuvent compter dans le calcul de votre retraite.

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Conventions internationales : Profitez des accords entre pays pour éviter les pertes de droits.

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Démarches guidées : Identifiez les bons interlocuteurs et les bonnes démarches selon votre situation.

Retraite à l’étranger

Gérant de SARL

Un statut hybride qui influence vos droits.

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Régime TNS : Votre retraite dépend du régime des travailleurs non salariés : comprenez ses règles.

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Cotisations maîtrisées : Anticipez les cotisations obligatoires et facultatives selon votre rémunération.

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Optimisation possible : Choisissez des stratégies pour améliorer votre pension future.

Gérant de SARL

Auto-entrepreneur

Préparez votre retraite même avec un statut simplifié.

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Trimestres validés : Vos cotisations comptent, sous conditions de chiffre d'affaires.

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Points clés en 2025 : Maîtrisez les évolutions récentes du régime pour éviter les erreurs.

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Revenus complémentaires : Explorez des solutions pour compléter votre future pension.

Auto-entrepreneur

Carrière longue

Travail commencé jeune ? Un départ plus tôt est peut-être possible.

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Départ anticipé : Partez avant l’âge légal si vous avez commencé à travailler tôt.

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Trimestres nécessaires : Vérifiez les conditions précises pour bénéficier du dispositif.

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Impact mesuré : Estimez l’effet sur votre pension avant de prendre votre décision.

Carrière longue

Retraite complémentaire

Un pilier souvent sous-estimé de votre pension.

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Points = pension : Plus vous cotisez, plus vous accumulez de points pour votre future retraite.

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Dispositifs publics : Découvrez les régimes comme la RAFP pour les agents publics.

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Solutions privées : Envisagez des compléments pour sécuriser vos revenus à la retraite.

Retraite complémentaire

Retraite anticipée pour handicap

Un droit essentiel pour partir plus tôt.

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Départ dès 55 ans : Sous conditions, vous pouvez cesser de travailler plus tôt.

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Critères précis : Taux de handicap, durée de cotisation… on vous aide à y voir clair.

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Accompagnement utile : Ne laissez pas les démarches freiner vos droits : on vous guide.

Retraite et RQTH

Chômage et retraite

Une période sans emploi… qui peut compter.

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Trimestres validés : Les périodes indemnisées vous permettent de continuer à acquérir des droits.

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Pas de décote automatique : Le chômage ne vous pénalise pas systématiquement.

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Bon à savoir : Certaines allocations ouvrent même des droits à la retraite complémentaire.

Chômage et retraite

Âge légal de départ

L’étape clé pour savoir quand partir.

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Âge de référence : Identifiez l’âge légal selon votre année de naissance et votre parcours.

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Départ possible avant : Découvrez les exceptions comme la carrière longue ou le handicap.

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Décote / surcote : Comprenez les effets d’un départ anticipé ou différé sur votre pension.

Âge légal de départ

Congé parental et retraite

Votre engagement familial peut aussi compter.

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Trimestres validés : Certaines périodes de congé parental ouvrent des droits à la retraite.

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Majoration enfants : Des bonus existent pour les parents, en fonction du nombre d’enfants.

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Règles actualisées : Faites le point après les dernières réformes pour ne rien laisser de côté.

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Comment est calculée la retraite des fonctionnaires ?

Lorsqu’on parle de retraite des fonctionnaires, il est essentiel de bien connaître les éléments qui entrent dans le calcul de la pension. Le montant de base est déterminé à partir de plusieurs critères spécifiques à la fonction publique.

Le dernier traitement indiciaire brut : c’est sur la base du traitement des six derniers mois que la pension est calculée, contrairement au régime général où l’on regarde les 25 meilleures années. Cela peut constituer un avantage réel, surtout en fin de carrière.

La durée des services : plus vous avez travaillé en tant que fonctionnaire, plus vous validez de trimestres. Chaque année travaillée compte pour 4 trimestres. L’objectif est d’atteindre la durée requise pour le taux plein.

Le taux de liquidation : il dépend du nombre de trimestres validés. Si vous avez la durée complète, le taux maximal est de 75 %. Sinon, une décote s’applique.

Les bonifications : certaines périodes donnent droit à des bonifications (temps passé en outre-mer, années de service actif, enfants, etc.). Elles viennent améliorer la durée de service prise en compte pour le calcul.

La catégorie professionnelle : les agents dits « actifs » (policiers, aides-soignants, pompiers, etc.) peuvent partir plus tôt que ceux de la catégorie « sédentaire ». Cela influence aussi le calcul de leurs droits.

Les éventuelles validations de services auxiliaires ou acquis antérieurs : si vous avez commencé dans le privé ou travaillé en tant que contractuel, certaines périodes peuvent être intégrées sous conditions.

La formule de calcul de la pension : comment ça marche ?

Comprendre le calcul de sa retraite, c’est un peu comme décoder une équation pas toujours très lisible… Mais on vous rassure, ce n’est pas si compliqué ! Le montant de votre pension dépend principalement de trois éléments : votre salaire de référence, le taux d’application, et la durée d’assurance.

Pour les fonctionnaires, la base de calcul est votre dernier traitement indiciaire brut, c’est-à-dire votre salaire des six derniers mois avant votre départ. Ensuite, on y applique un taux de liquidation. Le plein tarif, c’est 75 %, mais il faut avoir validé une durée complète de services pour en bénéficier.

Si vous n'avez pas tous vos trimestres : petite décote. Si vous en avez plus : possibilité d’un bonus grâce à la surcote. Et là-dessus, on ajoute aussi les bonifications pour certains services ou enfants, qui gonflent votre durée d’assurance. Bref, chaque détail compte.

La formule, dans les faits, c’est :

Pension = Traitement indiciaire brut × Taux de liquidation × (Durée validée / Durée requise)

Un exemple ? Si vous partez avec un traitement de 2 000 €, un taux de 75 %, et que vous avez validé tous les trimestres nécessaires, vous toucherez une pension de 1 500 € par mois.

À quelles cotisations est soumise la retraite d’un agent public ?

Quelle part de votre salaire brut est cotisée ?

Chaque mois, une portion non négligeable de votre salaire brut est prélevée pour financer votre future retraite. En tant que fonctionnaire, vous versez une cotisation retraite égale à 11,10 % de votre traitement indiciaire brut, selon les taux en vigueur en 2024 (source : Service-Public.fr). Ce pourcentage s’applique uniquement à votre salaire de base, sans inclure les éventuelles primes ou indemnités.

Mais ce n’est pas tout. Il existe aussi une cotisation pour la retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP), qui concerne une partie de vos primes. Son taux est de 5 % sur l'assiette plafonnée des primes (c’est-à-dire une petite fraction des montants perçus au-delà du traitement indiciaire). Cette cotisation vous donne droit, à terme, à une pension complémentaire, versée en plus de votre pension principale.

Au total, donc, c’est environ 12 à 14 % de votre salaire brut qui part chaque mois pour vos droits à la retraite. Ce mécanisme de prévoyance automatique vous garantit un revenu une fois à la retraite. Pas très visible au quotidien, mais crucial pour l’avenir !

Chez Skarlett, on vous aide à comprendre concrètement ce que vous cotisez aujourd’hui et ce que vous toucherez demain. Notre mission ? Vous offrir une vision claire de votre situation et activer les bons leviers pour optimiser votre retraite, sans stress et sans surprise.

La différence entre cotisations retraite de base et complémentaire

Quand on parle de retraite, il est crucial de distinguer deux éléments : la retraite de base et la retraite complémentaire. La première, obligatoire pour tous, est versée par le régime principal dont vous dépendez (fonction publique, général, etc.). Elle est calculée sur vos revenus d’activité principaux (comme votre traitement indiciaire si vous êtes fonctionnaire) et est plafonnée. Vous y cotisez chaque mois : c’est ce qui finance votre pension de base une fois à la retraite.

Mais attention, cette pension de base ne représente souvent qu'une partie de votre ancien revenu. D’où l'importance de la retraite complémentaire. Dans la fonction publique, elle prend la forme d’un dispositif spécifique appelé RAFP (Retraite Additionnelle de la Fonction Publique). Elle concerne principalement vos primes et indemnités, qui ne sont pas prises en compte pour le calcul de votre retraite de base. Vous y cotisez à hauteur de 5 %, dans la limite de 20 % de votre traitement brut annuel (source : retraite-additionnelle-retraites.fr).

En résumé : la retraite de base se base sur votre salaire « officiel », tandis que la retraite complémentaire vient couvrir une partie de vos revenus accessoires. 

Les prélèvements sociaux à la retraite : ce qui reste dans votre poche

Ce n’est pas un secret : une fois à la retraite, vous ne toucherez pas l’intégralité de votre pension brute. Avant qu’elle n’arrive sur votre compte, elle passe par la case « prélèvements sociaux ». Et ces derniers peuvent peser lourd. En 2024, quatre prélèvements principaux s’appliquent sur les pensions : la CSG (Contribution Sociale Généralisée), la CRDS (Contribution au Remboursement de la Dette Sociale), la Casa (Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie) et la cotisation d’assurance maladie.

Leur taux varie selon votre revenu fiscal de référence (RFR). Pour un retraité vivant seul, si votre RFR dépasse 12 230 €, vous entrez dans le taux minoré de CSG à 3,8 %. À partir de 17 515 €, on passe au taux médian (6,6 %) et au-delà de 23 455 €, c’est le taux normal : 8,3 %. À cela s’ajoutent 0,5 % de CRDS, 0,3 % de Casa et parfois 1 % de cotisation maladie (notamment sur les retraites complémentaires).

Concrètement ? Sur une pension de 1 800 € brut par mois, un retraité au taux plein de CSG verra environ 150 € prélevés chaque mois, soit plus de 1 800 € par an. De quoi revoir son budget à la baisse si on n’avait pas anticipé.

Quel est l’âge de départ à la retraite pour un fonctionnaire ?

En matière de retraite, tous les fonctionnaires ne sont pas logés à la même enseigne. L’âge légal de départ dépend en grande partie de votre catégorie d’emploi. Si vous êtes dans la catégorie « sédentaire » (administratif, enseignant, etc.), l’âge minimum est de 62 ans, mais il évolue progressivement jusqu’à 64 ans pour les générations nées après 1968 (source : Service-public.fr).

En revanche, pour les agents de la catégorie « active » (policiers, aides-soignants, surveillants pénitentiaires, etc.), le départ est possible dès 57 ans, voire 52 ans pour les emplois classés en catégorie « super-active » comme les pompiers ou les policiers municipaux. À condition bien sûr d’avoir totalisé le nombre de trimestres suffisants pour éviter la décote.

Ce système permet de prendre en compte la pénibilité de certains métiers, mais il faut bien anticiper : partir plus tôt, c’est aussi coton niveau budget si votre pension n’est pas complète ! Les bonifications et la durée des services jouent alors un rôle essentiel pour atteindre le taux plein.

Quelles sont les conditions pour une retraite anticipée dans la fonction publique ?

Vous avez commencé à travailler tôt ? Vous pourriez partir à la retraite avant l’âge légal, grâce au dispositif de départ anticipé pour carrière longue. Ce mécanisme s’adresse aux agents publics ayant cotisé un certain nombre de trimestres avant un âge précis. Et bonne nouvelle : il a été maintenu et adapté avec la réforme des retraites de 2023.

Concrètement, si vous avez validé 5 trimestres avant la fin de l’année civile de vos 16, 18, 20 ou 21 ans (selon votre année de naissance) (source : Service-public.fr), vous pouvez partir plus tôt. Le nombre total de trimestres à valider dépend de votre génération, mais aussi de l’âge auquel vous avez commencé à travailler. Par exemple, un fonctionnaire né en 1964 pourra partir dès 60 ans avec 172 trimestres validés, s’il remplit les conditions.

Attention toutefois : tous les trimestres ne se valent pas. Seuls ceux cotisés comptent. Les trimestres assimilés (chômage, maladie…) sont limités dans le calcul. Sans une vérification rigoureuse de votre relevé de carrière, vous risquez de mauvaises surprises… et de penser pouvoir partir plus tôt que possible.

Comment bénéficier d’une retraite à taux plein dans la fonction publique ?

Pour atteindre le taux plein dans la fonction publique, il faut valider un nombre bien précis de trimestres d’assurance. Ce nombre varie en fonction de votre année de naissance, et il a augmenté avec la réforme des retraites de 2023. En clair : plus vous êtes jeune, plus il faudra cumuler de trimestres pour éviter la décote sur votre pension.

Par exemple, un fonctionnaire né en 1960 devra valider 167 trimestres pour une retraite sans pénalité, tandis qu’un collègue né à partir de 1973 devra en réunir 172. Chaque année validée compte pour 4 trimestres. Donc il faut environ 43 années de carrière pour atteindre le compte si vous partez dans les temps. (Source : Info-Retraite.fr, réforme 2023)

Attention : tous les trimestres ne se valent pas ! Ceux obtenus via le travail sont les plus précieux. D’autres, comme ceux liés au chômage, à la maladie ou à la maternité, peuvent être pris en compte dans une certaine limite. Et si vous avez des enfants ou travaillé dans des zones spécifiques, vous pouvez bénéficier de bonifications qui s’ajoutent à vos trimestres cotisés.

Ce qui est sûr, c’est que valider tous ses trimestres évite une décote et donne droit à la pension maximale selon votre catégorie. Et ça, c’est le nerf de la guerre pour un budget retraite solide.

Décote et surcote : quel impact sur votre pension ?

Quand on parle de retraite, deux petits mots peuvent tout changer sur le montant que vous allez toucher chaque mois : décote et surcote. La décote, c’est une réduction de votre pension si vous partez sans avoir validé tous les trimestres requis. Plus il en manque, plus la pénalité est importante : jusqu’à 1,25 % de moins par trimestre manquant (source : Service-public.fr). Ça peut vite chiffrer sur toute une vie de retraite !

À l’inverse, la surcote, c’est le petit bonus que vous gagnez si vous continuez à travailler au-delà de l’âge légal, alors que vous avez déjà tous vos trimestres. Chaque trimestre en plus vous rapporte 1,25 % supplémentaire sur votre pension (source : Info-Retraite.fr). Un vrai coup de pouce pour ceux qui veulent partir plus tard et améliorer leur revenu.

Que faire avant le départ à la retraite dans la fonction publique ?

Simuler sa future pension

Vous avez plus de 60 ans et vous commencez à vous poser LA question : « Combien vais-je toucher à la retraite ? » Vous n’êtes pas seul·e. Simuler sa pension, c’est le premier réflexe à avoir pour anticiper ses revenus et organiser son avenir financier. Grâce aux simulateurs en ligne, vous évitez les mauvaises surprises et transformez des estimations floues en chiffres précis et fiables.

Parce que non, votre pension ne tombe pas du ciel : elle dépend de nombreux paramètres comme le nombre de trimestres validés, votre dernier traitement indiciaire, les bonifications, ou encore votre catégorie (active ou sédentaire). Et devinez quoi ? Chaque détail peut faire varier vos revenus de plusieurs centaines d’euros par mois (source : Info-Retraite.fr).

Chez Skarlett, on vous accompagne pour simuler, mais aussi pour optimiser. Nous identifions les leviers qui peuvent booster votre future pension : rachat de trimestres, départ différé avec surcote, ou choix stratégique du bon moment pour partir. Résultat ? Vous pouvez partir le cœur léger, avec une vision claire de votre budget futur.

Vérifier sa carrière : comment corriger les anomalies ?

Un oubli, une erreur de relevé ou un trimestre manquant ? Vous seriez surpris du nombre d’anomalies repérées chaque année sur les carrières des futurs retraités. Selon la Cour des comptes, 1 dossier sur 7 présente des erreurs impactant le montant de la pension (source : Cour des comptes, rapport 2023).

La bonne nouvelle, c’est qu’on peut y remédier... à condition de s’y prendre à temps. Le premier réflexe, c’est de consulter votre relevé de carrière sur le site info-retraite.fr. Si vous repérez une incohérence — emploi oublié, trimestres absents, montant incorrect — il est essentiel de demander une régularisation auprès de l'organisme concerné (CNRACL, SRE ou Ircantec selon votre statut).

Pour cela, il faut souvent retrouver vos anciens justificatifs : bulletins de salaire, contrats de travail, attestations d’employeurs... Pas très fun, mais indispensable pour faire valoir vos droits. Et mieux vaut ne pas attendre le dernier moment : plus la demande est faite tôt, plus les corrections sont faciles (et rapides) à obtenir.

Préparer son dossier de demande de retraite

Ça y est, le moment tant attendu approche : votre départ à la retraite ! Mais avant de savourer cette nouvelle vie, il va falloir vous pencher sur une étape incontournable : le dossier de demande de retraite. Et autant être clair : mieux vaut s’y prendre tôt pour éviter stress et oublis de dernière minute.

La règle d’or ? Commencez vos démarches au moins 6 mois avant la date prévue de départ. Cela vous laissera le temps de réunir tous les justificatifs nécessaires, comme votre dernier arrêté de situation ou vos bulletins de salaire. Selon que vous dépendiez du SRE, de la CNRACL ou de l’Ircantec, les démarches ne sont pas toujours les mêmes. D’où l’importance d’un accompagnement sérieux.

Pensez aussi à vérifier que votre relevé de carrière est bien à jour. Une erreur, un trimestre oublié ou un contrat contractuel non déclaré peuvent réduire considérablement votre pension. N’hésitez pas à réclamer la régularisation dès maintenant, via info-retraite.fr ou directement auprès de votre caisse.

Quels services en ligne facilitent la gestion de la retraite des fonctionnaires ?

Présentation de l’ENSAP : le portail pour les agents de l’État

Quand on est ou qu’on a été agent de la fonction publique d’État, il existe un outil simple, pratique et 100 % dédié à sa retraite : ENSAP, l’Espace Numérique Sécurisé de l’Agent Public. Ce portail en ligne gratuit permet à chaque agent de consulter sa carrière, simuler sa pension future, accéder à ses bulletins de paie, et même revoir ses relevés de pension retraite une fois à la retraite. Un véritable tableau de bord pour gérer son parcours public en toute autonomie.

Accessible sur ensap.gouv.fr avec vos identifiants personnels, l’ENSAP vous donne en quelques clics une vision claire de vos droits acquis, de votre situation actualisée et du montant estimé de votre future pension, selon la date de départ que vous choisissez. Pratique pour anticiper, ajuster et mieux piloter son budget post-60 ans !

Mais attention : encore peu de retraités savent que ce service existe… ou l’utilisent vraiment. Pourtant, en se connectant régulièrement et en vérifiant que tous les trimestres et services sont bien pris en compte, on peut éviter les erreurs fréquentes “d’oubli” de période ou de mauvaise mise à jour de carrière.

Suivi de sa demande et téléchargement du titre de pension

Une fois votre départ à la retraite acté, une étape importante reste à accomplir : suivre l’avancement de votre demande et récupérer votre titre de pension. Ce document officiel est la preuve que votre retraite est calculée, validée et prête à être versée. Rassurez-vous, tout ça peut se faire en ligne, de manière simple et sécurisée.

Si vous êtes fonctionnaire d’État, tout se passe sur votre portail ENSAP. Une fois connecté, vous pouvez consulter l’état d’avancement de votre dossier, suivre chaque étape de traitement, et surtout, télécharger votre titre de pension en quelques clics, dès qu’il est disponible. Ce fichier PDF contient toutes les informations liées à votre retraite : montant, date d’effet, caisse gestionnaire, et modalités de paiement.

Côté CNRACL, la gestion est tout aussi accessible : vous pouvez vérifier la prise en compte de votre demande via votre compte personnel sur cnracl.retraites.fr. Et dès validation, votre titre est également disponible en ligne. Un document précieux à conserver, notamment si vous envisagez de faire valoir des droits complémentaires par la suite.

Montant, seuils de revenus et démarches

Quand vient le moment de parler retraite, le montant que vous allez percevoir chaque mois est une question essentielle. Mais ce n’est pas tout ! Pour bien anticiper votre budget, mieux vaut connaître aussi les seuils de revenus qui influencent les prélèvements sociaux, ainsi que les démarches à suivre pour ne rien laisser au hasard.

D’abord, soyons clairs : le montant net de votre pension dépend du traitement indiciaire brut de vos six derniers mois en poste, du taux de liquidation (jusqu’à 75 %) et du rapport entre durée de service validée et durée requise. À cela s’ajoute, le cas échéant, la retraite complémentaire via la RAFP, calculée en points. En 2024, une pension moyenne brute dans la fonction publique d'État s'élève à environ 2 300 € par mois, tandis que dans les collectivités territoriales, on tourne autour de 1 300 € (source : DREES, 2023).

Côté prélèvements, il faut faire attention aux seuils fiscaux. À partir de 12 230 € de revenu fiscal de référence (pour une personne seule), vous commencez à payer la CSG. Et au-delà de 23 455 €, les prélèvements atteignent jusqu’à 9,8 % au total (CSG, CRDS, Casa, cotisation maladie) (source : Service-public.fr – barème 2024). Ces chiffres peuvent faire baisser sérieusement votre pension nette quand on ne les anticipe pas.

Et les démarches dans tout ça ? Il faut déposer sa demande de retraite entre 4 et 6 mois avant la date de départ souhaitée. Selon votre statut (État, collectivités, hôpital), vous passerez par le SRE, la CNRACL ou l’Ircantec. Plusieurs documents sont à fournir : pièce d’identité, relevé de carrière, derniers bulletins de salaire, voire justificatifs de bonifications si vous en demandez.

Chez Skarlett, on simplifie vos démarches : estimation des montants, lettre-type, constitution du dossier… On vous guide à chaque étape, parce qu’on sait que dans ces moments-là, vous avez besoin de clarté et de soutien. Une autre façon de vous accompagner avec cœur.

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