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Comment fonctionne la retraite des auto-entrepreneurs en 2025 ?

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La rédaction de SkarlettPublication: 5 mai 2025Modification: 5 mai 2025

Être auto-entrepreneur offre une grande liberté, mais préparez sa retraite peut sembler complexe. En 2025, les règles concernant la retraite des travailleurs indépendants ont évolué, et il est essentiel de bien comprendre comment elles s'appliquent. Les cotisations, les droits à la retraite et les options pour compléter ses revenus deviennent des enjeux cruciaux pour assurer un avenir serein. Ce guide vous apporte toutes les informations nécessaires pour naviguer dans ce système et optimiser vos droits.

Comment fonctionne la retraite des auto-entrepreneurs en 2025 ?

Comment fonctionne la retraite des auto-entrepreneurs en 2025 ?

Être auto-entrepreneur et préparer sa retraite peut sembler complexe, mais il est essentiel de bien anticiper pour éviter les mauvaises surprises. En 2025, de nouvelles règles et réformes impactent directement les droits à la retraite des travailleurs indépendants. Comment fonctionne le régime de retraite des auto-entrepreneurs ? Quelles sont les cotisations à prévoir ? Comment maximiser sa pension et compléter ses revenus pour une retraite plus sereine ? Ce guide couvre toutes les informations essentielles pour bien comprendre et optimiser sa retraite en tant qu'auto-entrepreneur.

Les spécificités du régime de retraite des auto-entrepreneurs

Le régime de retraite des auto-entrepreneurs repose sur un système simplifié mais avec des particularités bien précises. Contrairement aux salariés, ils cotisent non pas sur un revenu fixe, mais sur leur chiffre d'affaires. Cela signifie que si leur activité fluctue, leurs droits à la retraite aussi. Avec un taux de cotisation qui varie selon l’activité exercée (source : Urssaf), chaque euro facturé influe directement sur les droits futurs.

Autre point clé : la validation des trimestres. Contrairement aux salariés, un auto-entrepreneur n'acquiert pas automatiquement quatre trimestres par an. Il doit atteindre un seuil minimal de chiffre d'affaires pour valider un trimestre (par exemple, 5 103 € pour un commerçant en 2024). Résultat ? Une activité irrégulière ou faible peut impacter l’âge effectif de départ à la retraite.

Enfin, la pension de base est calculée sur la moyenne des revenus annuels plafonnés, avec un complément issu de la retraite complémentaire obligatoire (gérée par la Sécurité sociale des indépendants). Pour s’assurer une retraite confortable, nombreux sont ceux qui complètent avec des solutions d’épargne comme le Plan d'Épargne Retraite (PER).

Quelles sont les différences avec le régime général des salariés ?

La retraite des auto-entrepreneurs ne fonctionne pas comme celle des salariés. Première différence majeure : les cotisations. Alors qu’un salarié cotise sur son revenu brut, l’auto-entrepreneur cotise sur son chiffre d’affaires. Résultat ? Son niveau de cotisation peut varier fortement en fonction de son activité. Moins de chiffre d’affaires signifie moins de cotisations… et potentiellement une retraite plus faible.

Autre distinction : la validation des trimestres. Un salarié génère automatiquement quatre trimestres de retraite s’il perçoit au moins le SMIC annuel. Pour un auto-entrepreneur, c'est plus compliqué. Il doit atteindre un seuil de chiffre d’affaires pour valider ses trimestres (par exemple, 5 103 € pour un commerçant en 2024 (source : Urssaf)). S’il ne l’atteint pas, il ne valide pas tous ses trimestres et risque un départ à la retraite plus tardif.

Enfin, le mode de calcul de la pension diffère. Chez les salariés, la pension est basée sur la moyenne des meilleurs salaires sur 25 ans. Les auto-entrepreneurs, eux, voient leur retraite calculée sur la base de leur chiffre d’affaires, après l’application d’un abattement forfaitaire. Cela peut entraîner des pensions plus modestes, d’où l’intérêt d’anticiper et de compléter avec des produits d’épargne retraite adaptés.

Les principaux organismes de retraite pour les auto-entrepreneurs

En tant qu'auto-entrepreneur, il est essentiel de connaître les organismes qui gèrent votre retraite. Contrairement aux salariés qui dépendent du régime général, les travailleurs indépendants cotisent auprès d’organismes spécifiques. Voici les principaux :

  • La Sécurité sociale des indépendants (SSI) : Depuis 2020, elle est intégrée au régime général et assure la gestion de la retraite de base des auto-entrepreneurs.
  • L’Urssaf : Responsable de la collecte des cotisations sociales, elle prélève les contributions destinées à la retraite de base et complémentaire.
  • L’Agirc-Arrco : Si vous avez été salarié avant de devenir indépendant, votre retraite complémentaire peut dépendre de ce régime.
  • Les caisses de retraite des professions libérales : Certaines professions libérales (médecins, avocats, architectes, etc.) sont affiliées à des caisses spécifiques comme la CIPAV.

Comprendre ces organismes permet d’anticiper sa retraite et d’optimiser ses droits.

Comment valider ses trimestres en tant qu’auto-entrepreneur ?

En tant qu’auto-entrepreneur, votre retraite repose directement sur votre chiffre d’affaires. Contrairement aux salariés, vous ne validez pas automatiquement quatre trimestres par an. Pour y parvenir, vous devez atteindre certains seuils de revenus.

En 2024, voici les seuils à atteindre pour valider vos trimestres :

Nombre de trimestresChiffre d'affaires minimum requis (commerce)Chiffre d'affaires minimum requis (services)
1 trimestre5 103 €3 141 €
2 trimestres10 206 €6 282 €
3 trimestres15 309 €9 423 €
4 trimestres20 412 €12 564 €

(Source : Urssaf, 2024)

Si vous ne remplissez pas ces seuils sur l’année, vous validez moins de trimestres et risquez un départ à la retraite retardé. Heureusement, il existe des solutions : augmenter votre chiffre d’affaires, optimiser votre fiscalité ou compléter votre retraite avec une épargne retraite.

Besoin d’un accompagnement pour anticiper votre retraite en tant qu'auto-entrepreneur ? Skarlett vous aide à sécuriser votre avenir financier avec des solutions adaptées à votre activité.

Nombre de trimestres validés selon le revenu déclaré

En tant qu’auto-entrepreneur, le nombre de trimestres validés pour la retraite dépend directement de votre chiffre d’affaires. Plus vos revenus sont élevés, plus vous validez de trimestres dans l’année. Voici un tableau récapitulatif des seuils à atteindre en 2024 :

Nombre de trimestresRevenu minimum requis (commerçants & artisans)Revenu minimum requis (prestations de service & professions libérales non réglementées)
1 trimestre5 103 €3 141 €
2 trimestres10 206 €6 282 €
3 trimestres15 309 €9 423 €
4 trimestres20 412 €12 564 €

(Source : Urssaf, 2024)

Si vous ne parvenez pas à atteindre ces seuils, votre validation de trimestres sera partielle et votre âge de départ à la retraite pourrait être repoussé. Heureusement, plusieurs solutions existent pour améliorer votre situation : maximiser votre chiffre d’affaires, optimiser votre fiscalité ou vous constituer une épargne complémentaire.

Skarlett vous accompagne pour sécuriser votre avenir financier et vous proposer les meilleures solutions adaptées à votre activité d’auto-entrepreneur. Parlons-en ensemble !

Les cotisations nécessaires pour valider une année complète

Pour valider une année complète de retraite en tant qu’auto-entrepreneur, il ne suffit pas de travailler toute l’année. Il faut également atteindre un certain niveau de chiffre d’affaires. En 2024, voici les seuils à dépasser pour valider 4 trimestres :

  • 20 412 € pour les commerçants et artisans
  • 12 564 € pour les prestataires de services et professions libérales non réglementées

(Source : Urssaf, 2024)

Si vous ne cumulez pas ces montants sur l’année, vous risquez de ne pas valider tous vos trimestres, ce qui pourrait repousser votre âge de départ à la retraite. Il est donc essentiel d’anticiper et de trouver des solutions pour optimiser vos revenus.

Les exceptions et cas particuliers à connaître

Le régime de retraite des auto-entrepreneurs suit des règles bien définies, mais il existe aussi des exceptions et des situations particulières à prendre en compte. Certains statuts ou parcours professionnels peuvent influencer le calcul des droits et le montant final de la pension.

Bonne nouvelle ! En tant que retraité, vous pouvez toujours exercer une activité d'auto-entrepreneur tout en percevant votre pension. Mais attention, pour bénéficier du cumul intégral, vous devez avoir liquidé toutes vos pensions et atteint l'âge légal avec le nombre de trimestres requis. Sinon, votre chiffre d’affaires sera plafonné, et des retenues pourront s’appliquer sur vos droits.

Si vous avez exercé plusieurs types d’activités au cours de votre carrière (salarié, profession libérale, artisan, etc.), votre retraite sera calculée sur la base de ces différents régimes. Toutefois, chaque régime a ses propres règles de validation des trimestres et de calcul des pensions. Résultat : la coordination complexe entre ces régimes peut parfois impacter votre revenu de retraite.

Vous avez peu facturé certaines années ? Pas de panique ! Un auto-entrepreneur qui réalise un chiffre d’affaires insuffisant peut tout de même valider des trimestres partiels. De plus, il est possible de compléter une carrière incomplète en versant des cotisations volontaires ou en rachetant des trimestres sous certaines conditions.

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Quel est le montant de la pension de retraite pour un auto-entrepreneur ?

Comment est calculé le montant de la retraite ?

Le montant de votre retraite dépend de plusieurs facteurs clés : votre salaire moyen, votre durée de cotisation et le taux de liquidation. Pour le régime général, la pension est calculée sur la base du revenu annuel moyen de vos 25 meilleures années (pour les salariés). Ensuite, ce montant est multiplié par un taux de liquidation qui peut aller jusqu'à 50 %.

Mais attention, pour toucher une retraite à taux plein, il faut avoir cotisé 172 trimestres si vous êtes né après 1973 (source : Service-Public.fr). Si ce n'est pas le cas, une décote est appliquée, réduisant votre pension de manière définitive.

Autre élément à considérer : la retraite complémentaire (Agirc-Arrco pour les salariés du privé, par exemple). Celle-ci fonctionne avec un système de points accumulés tout au long de votre carrière et convertis en pension au moment du départ en retraite.

Exemples d’estimations de pensions selon les revenus

Vous vous demandez combien vous toucherez à la retraite en fonction de vos revenus actuels ? Le montant de votre pension dépend de plusieurs facteurs : la durée de cotisation, le régime de retraite et bien sûr, votre chiffre d’affaires. Pour vous donner une idée plus concrète, voici un tableau avec des estimations des pensions en fonction des revenus déclarés.

Revenu annuel moyen Pension mensuelle estimée retraite de base et complémentaire
10 000 €250 € - 350 €
20 000 €500 € - 700 €
30 000 €750 € - 1 050 €
40 000 €1 000 € - 1 400 €

(Sources : CNAV, Agirc-Arrco, 2024)

Comme vous pouvez le voir, la pension mensuelle varie considérablement en fonction du revenu déclaré. Et si ces montants vous semblent insuffisants pour vivre sereinement, pas de panique ! Il existe des solutions pour optimiser votre retraite et compléter vos revenus.

Les droits acquis selon les cotisations versées

Votre retraite dépend directement de ce que vous avez cotisé tout au long de votre carrière. En tant qu’auto-entrepreneur, vos droits sont calculés sur la base de votre chiffre d’affaires après application d’un abattement forfaitaire. Cela signifie que plus vous cotisez, plus vous accumulez de droits… mais encore faut-il atteindre les seuils requis !

Chaque année, vous devez déclarer un minimum de chiffre d’affaires pour valider vos trimestres. En 2024, un commerçant doit réaliser au moins 5 103 € pour valider un trimestre (source : Urssaf). Si vous ne remplissez pas ces conditions, votre durée d’assurance diminue et votre âge de départ à taux plein peut être repoussé.

Autre élément fondamental : le montant de votre pension. Il sera déterminé en fonction du revenu moyen de votre activité et du nombre de trimestres cotisés. Contrairement aux salariés, dont la pension repose sur les 25 meilleures années de rémunération, la retraite des auto-entrepreneurs repose sur une assiette de cotisation souvent plus variable. Résultat ? Le montant peut être réduit si votre activité connaît des fluctuations importantes.

Vous voulez maximiser vos droits ? Plusieurs leviers existent : augmenter votre chiffre d’affaires pour valider plus de trimestres, compléter votre retraite avec une épargne adaptée ou encore optimiser votre régime fiscal.

Quels sont les impacts des réformes récentes sur la retraite des auto-entrepreneurs ?

La réforme des retraites a bouleversé le paysage de la retraite en France, et les auto-entrepreneurs ne sont pas épargnés ! L’un des principaux changements concerne l’âge légal de départ, désormais fixé à 64 ans, contre 62 ans auparavant (source : Service-Public.fr).

Résultat ? Il faut travailler plus longtemps pour bénéficier d’une retraite à taux plein.

Autre nouveauté : l'augmentation progressive de la durée de cotisation. Pour obtenir une pension complète, il est désormais nécessaire d’atteindre 172 trimestres pour les générations nées après 1973 (source : Légifrance). Si vous n’avez pas suffisamment cotisé, vous risquez une décote, et donc une retraite plus faible.

Bonne nouvelle cependant pour les carrières hachées : le dispositif de retraite minimale a été revu à la hausse. Cela signifie que les travailleurs ayant eu des revenus modestes tout au long de leur carrière verront leur pension revalorisée.

Comment ces changements influencent-ils l’âge de départ ?

Les réformes récentes ont un impact direct sur l’âge effectif de départ à la retraite des auto-entrepreneurs. Avec le relèvement de l’âge légal à 64 ans (source : Service-Public.fr), il faudra travailler plus longtemps pour liquider sa pension. De plus, la nécessité d’atteindre 172 trimestres pour un départ à taux plein signifie que ceux dont l’activité est irrégulière devront peut-être retarder leur départ.

Autre conséquence : la validation des trimestres est plus que jamais une priorité. Pour un auto-entrepreneur, cela passe par la réalisation d’un chiffre d’affaires suffisant chaque année. Si ce seuil n’est pas atteint, le départ à la retraite peut être reporté, ou la pension réduite.

Comparaison des règles avant et après les réformes

Les réformes récentes ont modifié plusieurs aspects de la retraite des auto-entrepreneurs. L’âge légal de départ a été repoussé, la durée de cotisation allongée et les conditions de validation des trimestres ajustées. Pour mieux comprendre ces évolutions, voici un tableau récapitulatif des principales différences :

CritèresAvant la réformeAprès la réforme
Âge légal de départ62 ans64 ans
Durée de cotisation pour une retraite à taux plein167 à 172 trimestres selon l'année de naissance172 trimestres pour tous les actifs nés après 1973
Validation des trimestresSeuils de chiffre d'affaires fixes selon l’activitéSeuils ajustés avec une revalorisation régulière
Retraite minimaleEnviron 980 €/mois sous conditionsRevalorisation passant à environ 1 200 €/mois

(Sources : Service-Public.fr, Urssaf, 2024)

Les solutions d’épargne adaptées aux travailleurs indépendants

En tant qu’auto-entrepreneur, compter uniquement sur sa retraite obligatoire peut être risqué. Le montant de la pension étant souvent plus faible que celui des salariés, il est essentiel de prévoir des solutions d’épargne adaptées pour sécuriser son avenir financier.

Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est l’une des meilleures options. Il permet de se constituer progressivement un capital tout en bénéficiant d’avantages fiscaux. Vous pouvez verser selon votre rythme et récupérer votre épargne sous forme de rente ou de capital au moment de la retraite. Pour plus de souplesse, certains PER permettent d’accéder à l’épargne en cas d’imprévu financier.

Autre levier intéressant : l’. Elle offre une grande flexibilité, un bon rendement à long terme et surtout, une disponibilité des fonds plus facile que le PER. Idéale pour anticiper des dépenses importantes après la retraite ou transmettre un capital à ses proches.

Acheter un bien pour le louer peut générer des revenus complémentaires une fois à la retraite. Avec les bonnes stratégies, il est même possible de réduire sa fiscalité tout en développant son patrimoine.

Les meilleurs produits d’épargne pour anticiper sa retraite

Préparer sa retraite, c’est s’assurer des revenus confortables pour profiter pleinement de cette nouvelle étape de vie. Mais avec toutes les options disponibles, difficile de s’y retrouver ! Voici une sélection des meilleures solutions d’épargne pour anticiper votre retraite sereinement :

  • Le Plan d'Épargne Retraite (PER) : Un incontournable pour mettre de l’argent de côté tout en bénéficiant d’avantages fiscaux. Il permet de récupérer son épargne sous forme de capital ou de rente au moment de la retraite.
  • L’assurance vie : Flexible et accessible, elle permet de faire fructifier son capital en toute sécurité. Idéale si vous souhaitez compléter vos revenus ou transmettre un patrimoine.
  • L’investissement immobilier : Acheter pour louer reste une option efficace pour générer des revenus complémentaires et assurer votre avenir financier.
  • Les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) : Une alternative à l’immobilier classique, permettant d’investir dans la pierre sans gestion contraignante.
  • Le compte épargne retraite bancaire : Moins connu, mais pratique pour épargner à votre rythme tout en sécurisant votre capital.

Faut-il souscrire une assurance complémentaire retraite ?

Arrivé à la retraite, la question du pouvoir d’achat devient centrale. Avec une pension souvent plus basse que les derniers revenus d’activité, de nombreux seniors cherchent des solutions pour sécuriser leur niveau de vie. L’assurance complémentaire retraite, aussi appelée rente viagère ou assurance retraite supplémentaire, permet justement de compléter ses revenus tout au long de la retraite.

Pourquoi y penser ? Simplement parce que la pension de base peut être insuffisante pour couvrir toutes vos dépenses, notamment avec l’inflation et le coût des soins qui augmentent avec l’âge. Une étude de la DREES indique que la pension moyenne des retraités s’élève à environ 1 531 € par mois après prélèvements sociaux (source : DREES, 2023). Pas toujours suffisant pour mener la vie sereine dont vous rêvez !

Opter pour une assurance complémentaire permet de bénéficier d’un revenu régulier issu d’une épargne constituée pendant votre vie active. Contrairement au Plan d’Épargne Retraite (PER), qui permet de récupérer un capital, ces contrats assurent une rente à vie, vous protégeant ainsi du risque d'épuiser votre épargne.

Encore faut-il choisir le bon contrat ! Rendement, fiscalité, options de réversion pour un conjoint… Autant de critères à passer au crible pour éviter les mauvaises surprises. 

Les avantages fiscaux liés à l’épargne retraite

Avec un Plan d’Épargne Retraite (PER), les sommes versées sont déductibles de votre revenu imposable dans la limite du plafond fiscal en vigueur (source : impots.gouv.fr). Concrètement, plus vous épargnez, plus vous réduisez vos impôts. De quoi optimiser votre fiscalité, surtout si vous êtes encore en activité ou percevez des revenus complémentaires.

Autre atout : en cas de sortie en capital, seule la part des gains est imposable, avec une fiscalité souvent plus avantageuse qu’un retrait classique sur d’autres produits d’épargne. Vous préférez une rente viagère ? Là encore, un abattement fiscal s'applique sur la part imposable selon votre âge au moment du versement.

Peut-on cumuler retraite et statut d’auto-entrepreneur ?

Bonne nouvelle : la retraite ne signifie pas forcément la fin de votre activité professionnelle ! Si vous souhaitez compléter vos revenus, conserver une activité épanouissante ou simplement rester actif, le cumul emploi-retraite est une option à considérer. Mais attention, certaines règles s’appliquent.

Pour bénéficier du cumul intégral de votre pension et de vos nouveaux revenus, vous devez avoir liquidé l’ensemble de vos retraites personnelles (de base et complémentaire) et atteint l'âge légal avec le nombre de trimestres requis. Si ce n'est pas le cas, votre revenu sera plafonné. En 2024, ce plafond est fixé à 50 % du SMIC annuel (source : Service-Public.fr), soit environ 10 850 € brut.

Un autre élément à prendre en compte : votre choix de statut. Le plus simple ? L’auto-entreprise, qui permet de travailler en toute flexibilité avec des charges sociales réduites. Mais attention, vos nouvelles cotisations ne permettent plus d’acquérir de nouveaux droits à la retraite.

Les limitations et plafonds de revenus à respecter

Lorsque vous devenez auto-entrepreneur, votre chiffre d’affaires est plafonné pour bénéficier de ce régime simplifié. En 2024, ces plafonds sont fixés à 77 700 € pour les activités de prestation de services et professions libérales, et à 188 700 € pour les activités commerciales (Source : Urssaf). Dépasser ces montants peut entraîner un passage au régime réel d’imposition, avec des obligations comptables et fiscales plus lourdes.

Mais attention, ces seuils impactent aussi votre retraite. Si votre chiffre d’affaires est trop faible, vous risquez de ne pas valider tous vos trimestres de cotisation. Par exemple, pour valider quatre trimestres en 2024, un auto-entrepreneur prestataire de services doit réaliser au minimum 12 564 € de chiffre d’affaires (Source : Urssaf).

Pour éviter les mauvaises surprises, il est essentiel d'anticiper et de bien gérer son activité financièrement.

Les avantages fiscaux du cumul emploi-retraite

En choisissant le cumul emploi-retraite libéralisé, vous percevez l’intégralité de votre pension sans plafond de ressources, tout en bénéficiant d’une fiscalité optimisée sur vos revenus d'activité. De plus, si votre statut est celui d’auto-entrepreneur, vous profitez d’un régime de cotisations simplifié, avec un abattement fiscal avantageux sur le chiffre d’affaires déclaré.

Autre point fort : bien que vous cotisiez à nouveau au régime de retraite, ces nouvelles cotisations ne génèrent plus de droits supplémentaires. Résultat ? Vos revenus d’activité sont imposés comme des revenus classiques, mais restent attractifs grâce aux déductions et aux seuils d’exonération applicables. En 2024, le barème progressif de l'impôt sur le revenu permet d’alléger la pression fiscale pour ceux ayant des revenus modérés (source : impots.gouv.fr).

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Comment optimiser sa retraite d’auto-entrepreneur ?

Vous approchez de la retraite et vous souhaitez optimiser votre pension ? Bonne nouvelle : plusieurs stratégies permettent de maximiser vos droits et d'assurer un avenir plus serein. Le secret ? Anticiper et utiliser tous les leviers à votre disposition.

Avant tout, faites le point sur votre situation. Vérifier votre relevé de carrière via votre compte retraite permet d’identifier les éventuelles erreurs ou trimestres manquants. Si vous constatez des périodes non prises en compte, vous pouvez demander des corrections, un rachat de trimestres ou encore bénéficier de dispositifs spécifiques (pour les carrières longues, par exemple).

Ensuite, pensez à compléter votre retraite avec des solutions adaptées. Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est un excellent moyen de vous constituer un capital tout en réduisant votre imposition. L’investissement immobilier peut aussi être un bon complément, que ce soit par un achat locatif ou la souscription à des SCPI.

Et si vous souhaitez continuer à travailler après la retraite, le cumul emploi-retraite peut vous permettre d’augmenter vos revenus tout en maintenant une activité. Toutefois, certaines conditions doivent être respectées pour éviter les plafonds et optimisations fiscales.

Que faire en cas de retraite insuffisante ?

Vous découvrez que votre pension de retraite est trop faible pour couvrir vos dépenses ? Pas de panique, plusieurs solutions existent pour améliorer votre pouvoir d’achat et retrouver une certaine sérénité financière.

Le cumul emploi-retraite est une option intéressante pour les retraités qui souhaitent continuer à travailler. Vous pouvez reprendre une activité en tant qu’auto-entrepreneur ou salarié et conserver une partie ou la totalité de votre pension. En 2024, le cumul est intégral si vous avez atteint l’âge légal de départ et validé tous vos trimestres (source : Service-Public.fr).

Si vous êtes propriétaire, plusieurs leviers existent pour générer des revenus complémentaires :

  • La location d’une partie de votre logement : Louer une chambre ou un studio peut apporter une source de revenus régulière.
  • La vente en viager : Ce mécanisme permet de vendre votre bien tout en continuant à y vivre, en échange d’une rente mensuelle.
  • Le regroupement de crédits : Regrouper vos emprunts peut réduire vos mensualités et alléger vos charges fixes.

Vous avez peut-être droit à des aides financières pour compléter vos revenus :

  • L’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) : Destinée aux retraités ayant de faibles ressources, elle peut augmenter vos revenus jusqu’à 1 012 €/mois pour une personne seule (source : Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse, 2024).
  • Les aides au logement : L’APL ou l’ALS peuvent alléger vos charges locatives si vous êtes éligible.
  • Les exonérations de taxe foncière : Selon vos revenus, vous pouvez bénéficier de réductions d’impôts.

Si vous avez un peu d’épargne, pensez aux solutions de placement adaptées aux seniors :

  • Le Plan d’Épargne Retraite (PER) : Permet de récupérer un capital ou une rente avec des avantages fiscaux.
  • L’assurance-vie : Facile à utiliser, elle génère un complément de revenu progressif.
  • Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) : Investir dans la pierre sans gestion et percevoir des revenus locatifs réguliers.

Vous souhaitez savoir quelle solution est la plus adaptée à votre situation ? Skarlett vous accompagne pour optimiser vos finances et sécuriser votre avenir. Contactez nos experts dès maintenant !

Les démarches administratives pour préparer sa retraite

Quand et comment faire sa demande de retraite ?

Le moment tant attendu approche, et il est essentiel de bien anticiper votre demande de retraite pour éviter tout retard de versement. Quand faut-il s’y prendre ? Comment procéder ? On vous guide pas à pas.

À quel moment faire sa demande ?

Idéalement, il est recommandé de déposer votre demande six mois avant la date choisie pour votre départ. Cela laisse le temps aux caisses de retraite de traiter votre dossier et d’éviter les interruptions de revenus. Vous pouvez vérifier vos droits à la retraite et simuler le montant de votre pension sur le site de l’Assurance Retraite.

Besoin d’accompagnement ?

Enfin, pour éviter tout stress lié aux démarches administratives, Skarlett est là ! Nos experts vous aident à comprendre vos droits, préparer vos demandes et anticiper votre retraite en toute sérénité. Besoin d’un coup de pouce ? Parlons-en ensemble !

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