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Statut, carrière, exceptions : découvrez l’âge auquel vous pouvez partir à la retraite et comment faire les bons choix en fonction de votre situation.
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Vous approchez de la retraite ou vous vous posez des questions sur votre âge légal de départ ? Ce guide complet répond à toutes vos interrogations. Vous découvrirez à quel moment vous pouvez partir, selon votre carrière, votre statut ou votre parcours de vie. Le but : vous aider à y voir clair, éviter les erreurs et prendre les meilleures décisions pour votre avenir.
La réforme des retraites de 2023 a marqué un tournant pour de nombreux Français, et en particulier pour les seniors. Adoptée en avril après des débats animés, elle a relevé progressivement l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Un décalage qui s'étale sur plusieurs années et concerne tous les actifs nés à partir de septembre 1961.
Autre changement important : pour toucher une retraite à taux plein, il faudra avoir cotisé 172 trimestres, soit 43 ans, dès 2027. Une mesure qui accélère l’allongement déjà prévu dans les réformes précédentes. Bonne nouvelle pour certains profils : les carrières longues conservent leur départ anticipé, même si les conditions ont été ajustées. De la même façon, les personnes qui ont commencé à travailler avant 21 ans peuvent toujours partir plus tôt — mais ce sera souvent à 60 ou 62 ans, plus rarement avant.
Enfin, une nouvelle pension minimum revalorisée a été créée. Pour une carrière complète au SMIC, le minimum retraite passe à un peu plus de 1 200 € brut par mois. Une bouffée d’air pour les petites pensions, mais attention : seuls certains retraités y ont droit selon les critères précis établis.
Depuis la réforme de 2023, l’âge légal de départ à la retraite évolue selon votre année de naissance. Concrètement, si vous êtes né(e) avant septembre 1961, vous pouvez toujours partir à 62 ans. Mais à partir de cette date, chaque génération voit son âge minimum reculer progressivement jusqu’à atteindre 64 ans pour ceux nés en 1968 ou après.
L’âge légal de départ à la retraite, c’est le moment où vous êtes autorisé à partir, même si vous n’avez pas tous vos trimestres. Aujourd’hui, cet âge va progressivement passer de 62 à 64 ans selon votre année de naissance. Mais attention, cela ne veut pas dire que vous toucherez automatiquement une retraite sans décote !
Pour ça, il faut atteindre ce qu’on appelle l’âge du taux plein. Il existe deux façons de l’obtenir : avoir validé tous vos trimestres (172 pour la plupart d’entre vous), ou atteindre l’âge de 67 ans. À cet âge-là, vous partez à taux plein même si vous n’avez pas tous vos trimestres. C’est ce qu’on appelle le taux plein automatique.
C’est une subtilité importante : vous pouvez partir à 64 ans, mais si vous n’avez pas cotisé assez, votre pension sera réduite par une décote. En revanche, attendre un peu plus longtemps peut parfois s’avérer plus rentable.
Quand on commence à penser à la retraite, il ne faut pas laisser les chiffres au hasard. Heureusement, aujourd’hui, de nombreux outils en ligne simples et gratuits permettent d’y voir plus clair. Vous pouvez calculer votre âge de départ, estimer votre pension ou encore savoir combien de trimestres il vous manque.
Le simulateur officiel de L’assurance retraite est incontournable. Il vous permet en quelques clics de visualiser votre âge de départ à taux plein ou avec décote, selon vos données de carrière. C’est fiable, mis à jour régulièrement, et vous n’avez besoin que de votre numéro de sécurité sociale (source : lassuranceretraite.fr).
Pour ceux qui veulent aller plus loin, le site Info-Retraite propose le service Mon estimation retraite : un outil pratique qui rassemble vos droits tous régimes confondus. Très utile si votre parcours professionnel a évolué dans plusieurs secteurs (privé, public, indépendant…).
Bonne nouvelle si vous avez commencé à travailler tôt : le dispositif carrière longue vous permet peut-être de partir à la retraite avant l’âge légal. Pour en bénéficier, il faut avoir validé au moins 5 trimestres avant la fin de l’année de vos 20 ou 21 ans (selon votre date de naissance), et totaliser ensuite une certaine durée d’assurance. Selon les cas, vous pourriez partir dès 58, 60 ou 62 ans — bien avant les 64 ans désormais prévus par la réforme de 2023 (source : L’Assurance retraite).
Mais attention : tous les trimestres ne se valent pas. Par exemple, les périodes de chômage ou de maladie sont limitées dans le calcul pour ce dispositif. Il faut donc être vigilant et vérifier votre relevé de carrière en détail.
Si vous êtes reconnu en situation de handicap, vous pouvez bénéficier d’un départ anticipé à la retraite dès 55 ans. Ce droit concerne aussi bien le secteur privé que le public, à condition d’avoir une reconnaissance officielle du handicap pendant une période suffisante au cours de votre carrière, et d’avoir validé un certain nombre de trimestres. Selon les cas, il faut justifier de 87 à 112 trimestres d’assurance selon votre âge au moment du départ, dont une partie accomplie en situation de handicap (source : L’Assurance retraite).
Cette possibilité peut faire toute la différence quand les conditions de travail deviennent trop compliquées. Le handicap ne doit pas être un frein à une retraite méritée et décente. L'enjeu : partir plus tôt sans subir de décote. Encore faut-il connaître ses droits, et surtout savoir comment les faire valoir. Pas toujours simple dans la jungle administrative !
Savez-vous qu’il est possible de partir plus tôt à la retraite si votre santé ne vous permet plus de continuer à travailler ? En cas d’incapacité permanente liée à un accident du travail ou à une maladie professionnelle, vous pouvez bénéficier d’un départ anticipé dès 60 ans, voire avant selon votre taux d’incapacité et la reconnaissance de votre affection.
Concrètement, si vous avez une incapacité permanente d’au moins 10 %, reconnue et liée à une maladie professionnelle ou à un accident de travail, vous pouvez demander votre retraite anticipée. Mais attention, il faut aussi remplir d'autres conditions, comme avoir été exposé à des facteurs de pénibilité pendant une durée minimale (source : Service-Public.fr).
Ce départ anticipé peut se faire sans décote si votre taux d’incapacité atteint au moins 20 %. Et entre 10 et 19 %, c’est encore possible, mais à condition de passer devant une commission qui évaluera votre situation. Pas toujours simple de s’y retrouver entre formulaires, justificatifs et critères flous...
Passer les 67 ans et continuer à travailler, ce n’est pas juste pour le plaisir ! Sur le plan financier, cela peut être un vrai coup de boost pour votre retraite. En effet, chaque trimestre travaillé au-delà du taux plein automatique (67 ans) vous donne droit à une surcote de 1,25 % sur votre pension de base — et ça peut vite faire la différence (source : L’Assurance retraite).
Concrètement, si vous travaillez une année complète après 67 ans, vous obtenez une hausse de 5 % sur votre pension. Et cette hausse est définitive ! Ce n’est pas un bonus temporaire, mais bien une revalorisation à vie. Pour une pension de base de 1 200 €, cela représente 60 € de plus par mois. Sur 20 ans de retraite, cela équivaut à près de 14 400 € !
Pourquoi envisager de décaler son départ ? Si vous êtes en bonne santé, que vous aimez encore votre activité ou que vous souhaitez améliorer vos revenus sur le long terme, travailler après 67 ans peut être une stratégie payante. D’autant que cela peut s’ajouter à d’autres revenus (placements, immobilier…), ce qui sécurise encore davantage l’avenir.
Les fameux “trimestres” peuvent sembler abstraits, mais ce sont eux qui déterminent une grande partie de votre pension. Trimestre cotisé ou trimestre validé : attention, ce n’est pas toujours la même chose ! Un trimestre est dit “cotisé” quand vous avez travaillé et versé des cotisations sociales. Mais un “trimestre validé” peut aussi être accordé sans activité, dans certains cas particuliers : chômage, congé maternité, arrêt maladie, service militaire, etc. Oui, une période sans fiche de paie peut tout de même compter pour votre retraite !
Alors, comment valider un trimestre ? Pour les salariés, il suffit d’avoir gagné un certain montant brut dans l’année. En 2024, il faut percevoir au moins 1 747,50 € brut pour valider un trimestre (soit 7 000 € pour valider les 4 source : L’Assurance retraite). Peu importe que vous atteigniez cette somme en un mois ou en douze.
Et si vous avez eu un parcours haché ? Pas de panique. Les périodes non travaillées peuvent, sous conditions, compléter votre relevé de carrière. Par exemple, vous avez droit à 1 trimestre par enfant, ou encore jusqu’à 6 trimestres pour un congé parental. C’est grâce à ça que de nombreux assurés peuvent atteindre les 172 trimestres nécessaires pour une retraite à taux plein.
Quand on approche de la retraite, une question revient souvent : que se passe-t-il si ma carrière n’est pas "complète" ? En clair, si vous n’avez pas accumulé tous les trimestres nécessaires pour bénéficier d’une retraite à taux plein. En 2024, il faut 172 trimestres validés (43 ans de carrière) pour les générations les plus récentes (source : Service-Public.fr).
Si ce n’est pas votre cas, deux options : partir quand même, mais avec une décote, ou travailler plus longtemps pour éviter la baisse de pension. La décote, c’est une réduction définitive du montant de votre retraite. Chaque trimestre manquant vous fait perdre 1,25 % sur votre pension de base (source : L’Assurance retraite)… et cela peut vite faire une grosse différence sur plusieurs années !
Mais avoir une carrière incomplète ne veut pas dire baisser les bras ! Vous pouvez racheter des trimestres, profiter du cumul emploi-retraite, ou opter pour la retraite progressive si vous travaillez encore. Il existe aussi des dispositifs correcteurs si vous avez eu des enfants, été au chômage, en arrêt maladie ou en congé parental.
Bonne nouvelle : certains événements de votre vie peuvent vous faire gagner des trimestres, sans avoir travaillé pendant ces périodes. C’est ce qu’on appelle les trimestres de majoration. Ils comptent dans le calcul de votre retraite et peuvent vous aider à atteindre plus rapidement les 172 trimestres nécessaires pour partir à taux plein (source : L’Assurance retraite).
Pour les enfants, vous pouvez bénéficier de trimestres supplémentaires : 4 trimestres par enfant au titre de la maternité ou de l’adoption, et jusqu’à 4 de plus au titre de l’éducation. Cela fait 8 trimestres par enfant, et c’est loin d’être négligeable pour votre relevé de carrière.
Le service militaire est aussi pris en compte : 1 trimestre validé pour chaque période de 90 jours, dans la limite de 4 par an. Autrement dit, une année complète de service vous rapporte 4 trimestres pleins. Idem pour le chômage indemnisé : chaque période de 50 jours perçus vous donne droit à 1 trimestre. Vous avez été au chômage ? Cette période n’est pas perdue, bien au contraire.
On entend souvent parler des régimes spéciaux, surtout à l’approche d'une réforme. Mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, certains sont encore bien en place. C'est notamment le cas pour les agents de la SNCF ou de la RATP, embauchés avant une certaine date. Ces régimes offrent des conditions plus favorables que le régime général, avec un âge de départ anticipé et des règles de calcul de pension spécifiques.
Par exemple, à la SNCF, les cheminots "anciens statuts" peuvent toujours partir entre 52 et 57 ans, selon leur catégorie et leur ancienneté. À la RATP, certains conducteurs de métro partent dès 55 ans, voire 50 ans dans certains cas. Ces départs précoces sont liés à la pénibilité historique des postes… et aux accords anciens qui s’appliquent encore aujourd’hui.
Attention toutefois : depuis la réforme de 2023, les nouveaux recrutés dans ces entreprises ne bénéficient plus de ce régime spécial. Ils cotisent désormais au régime général comme tout le monde. Mais si vous avez été embauché avant les dates de bascule (janvier 2020 pour la SNCF, septembre 2023 pour la RATP), vos droits sont maintenus.
Si vous avez élevé trois enfants ou plus, vous n’êtes pas seulement un super-parent… vous pourriez aussi profiter d’un départ anticipé à la retraite ou d’une majoration de votre pension. Et ça, peu de gens le savent ! Cette mesure concerne particulièrement les mères, mais certains dispositifs s’appliquent aussi aux pères et aux fonctionnaires sous certaines conditions (source : L’Assurance retraite).
Pour commencer, les assurées du régime général qui ont eu ou élevé au moins trois enfants peuvent partir deux ans avant l’âge légal, à condition d’avoir interrompu leur activité au moment de la naissance ou de l’adoption. Ce dispositif, souvent méconnu, peut permettre un départ dès 62 ans, même si l’âge légal passe progressivement à 64 ans. Un vrai coup de pouce pour celles et ceux qui ont mis leur carrière entre parenthèses pour leur famille.
Mais ce n’est pas tout : une majoration de pension de 10 % est automatiquement attribuée aux parents de trois enfants ou plus, une fois à la retraite — et sans condition de ressources. Contrairement à certaines idées reçues, cette majoration ne dépend pas uniquement des enfants biologiques, mais peut aussi concerner les enfants adoptés ou élevés dans certaines conditions (source : Service-Public.fr).
Avoir élevé un enfant en situation de handicap, c’est souvent une vie d’engagement et d’énergie au quotidien. Heureusement, le système de retraite prévoit des majorations spécifiques pour reconnaître cet investissement familial si particulier. Ces droits peuvent réellement impacter le montant de votre pension… à condition de les connaître et de les activer à temps.
Si vous avez élevé un enfant handicapé pendant au moins 30 mois avant son 20e anniversaire, vous pouvez bénéficier de trimestres supplémentaires dans le calcul de votre retraite. Concrètement : 1 trimestre par période de 30 mois, dans la limite de 8 trimestres par enfant (source : L’Assurance retraite). Ces trimestres viennent s’ajouter aux autres majorations, comme celles pour maternité ou éducation.
Mais ce n’est pas tout. Si vous êtes toujours en activité et que vous percevez l’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), cette allocation peut aussi ouvrir droit à la validation de trimestres assimilés — même si vous ne travaillez pas. Un vrai coup de pouce dans les parcours professionnels souvent hachés des aidants familiaux.
Le bonus ? Une majoration de pension de 10 % est attribuée aux parents de 3 enfants ou plus, enfants handicapés compris. Et si vous êtes fonctionnaire, d’autres bonifications existent selon votre situation précise et la durée d’éducation de l’enfant en situation de handicap (source : Service-Public.fr).
Vous souhaitez lever le pied sans arrêter complètement ? La retraite progressive est faite pour vous. Ce dispositif vous permet de travailler à temps partiel tout en touchant une partie de votre pension de retraite. Une transition en douceur, idéale pour conserver un rythme, un revenu, et continuer à cotiser pour augmenter sa pension future. Accessible dès 60 ans si vous avez validé au moins 150 trimestres (source : L’Assurance Retraite), c’est une vraie solution pour tester la retraite sans couper les ponts brutalement.
Autre possibilité : le cumul emploi-retraite. Il permet, une fois à la retraite, de reprendre une activité rémunérée. Bonne nouvelle : depuis 2023, ce cumul peut aussi générer de nouveaux droits à retraite s’il est réalisé après le taux plein (source : Service-Public.fr). Cela signifie que vous pouvez augmenter votre pension… même après avoir commencé à la percevoir. Un vrai levier pour compléter vos revenus, sans limite si vous êtes à taux plein.
Quand on parle retraite, il est toujours intéressant de se tourner vers ce qui se fait ailleurs. L’âge légal de départ varie beaucoup selon les pays européens… et cela peut aider à relativiser la situation en France !
La France reste encore dans la moyenne basse… même après la dernière réforme. Et dans certains pays, attendre 67 ans est déjà la norme. Savoir cela, c’est aussi prendre du recul sur sa situation personnelle et mieux anticiper.
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